Poème:Tes Mots Me Manquent…

Dans ce monde hostile où je ne trouvais que pénombre,
Je n’avais pas senti ton regard, tu avançais vers mon ombre.
Tu m’as devoilée, je t’ai regardé,
J’étais attirée, tu m’as obsédé.
Mais l’ultime erreur un jour j’ai fait ;
En te présentant cette fille je me detruisais.
A moitié consciente de m’interdire toute chance,
Je t’ai laissé t’en aller, m’enlevant ta présence.
Mais mon obsession incessante s’est imposée et a grandie,
Devenue adoration pour un Dieu qui m’avait compris…

Vous vous êtes bien trop rapprochés, ensembles à présent,
Elle t’as avoué avoir besoin d’aide, tu l’as sauvée.
Moi sans rien dire j’ai sombré, tu m’as abandonnée…
La vérité qui éclate, tu m’avoue connaître mes sentiments,
Pourquoi n’avais tu rien fait ? pourquoi n’avais tu rien dit ?
Je suis tombée, j’ai trop pleuré, je me sens trahie, meurtrie…
La lame a effleuré mes veines, mais il y a eu le désir de te revoir,
L’obsession mène à la depression, scarification de desespoir…
Première fois que j’écris avec une lame, ton nom gravé dans mon bras,
Les évènements ont brisé mon âme, je n’ai besoin que de toi.

Je ne demande à présent que des regards et des paroles,
J’aimerais parfois parler de tout ça, mais ton silence s’est intensifié.
Ne m’enlève pas cet unique souffle de vie qu’il me reste,
Je t’en supplie, tes seuls mots, ta seule présence m’apaise…
Rien qu’une fois j’aimerais que tu me prenne dans tes bras,
Fermer les yeux, enlacée tout contre toi…
Je ne veux jamais te perdre mon ange d’infini,
Tu m’as fait souffrir, mais tu reste mon paradis,
Ne m’oublie pas, ne m’accable pas, ne me juge pas, ne m’ignore pas…
Je t’adore comme on adore un Dieu
… Puisqu’on adore que Dieu…

Tes mots me manquent, jusqu’à parfois pleurer,
Des fois je manque d’en creuver