Poème:Pensée

C’est un début et une fin, le mauvais côté des deux.
C’est un jeux, c’est un risque, peut-être l’orgueil, ou l’ennui lorsqu’on est heureux
. Plus on est conscient des choses et moins on veut l’être.
Un but, au moins une raison, expliquez-moi tout ça.
Tu fumes, tu sniff, tu pleures, tu racontes, tu passes par-dessus bord, tu l’écris rien n’aide.
Ce n’est pas la solitude, le manque d’argent,
L’absence d’amour, ou la fin du printemps,
C’est le recul que tu prends,
Le verre de trop, la rupture, la maladie, ces beaux paysages,
Qui font se pavaner sous nos pensées des questions.
Leur réponse n’aiderait pas. Je l’ai, la solution, fonce, tête baissée, ou t’es baisé !
Tu crains pour ton avenir, tu feins de t’évanouïr,
Qu’on s’interesse à toi, que l’on fasse de tes ébats, de tes émois, des romans,
Qui inspireront les autre,
Que regretterons les grands,
Que l’on voudrait être notre.
Mais t’es comme moi, t’es comme eux,
Tu ne fais que rêver, ou naître avec,
Tu ne fais que parler, t’es qu’un gueux.
Tu creer tout ça autour de toi, mais à l’interieur,
Tu n"es pas sot, crois-moi, tu en ressort meilleur.
On ne peut changer, aidons nos rêves.
Essaye, essaye tout, écoute !
Regarde, oberve tout, et ta déroute,
Est fondée, car ce paradoxe est constant sur nos routes.
A l’extinction, allume ta bougie,
Dicte tes lois à l’anarchie,
À la démolition impose tes plans,
Impose-toi des maux, et libère-t-en,
C’est comme ça ici,
Un peu de peur, de gloire,
Pas mal de crises, de desespoir,
Beaucoup de changements, d’amours provisoires.