Poème:La Gardienne
Le Poème
Les maisons sont fermées volets clos en sommeil.
Le ciel gris et bas écrase le village,
Plus de chant, ni d’oiseaux, nulle part, nul ne veille
Les toits d’ardoises recouverts du blanc du deuil,
Ne s’éclairent plus des rayons franc du soleil.
Les arbres que le vent, spectre feulant, défeuille,
Squelettes décharnés, branches nues, prient le ciel.
Leur feuilles clouées au sol, bientôt oubliées,
Souvenir du flamboyant automne vermeille,
Ce sont tassées en tapis glissant, embourbé,
Dont l’hiver en vainqueur a fait son appareil.
Tout frissonne sous le duvet de l’édredon,
Plumes d’oie en volée alourdies de frisson,
Il neige. Nulle empreinte autour des maisons,
D’un village-cimetière, à l’abandon.
Elle est seule encore, à errer sans raison,
Vieille gardienne d’un bourg à l’affliction,
Ses yeux pâles fixent l’invisible horizon.
Pour elle le temps passe comme une trahison.
PostScriptum
sans rire ! à écrire celui-là j’ai attrapé l’onglet !
Poète Df
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Syllabes Hyphénique: La Gardienne
plus=de=fu=mée=à=che=vau=cher=les=nu=a=ges 12les=mai=sons=sont=fer=mées=vo=lets=clos=en=som=meil 12
le=ciel=gris=et=bas=é=cra=se=le=vil=la=ge 12
plus=de=chant=ni=doi=seaux=nul=le=part=nul=ne=veille 12
les=toits=dar=doi=ses=re=cou=verts=du=blanc=du=deuil 12
ne=sé=clai=rent=plus=des=ray=ons=franc=du=so=leil 12
les=ar=bres=que=le=vent=s=pec=tre=feu=lant=dé=feu=ille 14
sque=let=tes=dé=char=nés=bran=ches=nues=prient=le=ciel 12
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sou=ve=nir=du=flam=boy=ant=au=tom=ne=ver=meille 12
ce=sont=tas=sées=en=ta=pis=glis=sant=em=bour=bé 12
dont=lhi=ver=en=vain=queur=a=fait=son=ap=pa=reil 12
tout=fris=son=ne=sous=le=du=vet=de=lé=dre=don 12
plu=mes=doie=en=vo=lée=a=lour=dies=de=fris=son 12
il=neige=nul=le=em=prein=te=au=tour=des=mai=sons 12
dun=vil=la=ge=ci=me=tiè=re=à=la=ban=don 12
elle=est=seule=en=co=re=à=er=rer=sans=rai=son 12
viei=lle=gar=dien=ne=dun=bourg=à=laf=flic=ti=on 12
ses=y=eux=pâ=les=fixent=lin=vi=sible=ho=ri=zon 12
pour=elle=le=temps=passe=com=me=u=ne=tra=hi=son 12
Phonétique : La Gardienne
plys də fyme a ʃəvoʃe lε nɥaʒə,lε mεzɔ̃ sɔ̃ fεʁme vɔlε kloz- ɑ̃ sɔmεj.
lə sjεl ɡʁiz- e ba ekʁazə lə vilaʒə,
plys də ʃɑ̃, ni dwazo, nylə paʁ, nyl nə vεjə
lε twa daʁdwazə ʁəkuvεʁ dy blɑ̃ dy dəj,
nə seklεʁe plys dε ʁεjɔ̃ fʁɑ̃k dy sɔlεj.
lεz- aʁbʁə- kə lə vɑ̃, spεktʁə fəlɑ̃, defœjə,
skəlεtə deʃaʁne, bʁɑ̃ʃə nɥ, pʁje lə sjεl.
lœʁ fœjə kluez- o sɔl, bjɛ̃to ublje,
suvəniʁ dy flɑ̃bwajɑ̃ otɔmnə vεʁmεjə,
sə sɔ̃ tasez- ɑ̃ tapi ɡlisɑ̃, ɑ̃buʁbe,
dɔ̃ livεʁ ɑ̃ vɛ̃kœʁ a fε sɔ̃n- apaʁεj.
tu fʁisɔnə su lə dyvε də ledʁədɔ̃,
plymə dwa ɑ̃ vɔle aluʁdi də fʁisɔ̃,
il nεʒə. nylə ɑ̃pʁɛ̃tə otuʁ dε mεzɔ̃,
dœ̃ vilaʒə simətjεʁə, a labɑ̃dɔ̃.
εllə ε sələ ɑ̃kɔʁə, a eʁe sɑ̃ ʁεzɔ̃,
vjεjə ɡaʁdjεnə dœ̃ buʁɡ a lafliksjɔ̃,
sεz- iø palə fikse lɛ̃viziblə ɔʁizɔ̃.
puʁ εllə lə tɑ̃ pasə kɔmə ynə tʁaizɔ̃.
Syllabes Phonétique : La Gardienne
plys=də=fy=me=a=ʃə=vo=ʃe=lε=nɥ=a=ʒə 12lε=mε=zɔ̃=sɔ̃=fεʁ=me=vɔ=lε=klo=zɑ̃=sɔ=mεj 12
lə=sjεl=ɡʁi=ze=ba=e=kʁa=zə=lə=vi=la=ʒə 12
plys=də=ʃɑ̃=ni=dwa=zo=ny=lə=paʁ=nyl=nə=vεjə 12
lε=twa=daʁ=dwa=zə=ʁə=ku=vεʁ=dy=blɑ̃=dy=dəj 12
nə=se=klε=ʁe=plys=dε=ʁε=jɔ̃=fʁɑ̃k=dy=sɔ=lεj 12
lε=zaʁbʁə=kə=lə=vɑ̃=spεk=tʁə=fə=lɑ̃=de=fœ=jə 12
skə=lε=tə=de=ʃaʁ=ne=bʁɑ̃=ʃə=nɥ=pʁje=lə=sjεl 12
lœʁ=fœ=jə=klu=e=zo=sɔl=bjɛ̃=to=u=blj=e 12
su=və=niʁ=dy=flɑ̃=bwa=jɑ̃=o=tɔm=nə=vεʁ=mεjə 12
sə=sɔ̃=ta=se=zɑ̃=ta=pi=ɡli=sɑ̃=ɑ̃=buʁ=be 12
dɔ̃=li=vεʁ=ɑ̃=vɛ̃=kœʁ=a=fε=sɔ̃=na=pa=ʁεj 12
tu=fʁi=sɔ=nə=su=lə=dy=vε=də=le=dʁə=dɔ̃ 12
ply=mə=dwa=ɑ̃=vɔ=le=a=luʁ=di=də=fʁi=sɔ̃ 12
il=nεʒə=ny=lə=ɑ̃=pʁɛ̃=tə=o=tuʁ=dε=mε=zɔ̃ 12
dœ̃=vi=la=ʒə=si=mə=tjε=ʁə=a=la=bɑ̃=dɔ̃ 12
εllə=εsə=lə=ɑ̃=kɔ=ʁə=a=e=ʁe=sɑ̃=ʁε=zɔ̃ 12
vjε=jə=ɡaʁ=djε=nə=dœ̃=buʁɡ=a=la=flik=sj=ɔ̃ 12
sε=ziø=palə=fik=se=lɛ̃=vi=zi=blə=ɔ=ʁi=zɔ̃ 12
puʁ=εllə=lə=tɑ̃=pasə=kɔ=mə=y=nə=tʁa=i=zɔ̃ 12
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Commentaires Sur La Poesie
Mes du bois dans le cheminé pour remonter la température.
Belle description de ce village dans le froid hivernal.
Je l’imagine très bien.
Willy
Un village sans âme, combien cela doit être terrible cette solitude pour celle qui reste, on ressent bien ce désert humain dans les mots, comme une longue léthargie
Snow,j’ai fait très attention et la ponctuation que je soigne permet justement d’ajouter un pied dans la césure et la diphtongue compte pour 2 pieds.... ... mais je me doutais qu’il y aurait des doutes sur le décompte... quand au dernier oui je suis d’accord je n’arrivais pas à retirer un pied sans en changer le sens.... parfois c’est un vrai casse-tête ! Merci à toi...
on peut en effet mais je parlais de cimetière.... par exempleci me ti ère ou ci me tiè re.... suivi d’une virgule pour ne pas faire la liaison avec à l’abandon.... et avec vieille gardienne .... diphtongue vi ei lle par contre j’ai compté trois mais c’est là que moi aussi j’ai quelques difficultés au comptage je l’ai mis pour deux viei lle mais je crois que les deux peuvent être acceptées en rapport à la musicalité entendue du vers... la virgule après cimetière fait césure donc pas de liaison avec à l’abandon mais j’ai d’autre petite fautes encore .... ------> correction, donc !
on écrit une musique qui bien que recherchée doit pouvoir garder un peu de liberté... les classiques et anciens déjà bricolaient un peu pour faire tomber les vers sans les casser..... alors nous... mais on se cultive en plus et c’est parfait....
Poème - Sans Thème -
Du 13/01/2016 17:41
