Slam : Je Manifeste Donc Pleure
Je Manifeste Donc Pleure
Je veux mourir, écorcher, me pendre d’un coup
Je souffre que je fais pleuvoir mes yeux beaucoup
Des vêtements d’un long parcours me font pleurer
Nous, nous adorons que ça drague au bel été
Rien dans nos frocs pour sauver, chacun à ses jours
L’humiliation, travail forcé toujours
L’enfance à l’adulte à se faire torturer
Je vais fumer pour être à leur égalité
Voir le peuple heureux même jamais pessimiste
Dans ma famille, il y a moi d’humaniste
À lire des livres, les enfants paradis
Du bien pour les autres, ça casse les amis
D’aller se rebeller contre les non gentils
Et ils osent dire que je suis dans mon monde
Je pense que vos dieux, s’ils existent, ils grondent
Détruiront la terre pour de belles années
Vous avez perdu, vous aimez recommencer
L’humain c’est désespérant, qu’ils aiment la guerre
Les militaires rime avec autoritaire
Voter la paix et puis voter l’égalité
Ne soyez pas gai, c’est le symbole de la mort
L’union des langues, ne pas tuer des corps
Les marches militaires moi ça me déglingue
Les libertés n’existent pas, ça me rend dingue
Allons-y que tout le monde brûle sa bourse
Que tout le monde puisse aller faire ses courses
Moi je suis donneur de leçon, appliqués les
Quartiers sans domicile parfois, tu connais
Prochain monde qui a envie de romantisme
Il ne faut plus penser de la France archaïsme
Je crois en l’amour de vivre et l’amour d’une âme
Notre Dame, aller pour diminuer ses flammes
Faut travailler avec plaisir pour gagner plus
Il faut que nous arrêtions de consommer plus
Toujours en hiver qui rapproche de l’enfer
Maintenant, nous et nos descendants feront l’air
Mesdames, messieurs ne vous laissez pas abattre
À ces sataniques gens qui aiment combattre
Sauver son pays c’est juste que de la peine
Car l’humain est nourri que de sa propre haine
Se foutre de ce monde cruel actuel
C’est qu’ils aiment simplement les enfants au ciel
Virus c’est la troisième guerre mondiale
Que là la population est joviale
C’est dû à cause des parents, petit bébé
Il y a tellement trop d’enfants qui nous meurent !
Si tu en as une, chiale avec ta sœur
Des couches culottes pour les petits pépés.
Que le diable y emportes celles qui s’en foutent !
Ta vie sera courte, regarde bien les cieux.
Là, il y a des conneries à tous les lieux
On te traitera, ils en auront rien à foutre.
Ce n’est plus la peine pour de beaux horizons
Les moutons aime la surconsommation !
Pour vivre bien c’est être beau, débile et con
Les rois sont bêtes s’ils se sentent patron !
Soyez sage, les patrons faut bien les sucer
Le contraire tu perdras ton boulot, chouette.
L’argent et la méchanceté qui nous embêtent
Des corps vendus à la télé réalité !
Moi je dis pourquoi nous apprenons à l’école ?
L’apocalypse proche devant les enfers
J’espère l’enfer est juste sur notre terre
Non, pas tout le monde ont à manger dans des bols !
Dieu va casser la terre pour en faire une autre
Nos parents sont ses enfants, les enfants de Dieu
Ce ne sont plus littéraires que des matheux
Les enfants intelligents, de nouveaux apôtres.
Tu es timide frangin, taille-toi les veines !
Les filles oui étaient jolies à une époque
Coran le suicide c’est un mauvais bloc
La tristesse n’est pas à jeter à la benne !
Une arme à feu, mort dans vos magnifiques mains
Des mains de travailleurs qui touchent tous nos cœurs
Non à l’autorité, je veux chanter des heures !
Mieux de bouger le crayon sur un calepin.
La plupart de vos putains de chef sont des traîtres !
Les inondations pour dépenser l’argent
Coronavirus, moins de voitures des gens
La planète en guérit, non ce n’est pas la fête !
Tristesse de mes parents qui mettent des crottes
Au conteneur on met ça dans le ménager !
Pour toutes les saisons moi je suis enrhumé
Puis moi j’aime que mes potes, pas la jugeote !
Allons les hommes crions tous les fils de pute !
Tant qu’à brailler si tu veux oui les fils de dieu !
Souvent les neurones sont divisés par deux
Nos neurones qui sensiblement, ce tumulte.
L’égalité de la richesse est notre lutte
Des politiciens humains dans l’égoïsme
Nous abreuvons, mouvement du capitalisme
Messieurs certains ne mangent pas comme ta pute !
Je dis société serait mieux sans l’argent
Travaille, tu gagnes plus, ce n’est pas le cas !
Que ton métier rare pour gagner un gros tas
Êtres vivants pour un minimum de bon sang.
C’est trop d’espèces animales qui décèdent
Les homos sapiens dans plus vraiment longtemps.
Plus la peine de faire de jolis enfants.
Bon dieu, ô Dieu la terre qu’est-ce qu’elle est l’aide !
Je vous mets à sang mon doigt d’honneur dans les yeux
Vous utilisez nos yeux pour faire pleurer
Peut-être pour ça que la drogue est fréquentée
Vous rigoler ou quoi, non ce n’est pas un jeu !
Mauvaises notes, mauvaise âme à ton école
Parce que, mon enfant tu n’es pas éduqué !
Pour que des trous du cul nous aiment, ressembler
Avenir paradisiaque, être gogole
Besoin de fumer les cigares de Cuba
Vous n’aurez jamais mes congratulations !
On nous apprend à taper sur des gens pas con
Ma morve sur vêtements d’histoire papa !
Ne plus savoir que Dieu est cloué sur la croix
Il y en a des nuls en maths et l’orthographe
À nos vieillesses on aura toujours que du taf
Ne plus se laver, on aura tout le temps froid !
Je souffre que je fais pleuvoir mes yeux beaucoup
Des vêtements d’un long parcours me font pleurer
Nous, nous adorons que ça drague au bel été
Rien dans nos frocs pour sauver, chacun à ses jours
L’humiliation, travail forcé toujours
L’enfance à l’adulte à se faire torturer
Je vais fumer pour être à leur égalité
Voir le peuple heureux même jamais pessimiste
Dans ma famille, il y a moi d’humaniste
À lire des livres, les enfants paradis
Du bien pour les autres, ça casse les amis
D’aller se rebeller contre les non gentils
Et ils osent dire que je suis dans mon monde
Je pense que vos dieux, s’ils existent, ils grondent
Détruiront la terre pour de belles années
Vous avez perdu, vous aimez recommencer
L’humain c’est désespérant, qu’ils aiment la guerre
Les militaires rime avec autoritaire
Voter la paix et puis voter l’égalité
Ne soyez pas gai, c’est le symbole de la mort
L’union des langues, ne pas tuer des corps
Les marches militaires moi ça me déglingue
Les libertés n’existent pas, ça me rend dingue
Allons-y que tout le monde brûle sa bourse
Que tout le monde puisse aller faire ses courses
Moi je suis donneur de leçon, appliqués les
Quartiers sans domicile parfois, tu connais
Prochain monde qui a envie de romantisme
Il ne faut plus penser de la France archaïsme
Je crois en l’amour de vivre et l’amour d’une âme
Notre Dame, aller pour diminuer ses flammes
Faut travailler avec plaisir pour gagner plus
Il faut que nous arrêtions de consommer plus
Toujours en hiver qui rapproche de l’enfer
Maintenant, nous et nos descendants feront l’air
Mesdames, messieurs ne vous laissez pas abattre
À ces sataniques gens qui aiment combattre
Sauver son pays c’est juste que de la peine
Car l’humain est nourri que de sa propre haine
Se foutre de ce monde cruel actuel
C’est qu’ils aiment simplement les enfants au ciel
Virus c’est la troisième guerre mondiale
Que là la population est joviale
C’est dû à cause des parents, petit bébé
Il y a tellement trop d’enfants qui nous meurent !
Si tu en as une, chiale avec ta sœur
Des couches culottes pour les petits pépés.
Que le diable y emportes celles qui s’en foutent !
Ta vie sera courte, regarde bien les cieux.
Là, il y a des conneries à tous les lieux
On te traitera, ils en auront rien à foutre.
Ce n’est plus la peine pour de beaux horizons
Les moutons aime la surconsommation !
Pour vivre bien c’est être beau, débile et con
Les rois sont bêtes s’ils se sentent patron !
Soyez sage, les patrons faut bien les sucer
Le contraire tu perdras ton boulot, chouette.
L’argent et la méchanceté qui nous embêtent
Des corps vendus à la télé réalité !
Moi je dis pourquoi nous apprenons à l’école ?
L’apocalypse proche devant les enfers
J’espère l’enfer est juste sur notre terre
Non, pas tout le monde ont à manger dans des bols !
Dieu va casser la terre pour en faire une autre
Nos parents sont ses enfants, les enfants de Dieu
Ce ne sont plus littéraires que des matheux
Les enfants intelligents, de nouveaux apôtres.
Tu es timide frangin, taille-toi les veines !
Les filles oui étaient jolies à une époque
Coran le suicide c’est un mauvais bloc
La tristesse n’est pas à jeter à la benne !
Une arme à feu, mort dans vos magnifiques mains
Des mains de travailleurs qui touchent tous nos cœurs
Non à l’autorité, je veux chanter des heures !
Mieux de bouger le crayon sur un calepin.
La plupart de vos putains de chef sont des traîtres !
Les inondations pour dépenser l’argent
Coronavirus, moins de voitures des gens
La planète en guérit, non ce n’est pas la fête !
Tristesse de mes parents qui mettent des crottes
Au conteneur on met ça dans le ménager !
Pour toutes les saisons moi je suis enrhumé
Puis moi j’aime que mes potes, pas la jugeote !
Allons les hommes crions tous les fils de pute !
Tant qu’à brailler si tu veux oui les fils de dieu !
Souvent les neurones sont divisés par deux
Nos neurones qui sensiblement, ce tumulte.
L’égalité de la richesse est notre lutte
Des politiciens humains dans l’égoïsme
Nous abreuvons, mouvement du capitalisme
Messieurs certains ne mangent pas comme ta pute !
Je dis société serait mieux sans l’argent
Travaille, tu gagnes plus, ce n’est pas le cas !
Que ton métier rare pour gagner un gros tas
Êtres vivants pour un minimum de bon sang.
C’est trop d’espèces animales qui décèdent
Les homos sapiens dans plus vraiment longtemps.
Plus la peine de faire de jolis enfants.
Bon dieu, ô Dieu la terre qu’est-ce qu’elle est l’aide !
Je vous mets à sang mon doigt d’honneur dans les yeux
Vous utilisez nos yeux pour faire pleurer
Peut-être pour ça que la drogue est fréquentée
Vous rigoler ou quoi, non ce n’est pas un jeu !
Mauvaises notes, mauvaise âme à ton école
Parce que, mon enfant tu n’es pas éduqué !
Pour que des trous du cul nous aiment, ressembler
Avenir paradisiaque, être gogole
Besoin de fumer les cigares de Cuba
Vous n’aurez jamais mes congratulations !
On nous apprend à taper sur des gens pas con
Ma morve sur vêtements d’histoire papa !
Ne plus savoir que Dieu est cloué sur la croix
Il y en a des nuls en maths et l’orthographe
À nos vieillesses on aura toujours que du taf
Ne plus se laver, on aura tout le temps froid !
Donovan Nouel
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Poème en Phonétique
ʒə vø muʁiʁ, ekɔʁʃe, mə pɑ̃dʁə dœ̃ ku
ʒə sufʁə kə ʒə fε pləvwaʁ mεz- iø boku
dε vεtəmɑ̃ dœ̃ lɔ̃ paʁkuʁ mə fɔ̃ pləʁe
nu, nuz- adɔʁɔ̃ kə sa dʁaɡ o bεl ete
ʁjɛ̃ dɑ̃ no fʁɔk puʁ sove, ʃakœ̃ a sε ʒuʁ
lymiljasjɔ̃, tʁavaj fɔʁse tuʒuʁ
lɑ̃fɑ̃sə a ladyltə a sə fεʁə tɔʁtyʁe
ʒə vε fyme puʁ εtʁə a lœʁ eɡalite
vwaʁ lə pəplə œʁø mεmə ʒamε pesimistə
dɑ̃ ma famijə, il i a mwa dymanistə
a liʁə dε livʁə, lεz- ɑ̃fɑ̃ paʁadi
dy bjɛ̃ puʁ lεz- otʁə, sa kasə lεz- ami
dale sə ʁəbεlle kɔ̃tʁə lε nɔ̃ ʒɑ̃til
e ilz- oze diʁə kə ʒə sɥi dɑ̃ mɔ̃ mɔ̃də
ʒə pɑ̃sə kə vo djø, silz- εɡziste, il ɡʁɔ̃de
detʁɥiʁɔ̃ la teʁə puʁ də bεlləz- ane
vuz- ave pεʁdy, vuz- εme ʁəkɔmɑ̃se
lymɛ̃ sε dezεspeʁɑ̃, kilz- εme la ɡeʁə
lε militεʁə ʁimə avεk otɔʁitεʁə
vɔte la pε e pɥi vɔte leɡalite
nə swaje pa ɡε, sε lə sɛ̃bɔlə də la mɔʁ
lynjɔ̃ dε lɑ̃ɡ, nə pa tɥe dε kɔʁ
lε maʁʃə militεʁə mwa sa mə deɡlɛ̃ɡ
lε libεʁte nεɡziste pa, sa mə ʁɑ̃ dɛ̃ɡ
alɔ̃z- i kə tu lə mɔ̃də bʁylə sa buʁsə
kə tu lə mɔ̃də pɥisə ale fεʁə sε kuʁsə
mwa ʒə sɥi dɔnœʁ də ləsɔ̃, aplike lε
kaʁtje sɑ̃ dɔmisilə paʁfwa, ty kɔnε
pʁoʃɛ̃ mɔ̃də ki a ɑ̃vi də ʁɔmɑ̃tismə
il nə fo plys pɑ̃se də la fʁɑ̃sə aʁʃajsmə
ʒə kʁwaz- ɑ̃ lamuʁ də vivʁə e lamuʁ dynə amə
nɔtʁə damə, ale puʁ diminɥe sε flamə
fo tʁavaje avεk plεziʁ puʁ ɡaɲe plys
il fo kə nuz- aʁεsjɔ̃ də kɔ̃sɔme plys
tuʒuʁz- ɑ̃n- ivεʁ ki ʁapʁoʃə də lɑ̃fe
mɛ̃tənɑ̃, nuz- e no desɑ̃dɑ̃ fəʁɔ̃ lεʁ
medamə, mesjœʁ nə vu lεse pa abatʁə
a sε satanik ʒɑ̃ ki εme kɔ̃batʁə
sove sɔ̃ pεi sε ʒystə kə də la pεnə
kaʁ lymɛ̃ ε nuʁʁi kə də sa pʁɔpʁə-εnə
sə futʁə də sə mɔ̃də kʁyεl aktɥεl
sε kilz- εme sɛ̃pləmɑ̃ lεz- ɑ̃fɑ̃z- o sjεl
viʁys sε la tʁwazjεmə ɡeʁə mɔ̃djalə
kə la la pɔpylasjɔ̃ ε ʒɔvjalə
sε dy a kozə dε paʁɑ̃, pəti bebe
il i a tεllmɑ̃ tʁo dɑ̃fɑ̃ ki nu məʁe !
si ty ɑ̃n- a ynə, ʃjalə avεk ta sœʁ
dε kuʃə kylɔtə puʁ lε pəti pepe.
kə lə djablə i ɑ̃pɔʁtə- sεllə ki sɑ̃ fute !
ta vi səʁa kuʁtə, ʁəɡaʁdə bjɛ̃ lε sjø.
la, il i a dε kɔnəʁiz- a tus lε ljø
ɔ̃ tə tʁεtəʁa, ilz- ɑ̃n- oʁɔ̃ ʁjɛ̃ a futʁə.
sə nε plys la pεnə puʁ də bo ɔʁizɔ̃
lε mutɔ̃z- εmə la syʁkɔ̃sɔmasjɔ̃ !
puʁ vivʁə bjɛ̃ sεt- εtʁə bo, debilə e kɔ̃
lε ʁwa sɔ̃ bεtə sil sə sɑ̃te patʁɔ̃ !
swaje saʒə, lε patʁɔ̃ fo bjɛ̃ lε syse
lə kɔ̃tʁεʁə ty pεʁdʁa tɔ̃ bulo, ʃuεtə.
laʁʒe e la meʃɑ̃səte ki nuz- ɑ̃bεte
dε kɔʁ vɑ̃dysz- a la tele ʁealite !
mwa ʒə di puʁkwa nuz- apʁənɔ̃z- a lekɔlə ?
lapɔkalipsə pʁoʃə dəvɑ̃ lεz- ɑ̃fe
ʒεspεʁə lɑ̃fe ε ʒystə syʁ nɔtʁə teʁə
nɔ̃, pa tu lə mɔ̃də ɔ̃ a mɑ̃ʒe dɑ̃ dε bɔl !
djø va kase la teʁə puʁ ɑ̃ fεʁə ynə otʁə
no paʁɑ̃ sɔ̃ sεz- ɑ̃fɑ̃, lεz- ɑ̃fɑ̃ də djø
sə nə sɔ̃ plys liteʁεʁə kə dε matø
lεz- ɑ̃fɑ̃z- ɛ̃tεlliʒɑ̃, də nuvoz- apotʁə.
ty ε timidə fʁɑ̃ʒɛ̃, tajə twa lε vεnə !
lε fijəz- ui etε ʒɔliz- a ynə epɔkə
kɔʁɑ̃ lə sɥisidə sεt- œ̃ movε blɔk
la tʁistεsə nε pa a ʒəte a la bεnə !
ynə aʁmə a fø, mɔʁ dɑ̃ vo maɲifik mɛ̃
dε mɛ̃ də tʁavajœʁ ki tuʃe tus no kœʁ
nɔ̃ a lotɔʁite, ʒə vø ʃɑ̃te dεz- œʁ !
mjø də buʒe lə kʁεjɔ̃ syʁ œ̃ kaləpɛ̃.
la plypaʁ də vo pytɛ̃ də ʃεf sɔ̃ dε tʁεtʁə !
lεz- inɔ̃dasjɔ̃ puʁ depɑ̃se laʁʒe
kɔʁɔnaviʁys, mwɛ̃ də vwatyʁə dε ʒɑ̃
la planεtə ɑ̃ ɡeʁi, nɔ̃ sə nε pa la fεtə !
tʁistεsə də mε paʁɑ̃ ki mεte dε kʁɔtə
o kɔ̃tənœʁ ɔ̃ mεt sa dɑ̃ lə menaʒe !
puʁ tutə lε sεzɔ̃ mwa ʒə sɥiz- ɑ̃ʁyme
pɥi mwa ʒεmə kə mε pɔtə, pa la ʒyʒɔtə !
alɔ̃ lεz- ɔmə kʁjɔ̃ tus lε fis də pytə !
tɑ̃ ka bʁaje si ty vøz- ui lε fis də djø !
suvɑ̃ lε nəʁɔnə sɔ̃ divize paʁ dø
no nəʁɔnə ki sɑ̃sibləmɑ̃, sə tymyltə.
leɡalite də la ʁiʃεsə ε nɔtʁə lytə
dε pɔlitisjɛ̃z- ymɛ̃ dɑ̃ leɡɔismə
nuz- abʁəvɔ̃, muvəmɑ̃ dy kapitalismə
mesjœʁ sεʁtɛ̃ nə mɑ̃ʒe pa kɔmə ta pytə !
ʒə di sɔsjete səʁε mjø sɑ̃ laʁʒe
tʁavajə, ty ɡaɲə plys, sə nε pa lə ka !
kə tɔ̃ metje ʁaʁə puʁ ɡaɲe œ̃ ɡʁo tas
εtʁə- vivɑ̃ puʁ œ̃ minimɔm də bɔ̃ sɑ̃.
sε tʁo dεspεsəz- animalə ki desεde
lεz- omo sapjɛ̃ dɑ̃ plys vʁεmɑ̃ lɔ̃tɑ̃.
plys la pεnə də fεʁə də ʒɔliz- ɑ̃fɑ̃.
bɔ̃ djø, o djø la teʁə kε sə kεllə ε lεdə !
ʒə vu mεtz- a sɑ̃ mɔ̃ dwa dɔnœʁ dɑ̃ lεz- iø
vuz- ytilize noz- iø puʁ fεʁə pləʁe
pø tεtʁə puʁ sa kə la dʁɔɡ ε fʁekɑ̃te
vu ʁiɡɔle u kwa, nɔ̃ sə nε pa œ̃ ʒø !
movεzə nɔtə, movεzə amə a tɔ̃n- ekɔlə
paʁsə kə, mɔ̃n- ɑ̃fɑ̃ ty nε pa edyke !
puʁ kə dε tʁus dy kyl nuz- εme, ʁəsɑ̃ble
avəniʁ paʁadizjakə, εtʁə ɡɔɡɔlə
bəzwɛ̃ də fyme lε siɡaʁə də kyba
vu noʁe ʒamε mε kɔ̃ɡʁatylasjɔ̃ !
ɔ̃ nuz- apʁɑ̃t- a tape syʁ dε ʒɑ̃ pa kɔ̃
ma mɔʁvə syʁ vεtəmɑ̃ distwaʁə papa !
nə plys savwaʁ kə djø ε klue syʁ la kʁwa
il i ɑ̃n- a dε nylz- ɑ̃ matz- e lɔʁtɔɡʁafə
a no vjεjesəz- ɔ̃n- oʁa tuʒuʁ kə dy taf
nə plys sə lave, ɔ̃n- oʁa tu lə tɑ̃ fʁwa !
ʒə sufʁə kə ʒə fε pləvwaʁ mεz- iø boku
dε vεtəmɑ̃ dœ̃ lɔ̃ paʁkuʁ mə fɔ̃ pləʁe
nu, nuz- adɔʁɔ̃ kə sa dʁaɡ o bεl ete
ʁjɛ̃ dɑ̃ no fʁɔk puʁ sove, ʃakœ̃ a sε ʒuʁ
lymiljasjɔ̃, tʁavaj fɔʁse tuʒuʁ
lɑ̃fɑ̃sə a ladyltə a sə fεʁə tɔʁtyʁe
ʒə vε fyme puʁ εtʁə a lœʁ eɡalite
vwaʁ lə pəplə œʁø mεmə ʒamε pesimistə
dɑ̃ ma famijə, il i a mwa dymanistə
a liʁə dε livʁə, lεz- ɑ̃fɑ̃ paʁadi
dy bjɛ̃ puʁ lεz- otʁə, sa kasə lεz- ami
dale sə ʁəbεlle kɔ̃tʁə lε nɔ̃ ʒɑ̃til
e ilz- oze diʁə kə ʒə sɥi dɑ̃ mɔ̃ mɔ̃də
ʒə pɑ̃sə kə vo djø, silz- εɡziste, il ɡʁɔ̃de
detʁɥiʁɔ̃ la teʁə puʁ də bεlləz- ane
vuz- ave pεʁdy, vuz- εme ʁəkɔmɑ̃se
lymɛ̃ sε dezεspeʁɑ̃, kilz- εme la ɡeʁə
lε militεʁə ʁimə avεk otɔʁitεʁə
vɔte la pε e pɥi vɔte leɡalite
nə swaje pa ɡε, sε lə sɛ̃bɔlə də la mɔʁ
lynjɔ̃ dε lɑ̃ɡ, nə pa tɥe dε kɔʁ
lε maʁʃə militεʁə mwa sa mə deɡlɛ̃ɡ
lε libεʁte nεɡziste pa, sa mə ʁɑ̃ dɛ̃ɡ
alɔ̃z- i kə tu lə mɔ̃də bʁylə sa buʁsə
kə tu lə mɔ̃də pɥisə ale fεʁə sε kuʁsə
mwa ʒə sɥi dɔnœʁ də ləsɔ̃, aplike lε
kaʁtje sɑ̃ dɔmisilə paʁfwa, ty kɔnε
pʁoʃɛ̃ mɔ̃də ki a ɑ̃vi də ʁɔmɑ̃tismə
il nə fo plys pɑ̃se də la fʁɑ̃sə aʁʃajsmə
ʒə kʁwaz- ɑ̃ lamuʁ də vivʁə e lamuʁ dynə amə
nɔtʁə damə, ale puʁ diminɥe sε flamə
fo tʁavaje avεk plεziʁ puʁ ɡaɲe plys
il fo kə nuz- aʁεsjɔ̃ də kɔ̃sɔme plys
tuʒuʁz- ɑ̃n- ivεʁ ki ʁapʁoʃə də lɑ̃fe
mɛ̃tənɑ̃, nuz- e no desɑ̃dɑ̃ fəʁɔ̃ lεʁ
medamə, mesjœʁ nə vu lεse pa abatʁə
a sε satanik ʒɑ̃ ki εme kɔ̃batʁə
sove sɔ̃ pεi sε ʒystə kə də la pεnə
kaʁ lymɛ̃ ε nuʁʁi kə də sa pʁɔpʁə-εnə
sə futʁə də sə mɔ̃də kʁyεl aktɥεl
sε kilz- εme sɛ̃pləmɑ̃ lεz- ɑ̃fɑ̃z- o sjεl
viʁys sε la tʁwazjεmə ɡeʁə mɔ̃djalə
kə la la pɔpylasjɔ̃ ε ʒɔvjalə
sε dy a kozə dε paʁɑ̃, pəti bebe
il i a tεllmɑ̃ tʁo dɑ̃fɑ̃ ki nu məʁe !
si ty ɑ̃n- a ynə, ʃjalə avεk ta sœʁ
dε kuʃə kylɔtə puʁ lε pəti pepe.
kə lə djablə i ɑ̃pɔʁtə- sεllə ki sɑ̃ fute !
ta vi səʁa kuʁtə, ʁəɡaʁdə bjɛ̃ lε sjø.
la, il i a dε kɔnəʁiz- a tus lε ljø
ɔ̃ tə tʁεtəʁa, ilz- ɑ̃n- oʁɔ̃ ʁjɛ̃ a futʁə.
sə nε plys la pεnə puʁ də bo ɔʁizɔ̃
lε mutɔ̃z- εmə la syʁkɔ̃sɔmasjɔ̃ !
puʁ vivʁə bjɛ̃ sεt- εtʁə bo, debilə e kɔ̃
lε ʁwa sɔ̃ bεtə sil sə sɑ̃te patʁɔ̃ !
swaje saʒə, lε patʁɔ̃ fo bjɛ̃ lε syse
lə kɔ̃tʁεʁə ty pεʁdʁa tɔ̃ bulo, ʃuεtə.
laʁʒe e la meʃɑ̃səte ki nuz- ɑ̃bεte
dε kɔʁ vɑ̃dysz- a la tele ʁealite !
mwa ʒə di puʁkwa nuz- apʁənɔ̃z- a lekɔlə ?
lapɔkalipsə pʁoʃə dəvɑ̃ lεz- ɑ̃fe
ʒεspεʁə lɑ̃fe ε ʒystə syʁ nɔtʁə teʁə
nɔ̃, pa tu lə mɔ̃də ɔ̃ a mɑ̃ʒe dɑ̃ dε bɔl !
djø va kase la teʁə puʁ ɑ̃ fεʁə ynə otʁə
no paʁɑ̃ sɔ̃ sεz- ɑ̃fɑ̃, lεz- ɑ̃fɑ̃ də djø
sə nə sɔ̃ plys liteʁεʁə kə dε matø
lεz- ɑ̃fɑ̃z- ɛ̃tεlliʒɑ̃, də nuvoz- apotʁə.
ty ε timidə fʁɑ̃ʒɛ̃, tajə twa lε vεnə !
lε fijəz- ui etε ʒɔliz- a ynə epɔkə
kɔʁɑ̃ lə sɥisidə sεt- œ̃ movε blɔk
la tʁistεsə nε pa a ʒəte a la bεnə !
ynə aʁmə a fø, mɔʁ dɑ̃ vo maɲifik mɛ̃
dε mɛ̃ də tʁavajœʁ ki tuʃe tus no kœʁ
nɔ̃ a lotɔʁite, ʒə vø ʃɑ̃te dεz- œʁ !
mjø də buʒe lə kʁεjɔ̃ syʁ œ̃ kaləpɛ̃.
la plypaʁ də vo pytɛ̃ də ʃεf sɔ̃ dε tʁεtʁə !
lεz- inɔ̃dasjɔ̃ puʁ depɑ̃se laʁʒe
kɔʁɔnaviʁys, mwɛ̃ də vwatyʁə dε ʒɑ̃
la planεtə ɑ̃ ɡeʁi, nɔ̃ sə nε pa la fεtə !
tʁistεsə də mε paʁɑ̃ ki mεte dε kʁɔtə
o kɔ̃tənœʁ ɔ̃ mεt sa dɑ̃ lə menaʒe !
puʁ tutə lε sεzɔ̃ mwa ʒə sɥiz- ɑ̃ʁyme
pɥi mwa ʒεmə kə mε pɔtə, pa la ʒyʒɔtə !
alɔ̃ lεz- ɔmə kʁjɔ̃ tus lε fis də pytə !
tɑ̃ ka bʁaje si ty vøz- ui lε fis də djø !
suvɑ̃ lε nəʁɔnə sɔ̃ divize paʁ dø
no nəʁɔnə ki sɑ̃sibləmɑ̃, sə tymyltə.
leɡalite də la ʁiʃεsə ε nɔtʁə lytə
dε pɔlitisjɛ̃z- ymɛ̃ dɑ̃ leɡɔismə
nuz- abʁəvɔ̃, muvəmɑ̃ dy kapitalismə
mesjœʁ sεʁtɛ̃ nə mɑ̃ʒe pa kɔmə ta pytə !
ʒə di sɔsjete səʁε mjø sɑ̃ laʁʒe
tʁavajə, ty ɡaɲə plys, sə nε pa lə ka !
kə tɔ̃ metje ʁaʁə puʁ ɡaɲe œ̃ ɡʁo tas
εtʁə- vivɑ̃ puʁ œ̃ minimɔm də bɔ̃ sɑ̃.
sε tʁo dεspεsəz- animalə ki desεde
lεz- omo sapjɛ̃ dɑ̃ plys vʁεmɑ̃ lɔ̃tɑ̃.
plys la pεnə də fεʁə də ʒɔliz- ɑ̃fɑ̃.
bɔ̃ djø, o djø la teʁə kε sə kεllə ε lεdə !
ʒə vu mεtz- a sɑ̃ mɔ̃ dwa dɔnœʁ dɑ̃ lεz- iø
vuz- ytilize noz- iø puʁ fεʁə pləʁe
pø tεtʁə puʁ sa kə la dʁɔɡ ε fʁekɑ̃te
vu ʁiɡɔle u kwa, nɔ̃ sə nε pa œ̃ ʒø !
movεzə nɔtə, movεzə amə a tɔ̃n- ekɔlə
paʁsə kə, mɔ̃n- ɑ̃fɑ̃ ty nε pa edyke !
puʁ kə dε tʁus dy kyl nuz- εme, ʁəsɑ̃ble
avəniʁ paʁadizjakə, εtʁə ɡɔɡɔlə
bəzwɛ̃ də fyme lε siɡaʁə də kyba
vu noʁe ʒamε mε kɔ̃ɡʁatylasjɔ̃ !
ɔ̃ nuz- apʁɑ̃t- a tape syʁ dε ʒɑ̃ pa kɔ̃
ma mɔʁvə syʁ vεtəmɑ̃ distwaʁə papa !
nə plys savwaʁ kə djø ε klue syʁ la kʁwa
il i ɑ̃n- a dε nylz- ɑ̃ matz- e lɔʁtɔɡʁafə
a no vjεjesəz- ɔ̃n- oʁa tuʒuʁ kə dy taf
nə plys sə lave, ɔ̃n- oʁa tu lə tɑ̃ fʁwa !