Poème:Ton Absence, Ta Présence

Les années passent et ne se ressemblent plus,
La vie défile, mais je l’ai déjà lu,
Hier tu étais là, puis tu as disparu,
Point surpris car dans ce rêve je l’avais vu.

À six heure le téléphone sonna
Au bout du fil Jocelyne marmonna :
Maman est morte, puis elle sanglota
Et dit : Comment je vais faire, elle n’est plus là ?

Ce n’était pas possible, non je rêvais !
Je devais me réveiller, mais je ne pouvais,
Car déjà je l’étais, oui je les avais
Entendues, mais m’y résoudre je ne le pouvais.

Comment dire qu’elle me manque, comment ?
Trop ? Beaucoup ? Énormément ? Éperdument ?
Comment dire qu’elle me manque, comment ?
Les mots sont faibles, même en parlant je mens.

Je me souviens de tout, oui je n’oublie rien.
Je me rappelle de ce parfum, du tien,
L’odeur du café le matin, je me souviens.
Même nos disputes sont devenues un bien,

Que je chéri, car je n’oublierai jamais,
La femme que tu étais et qui nous aimait,
Au point de tout sacrifier si il fallait,
Car ta vie c’était nous et tous le savaient.

Il m’arrive de pleurer en pensant à toi ;
Il m’arrive de rire au dedans de moi,
En me remémorant un souvenir de toi ;
Je repense à tes belles mains, à tes beaux doigts.

Je me rappelle de tout je n’efface rien,
Tous ces souvenirs sont devenus mon bien,
Tu es partie et un jour à toi je viens.
Ceci n’est pas un poème, mais un cœur, le mien