Poème:Pardon

Je ne te vois plus ! Parles-moi mon amour pour que je puisse savoir où tu es.
Je ne t’entends plus ! cris pour que ta voix transperce l’épaisseur de la nuit
J’ai peur ! Pourquoi cette pénombre ?
Même le parfum de ton corps n’arrive plus jusqu’à moi
Je te tenais la main, pourquoi nos doigts se sont décroisés ? J’ai peur du noir.
Je ne souffre plus, je n’ai même plus cette migraine qui m’agaçait depuis ce matin.
Le silence m’entoure tel un désert de marbre glacial. Le froid me terrifie
Je ne respire plus ! où est ce fichu masque ? Et ces tubes ? Ils m’empêchaient de te prendre dans mes bras.
Ma poitrine semble vide. je n’entends plus mon cœur battre, pourtant, il battait la chamade dès que tu étais auprès de moi.
J’ai peur de la solitude mon amour.
Ho non ! je me souviens maintenant. les cris, l’hôpital, toi qui pleurais, tu disais que je n’aurai pas dû faire ça ?
Et avant, oui avant ! ! !
Tu étais là avec lui, porte des lilas, quelle ironie, ce sont tes fleurs préférées. il t’enlaçait, sa bouche contre tes lèvres ses mains au bas de tes reins. Et toi, tes doigts emmêlant ses cheveux tu riais, tu riais, tu riais… … … tu semblais heureuse.
La terre s’est écroulé sous mes pieds, plus rien n’avait d’importance, la vie ne valait plus rien.
Pourquoi vivre ? Pour qui ?
Soudain tu m’as vu en face sur l’autre quai, j’ai vu dans tes yeux la terreur, tu as compris mon intention dès que la rame arrivait.
Pardon mon amour, pardon