Poème:Je M’en Veux…

Toi, mon amie
Si je t’écris…
En mes mélancolies,
Ce n’est que pour te lire

Aux mots, qui ne savent s’entendre
Des pleurs d’une plume et d’un esprit
Qui ne se veut et se dit…
Au silence de ton petit lit

On se reconnaît, depuis…
Ces soupirs, des tristes nuits
Qui se perdent en l’ennui
Et, aux regards des nocturnes

Qui s’endorment en nos peines
Restant, et pleurant ce que je suis
Dans les lointaines perles d’une nuit
Je ne te montre que lui…

Timide amant, d’un jour…
Qui se ramène aux larmes toujours,
Je ne sais exister en l’amour
Et, en cette douce prière

Qui se naît au sourire d’un être
Perdu à l’âme de tes jours…
Et, dans les contours
D’un caresse d’amour

Au creux de ton cœur,
Je retrouve les mots d’une peur
Qui se veut et encore se pleure
Et, un jour, tu sauras qui je suis vraiment

En la foule de tes baisers, d’une enfant
Qui m’apparaît au sourire des fleurs…
Je ne peux de te lire les ombres de mes peurs
Qui se voilent en mon jeune cœur…

« Mais, je reste là, à m’oublier
Au pire et au meilleur…
Qui sait exister ailleurs
Que dans les larmes de mon cœur
Au désir d’aimer… »