Poème:Pluie Inspirante…

Le ciel fête ce soir mon spleen,
Il pleut et mon moi désertique sans la lune,
Ressent une envie étrange et féline,
D’enterrer sa peine sous ses fragiles dunes.

A quoi bon vivre sans la hanter ?
Cette allégresse au sourire innocent,
L’adorer, lui sacrifier ma bonté,
Et vivre à jamais mon désir grandiloquent.

Je la vois chaque jour devant ma porte,
Mais méchante que je suis, je la chasse,
Elle me regarde, et son âme morte,
Se laisse emporter par la brume qui passe.

Ce vent est comblé des saletés de jadis,
Des amours qui étaient sincères autrefois,
Du regret intense, le plus grand des vices,
Et l’ultime meurtrier des cœurs et des fois.

Je confesse, je suis de ces êtres,
Qui quand ils aiment, ils meurent.
Je vois la rage de mes ancêtres.
Réincarner dans mon esprit une immense peur.

Cet amour qui coule dans mes veines,
Est ma faiblesse, ma maladie.
Il m’attriste, me tue de haine,
Et fortifie au fond cet incendie.

Pluie céleste, tombe sur mon cœur,
Et libère le des toxiques souffrances,
Des souvenirs amers et du malheur,
Mais offre lui une unique chance,
De trouver dans l’Eternel son âme sœur.