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Poeme : Juste Un Essaie, On Verra Avec Le Temps



Juste Un Essaie, On Verra Avec Le Temps

Juste un essai, on verra avec le Temps.
Ils disent que ça fait mal là, juste là dans la poitrine. Mais ça fait bien plus mal que juste à cet endroit. Dans la poitrine, ça tremble, ça tremble de peur, de froid, de perte, on dirait que ça saigne par en dedans, ça se vide et, comme de l’acide, ça vient détruire tout le reste. Et puis il y a aussi tous les autres endroits. Ça prend tout le corps en entier. On voudrait s’arracher la tête tellement qu’elle est lourde et douloureuse. On voudrait ne plus penser, abattre notre cerveau, s’échapper de notre corps et ne plus y revenir avant qu’il soit complètement rétablit. C’est comme face à notre vie, on voudrait dormir, juste dormir, s’endormir et ne plus se réveiller avant que tout soit bien rentré dans son ordre normal. Nos yeux coulent tous seuls, une rage monte en nous, tellement forte, tellement grande, une rage de peine et de colère en même temps, une rage qui nous fait crisper les doigts et les mordre pour faire évacuer tout ça. On se repli sur nous-même, on se balance machinalement pour se consoler, mais ça ne marche pas, on a l’impression de tourner en rond, de rester en suspension dans un nul part, un rien du tout. Notre ventre gargouille de peine, se déchire, il nous cri sa douleur, mais on ne peut rien faire pour lui, il est aussi mal en point que nous, on ne peut l’aider. La terre et les aiguilles arrêtent de tourner devant les dernières paroles (les derniers baisers… ) , devant les bousculades d’un mal réciproque, devant tous ces mots mal dits, mal interprétés, mal pensés. Les idées et les souvenirs s’entrechoquent, se battent pour voir qui sont les plus forts, les plus imposants, ceux qui nous resterons plus tard. On souhaiterait que toute cette douleur se finisse ici, tout de suite, à cet instant précis, mais on ne sait comment la faire s’atténuer, on ne peut pas l’atténuer maintenant. Elle est encore trop forte, trop sanglante, c’est une criminelle, elle nous torture, nous plonge dans un état second, un état de noirceur face à tout ce qui nous entoure. On est seuls dans notre bulle et seuls nous avons le pouvoir de nous en extraire, mais on ne le sait pas pour le moment, on ne veut pas le savoir, on ne veut pas le croire, pour nous c’est impossible, totalement irréel. On n’accepte rien de ce qui s’est dit, même si on sait, qu’un jour, il nous faudra l’accepter. On voudrait pouvoir l’accepter, pour que tout se termine enfin, mais d’un autre côté, d’un côté plus fort, on ne veut pas l’accepter, pour rien au monde on ne veut changer ce que l’on ressent, ce que l’on a ressentit… La rupture nous condamne à un éloignement forcé, un reniement de nos sentiments. Ces sentiments si forts, si vécus intensément. La rupture nous force à les briser. Et même si on y croyait plus que tout au monde, même si c’était le centre de notre univers ces sentiments, on se voit obligé d’y renoncer. Alors, à cet instant, on n’a plus envie de rien, on a l’impression de ne plus exister, d’être réduit à plus petit qu’une poussière microscopique. Mais ce que l’on ne voit pas, c’est la porte de secours, pourtant si près de nous. Cette porte ce sont les gens et le monde qui sont autour de nous, pour nous aider, nous supporter du mieux qu’ils peuvent. Mais on ne les voit pas, on ne veut pas les voir, ni les entendrent, ni qu’ils nous touchent. On les repousse mais ils restent à graviter autour de nous. Comme la Lune autour du Soleil. Lui, il brûle, nous, nous brûlons de douleur, de colère, d’Amour insaisissable. Et puis elle, la Lune, c’est la sortie de secours, la porte vers le calme, la sérénité, la réalité. Mais cette Lune on n’en veut pas, on n’en veut pas de cette réalité, on préfère vivre dans l’irréel, le rêve, l’espoir, le faux… On préfère s’isoler et continuer de penser, même si on sait que ce n’est pas bien. On reste dans notre douleur et on saigne. On saigne de tout notre cœur, de tout notre corps, de toutes nos veines. Ces veines, qu’on avait soigneusement pris le temps de remplir de vie, de joie, de tout ce qui est bon, se vident d’un coup sec. Et paf ! On est à plat. C’est fini. Le goût de vivre est partit. Et dès qu’on sourit ou qu’on s’endort ; on se sent coupable. Coupable de sourire pendant ce drame. Et aussi coupable de se laisser voler par le sommeil. Oui, on a l’impression que le sommeil nous vole. Il nous vole à nous-même et à ce qu’on a perdu. On se dit que puisque ce ’précieux’ nous apportait tellement de choses, il doit bien y avoir d’autres ’précieux’ sur la terre. Nous y pensons, oui, nous y pensons et c’est aussi ça que tout le monde nous dit : ’Y’en a d’autres, c’est pas le seul ! ’ Nous comprenons, une peine s’atténue, un deuil se fait, mais nous ne voulons pas d’autre ’précieux’ pour le moment, nous voulons garder le nôtre, celui qu’on avait choisit, qu’on aimait, qu’on adorait, celui à qui l’on s’était attaché, avec des liens tellement forts qu’on aurait jamais cru que quelque chose serait capable de les briser. On ne peut pas s’imaginer une seule seconde être en train de penser à quelqu’un d’autre, rêver d’une autre personne, l’oublier. Et c’est ce qui nous fait plus de peine, car c’est ’Ce précieux’ qui nous demande de l’oublier. Celui à qui on aurait tout donner si il nous l’avait demander, celui pour qui on avait boycotter toutes les autres possibilités de vies, juste pour rester avec lui. C’était le seul avec qui les mots : Éternité, À Jamais et Pour Toujours commençaient à avoir du sens dans ce monde, et nous rassuraient, nous donnaient la force, le courage et surtout l’envie de continuer dans la vie. On s’était inventé des plans d’avenir, des plans de vie et ce ’précieux’ nourrissait ces espoirs, mais voilà que, du jour au lendemain, tout se détache, se défait avec une facilité telle qu’on en croit pas nos yeux, ni nos sens. On se pince, on se mord, on se frappe, mais il n’y a rien à faire, tout reste exactement pareil. C’est comme être malade… ou encore pire ! C’est comme devenir un mort-vivant. Nous faisons encore partie de ce monde, pour les autres, mais en nous-même tout est mort. Rien n’est encore bon. Nous marchons dans un monde vide de plein, éclairé de noirceur, affreusement beau et malheureusement, à notre grande peine, parfaitement bien fait. Il est bien fait ce monde, cette vie. Quoi que l’on dise, fasse ou pense, il reste bien fait. Et surtout pour ce cas de douleur immense que nous ressentons en ce moment. La vie est parfaitement bien faite, car nous guérirons un jour de cette maladie énorme, de cette douloureuse blessure. Nous guérirons car nous vivons dans le Temps, et le Temps est le seul guérisseur de cette maladie, à première fois vécue : incurable, mais pas en réalité. En réalité, dans la réalité propre, la vraie, toute cette douleur peut être anéantie par le Temps. Le Temps est fort, il mène le monde, c’est un des éléments les plus puissants. Dans ces éléments il y a aussi, en premier lieu : la Vie, puis ensuite toutes les Valeurs, dont l’Amitié et l’Amour et puis il y a aussi les Ruptures Amoureuses, qui ébranlent la vie des gens à un point tellement haut qu’ils en deviennent aveugles. Ils perdent toutes les notions des choses les plus importantes, dont l’Amitié qui est, définitivement, après maintes réflexions, beaucoup plus forte que l’Amour.
(_) Fleur-de-Lys. . en O (_)
Flo Leclerc

PostScriptum

En Suspension Coupure forcée, c’est à ça que je suis condamnée. . . mais pour combien de temps ?


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Poème en Phonétique

ʒystə œ̃n- esε, ɔ̃ veʁa avεk lə tɑ̃.
il dize kə sa fε mal la, ʒystə la dɑ̃ la pwatʁinə. mε sa fε bjɛ̃ plys mal kə ʒystə a sεt ɑ̃dʁwa. dɑ̃ la pwatʁinə, sa tʁɑ̃blə, sa tʁɑ̃blə də pœʁ, də fʁwa, də pεʁtə, ɔ̃ diʁε kə sa sεɲə paʁ ɑ̃ dədɑ̃, sa sə vidə e, kɔmə də lasidə, sa vjɛ̃ detʁɥiʁə tu lə ʁεstə. e pɥiz- il i a osi tus lεz- otʁəz- ɑ̃dʁwa. sa pʁɑ̃ tu lə kɔʁz- ɑ̃n- ɑ̃tje. ɔ̃ vudʁε saʁaʃe la tεtə tεllmɑ̃ kεllə ε luʁdə e duluʁøzə. ɔ̃ vudʁε nə plys pɑ̃se, abatʁə nɔtʁə sεʁvo, seʃape də nɔtʁə kɔʁz- e nə plysz- i ʁəvəniʁ avɑ̃ kil swa kɔ̃plεtəmɑ̃ ʁetabli. sε kɔmə fasə a nɔtʁə vi, ɔ̃ vudʁε dɔʁmiʁ, ʒystə dɔʁmiʁ, sɑ̃dɔʁmiʁ e nə plys sə ʁevεje avɑ̃ kə tu swa bjɛ̃ ʁɑ̃tʁe dɑ̃ sɔ̃n- ɔʁdʁə nɔʁmal. noz- iø kule tus səl, ynə ʁaʒə mɔ̃tə ɑ̃ nu, tεllmɑ̃ fɔʁtə, tεllmɑ̃ ɡʁɑ̃də, ynə ʁaʒə də pεnə e də kɔlεʁə ɑ̃ mεmə tɑ̃, ynə ʁaʒə ki nu fε kʁispe lε dwaz- e lε mɔʁdʁə puʁ fεʁə evakɥe tu sa. ɔ̃ sə ʁəpli syʁ nu mεmə, ɔ̃ sə balɑ̃sə maʃinaləmɑ̃ puʁ sə kɔ̃sɔle, mε sa nə maʁʃə pa, ɔ̃n- a lɛ̃pʁesjɔ̃ də tuʁne ɑ̃ ʁɔ̃, də ʁεste ɑ̃ syspɑ̃sjɔ̃ dɑ̃z- œ̃ nyl paʁ, œ̃ ʁjɛ̃ dy tu. nɔtʁə vɑ̃tʁə ɡaʁɡujə də pεnə, sə deʃiʁə, il nu kʁi sa dulœʁ, mεz- ɔ̃ nə pø ʁjɛ̃ fεʁə puʁ lɥi, il εt- osi mal ɑ̃ pwɛ̃ kə nu, ɔ̃ nə pø lεde. la teʁə e lεz- εɡɥjəz- aʁεte də tuʁne dəvɑ̃ lε dεʁnjεʁə paʁɔləs (ləs dεʁnje bεze… ) , dəvɑ̃ lε buskyladə dœ̃ mal ʁesipʁɔkə, dəvɑ̃ tus sε mo mal di, mal ɛ̃tεʁpʁete, mal pɑ̃se. lεz- idez- e lε suvəniʁ sɑ̃tʁəʃɔke, sə bate puʁ vwaʁ ki sɔ̃ lε plys fɔʁ, lε plysz- ɛ̃pozɑ̃, sø ki nu ʁεstəʁɔ̃ plys taʁ. ɔ̃ suεtəʁε kə tutə sεtə dulœʁ sə finisə isi, tu də sɥitə, a sεt ɛ̃stɑ̃ pʁesi, mεz- ɔ̃ nə sε kɔmɑ̃ la fεʁə satenɥe, ɔ̃ nə pø pa latenɥe mɛ̃tənɑ̃. εllə εt- ɑ̃kɔʁə tʁo fɔʁtə, tʁo sɑ̃ɡlɑ̃tə, sεt- ynə kʁiminεllə, εllə nu tɔʁtyʁə, nu plɔ̃ʒə dɑ̃z- œ̃n- eta səɡɔ̃, œ̃n- eta də nwaʁsœʁ fasə a tu sə ki nuz- ɑ̃tuʁə. ɔ̃n- ε səl dɑ̃ nɔtʁə bylə e səl nuz- avɔ̃ lə puvwaʁ də nuz- ɑ̃n- εkstʁεʁə, mεz- ɔ̃ nə lə sε pa puʁ lə mɔmɑ̃, ɔ̃ nə vø pa lə savwaʁ, ɔ̃ nə vø pa lə kʁwaʁə, puʁ nu sεt- ɛ̃pɔsiblə, tɔtaləmɑ̃ iʁeεl. ɔ̃ naksεptə ʁjɛ̃ də sə ki sε di, mεmə si ɔ̃ sε, kœ̃ ʒuʁ, il nu fodʁa laksεpte. ɔ̃ vudʁε puvwaʁ laksεpte, puʁ kə tu sə tεʁminə ɑ̃fɛ̃, mε dœ̃n- otʁə kote, dœ̃ kote plys fɔʁ, ɔ̃ nə vø pa laksεpte, puʁ ʁjɛ̃ o mɔ̃də ɔ̃ nə vø ʃɑ̃ʒe sə kə lɔ̃ ʁəse, sə kə lɔ̃n- a ʁəsɑ̃ti… la ʁyptyʁə nu kɔ̃damnə a œ̃n- elwaɲəmɑ̃ fɔʁse, œ̃ ʁənimɑ̃ də no sɑ̃timɑ̃. sε sɑ̃timɑ̃ si fɔʁ, si vekysz- ɛ̃tɑ̃semɑ̃. la ʁyptyʁə nu fɔʁsə a lε bʁize. e mεmə si ɔ̃n- i kʁwajε plys kə tut- o mɔ̃də, mεmə si setε lə sɑ̃tʁə də nɔtʁə ynive sε sɑ̃timɑ̃, ɔ̃ sə vwa ɔbliʒe di ʁənɔ̃se. alɔʁ, a sεt ɛ̃stɑ̃, ɔ̃ na plysz- ɑ̃vi də ʁjɛ̃, ɔ̃n- a lɛ̃pʁesjɔ̃ də nə plysz- εɡziste, dεtʁə ʁedɥi a plys pəti kynə pusjεʁə mikʁɔskɔpikə. mε sə kə lɔ̃ nə vwa pa, sε la pɔʁtə də səkuʁ, puʁtɑ̃ si pʁε də nu. sεtə pɔʁtə sə sɔ̃ lε ʒɑ̃z- e lə mɔ̃də ki sɔ̃t- otuʁ də nu, puʁ nuz- εde, nu sypɔʁte dy mjø kil pəve. mεz- ɔ̃ nə lε vwa pa, ɔ̃ nə vø pa lε vwaʁ, ni lεz- ɑ̃tɑ̃dʁe, ni kil nu tuʃe. ɔ̃ lε ʁəpusə mεz- il ʁεste a ɡʁavite otuʁ də nu. kɔmə la lynə otuʁ dy sɔlεj. lɥi, il bʁylə, nu, nu bʁylɔ̃ də dulœʁ, də kɔlεʁə, damuʁ ɛ̃sεzisablə. e pɥiz- εllə, la lynə, sε la sɔʁti də səkuʁ, la pɔʁtə vεʁ lə kalmə, la seʁenite, la ʁealite. mε sεtə lynə ɔ̃ nɑ̃ vø pa, ɔ̃ nɑ̃ vø pa də sεtə ʁealite, ɔ̃ pʁefεʁə vivʁə dɑ̃ liʁeεl, lə ʁεvə, lεspwaʁ, lə fo… ɔ̃ pʁefεʁə sizɔle e kɔ̃tinɥe də pɑ̃se, mεmə si ɔ̃ sε kə sə nε pa bjɛ̃. ɔ̃ ʁεstə dɑ̃ nɔtʁə dulœʁ e ɔ̃ sεɲə. ɔ̃ sεɲə də tu nɔtʁə kœʁ, də tu nɔtʁə kɔʁ, də tutə no vεnə. sε vεnə, kɔ̃n- avε swaɲøzəmɑ̃ pʁi lə tɑ̃ də ʁɑ̃pliʁ də vi, də ʒwa, də tu sə ki ε bɔ̃, sə vide dœ̃ ku sεk. e paf ! ɔ̃n- εt- a pla. sε fini. lə ɡu də vivʁə ε paʁti. e dε kɔ̃ suʁi u kɔ̃ sɑ̃dɔʁ, ɔ̃ sə sɑ̃ kupablə. kupablə də suʁiʁə pɑ̃dɑ̃ sə dʁamə. e osi kupablə də sə lεse vɔle paʁ lə sɔmεj. ui, ɔ̃n- a lɛ̃pʁesjɔ̃ kə lə sɔmεj nu vɔlə. il nu vɔlə a nu mεmə e a sə kɔ̃n- a pεʁdy. ɔ̃ sə di kə pɥiskə səpʁesjøksnuz- apɔʁtε tεllmɑ̃ də ʃozə, il dwa bjɛ̃ i avwaʁ dotʁəspʁesjøkssyʁ la teʁə. nuz- i pɑ̃sɔ̃, ui, nuz- i pɑ̃sɔ̃z- e sεt- osi sa kə tu lə mɔ̃də nu di : iɑ̃n- a dotʁə, sε pa lə səl ! nu kɔ̃pʁənɔ̃, ynə pεnə satenɥ, œ̃ dəj sə fε, mε nu nə vulɔ̃ pa dotʁəpʁesjøkspuʁ lə mɔmɑ̃, nu vulɔ̃ ɡaʁde lə notʁə, səlɥi kɔ̃n- avε ʃwazi, kɔ̃n- εmε, kɔ̃n- adɔʁε, səlɥi a ki lɔ̃ setε ataʃe, avεk dε ljɛ̃ tεllmɑ̃ fɔʁ kɔ̃n- oʁε ʒamε kʁy kə kεlkə ʃozə səʁε kapablə də lε bʁize. ɔ̃ nə pø pa simaʒine ynə sələ səɡɔ̃də εtʁə ɑ̃ tʁɛ̃ də pɑ̃se a kεlkœ̃ dotʁə, ʁεve dynə otʁə pεʁsɔnə, lublje. e sε sə ki nu fε plys də pεnə, kaʁ sεstsə pʁesjøkski nu dəmɑ̃də də lublje. səlɥi a ki ɔ̃n- oʁε tu dɔne si il nu lavε dəmɑ̃de, səlɥi puʁ ki ɔ̃n- avε bwakɔte tutə lεz- otʁə- pɔsibilite də vi, ʒystə puʁ ʁεste avεk lɥi. setε lə səl avεk ki lε mo : etεʁnite, a ʒamεz- e puʁ tuʒuʁ kɔmɑ̃sε a avwaʁ dy sɑ̃s dɑ̃ sə mɔ̃də, e nu ʁasyʁε, nu dɔnε la fɔʁsə, lə kuʁaʒə e syʁtu lɑ̃vi də kɔ̃tinɥe dɑ̃ la vi. ɔ̃ setε ɛ̃vɑ̃te dε plɑ̃ davəniʁ, dε plɑ̃ də vi e səpʁesjøksnuʁʁisε sεz- εspwaʁ, mε vwala kə, dy ʒuʁ o lɑ̃dəmɛ̃, tu sə detaʃə, sə defε avεk ynə fasilite tεllə kɔ̃n- ɑ̃ kʁwa pa noz- iø, ni no sɑ̃s. ɔ̃ sə pɛ̃sə, ɔ̃ sə mɔʁ, ɔ̃ sə fʁapə, mεz- il ni a ʁjɛ̃ a fεʁə, tu ʁεstə εɡzaktəmɑ̃ paʁεj. sε kɔmə εtʁə maladə… u ɑ̃kɔʁə piʁə ! sε kɔmə dəvəniʁ œ̃ mɔʁ vivɑ̃. nu fəzɔ̃z- ɑ̃kɔʁə paʁti də sə mɔ̃də, puʁ lεz- otʁə, mεz- ɑ̃ nu mεmə tut- ε mɔʁ. ʁjɛ̃ nεt- ɑ̃kɔʁə bɔ̃. nu maʁʃɔ̃ dɑ̃z- œ̃ mɔ̃də vidə də plɛ̃, eklεʁe də nwaʁsœʁ, afʁøzəmɑ̃ bo e maləʁøzəmɑ̃, a nɔtʁə ɡʁɑ̃də pεnə, paʁfεtəmɑ̃ bjɛ̃ fε. il ε bjɛ̃ fε sə mɔ̃də, sεtə vi. kwa kə lɔ̃ dizə, fasə u pɑ̃sə, il ʁεstə bjɛ̃ fε. e syʁtu puʁ sə ka də dulœʁ imɑ̃sə kə nu ʁəsɑ̃tɔ̃z- ɑ̃ sə mɔmɑ̃. la vi ε paʁfεtəmɑ̃ bjɛ̃ fεtə, kaʁ nu ɡeʁiʁɔ̃z- œ̃ ʒuʁ də sεtə maladi enɔʁmə, də sεtə duluʁøzə blesyʁə. nu ɡeʁiʁɔ̃ kaʁ nu vivɔ̃ dɑ̃ lə tɑ̃, e lə tɑ̃z- ε lə səl ɡeʁisœʁ də sεtə maladi, a pʁəmjεʁə fwa vekɥ : ɛ̃kyʁablə, mε pa ɑ̃ ʁealite. ɑ̃ ʁealite, dɑ̃ la ʁealite pʁɔpʁə, la vʁε, tutə sεtə dulœʁ pø εtʁə aneɑ̃ti paʁ lə tɑ̃. lə tɑ̃z- ε fɔʁ, il mεnə lə mɔ̃də, sεt- œ̃ dεz- elemɑ̃ lε plys pɥisɑ̃. dɑ̃ sεz- elemɑ̃z- il i a osi, ɑ̃ pʁəmje ljø : la vi, pɥiz- ɑ̃sɥitə tutə lε valœʁ, dɔ̃ lamitje e lamuʁ e pɥiz- il i a osi lε ʁyptyʁəz- amuʁøzə, ki ebʁɑ̃le la vi dε ʒɑ̃z- a œ̃ pwɛ̃ tεllmɑ̃-o kilz- ɑ̃ dəvjεne avøɡlə. il pεʁde tutə lε nɔsjɔ̃ dε ʃozə lε plysz- ɛ̃pɔʁtɑ̃tə, dɔ̃ lamitje ki ε, definitivəmɑ̃, apʁε mɛ̃tə ʁeflεksjɔ̃, boku plys fɔʁtə kə lamuʁ.
(asteʁiskə suliɲe asteʁiskə) flœʁ də lis. ɑ̃n- ɔ (asteʁiskə suliɲe asteʁiskə)