Poème:Marine

Voila un peu plus d’un mois,
Que tu nous à quitté,
Mais pour tes proches et moi,
Sa nous paraît être une éternité.
Septembre arrive, un appel,
Ta sœur veut me voir,
La douleur revient, telle une piqure de rappelle,
La revoir signifie, à travers elle, te revoir.
Ce qui se passa ce mardi,
Je ne peu l’expliquer,
Comme si commençait une nouvelle vie,
Même si dans mon cœur tu es resté.
Partager notre peine,
L’un et l’autre, Se soutenir,
Faire disparaitre notre haine,
Comment pouvons-nous y parvenir.
Les jours passant,
Le temps s’égrainant,
Tous les deux, nous rapprochant,
Un chemin à nous s’ouvrant.
Comme chaque semaine,
Sur Paris tu reparti,
Comme à ton habitude, sereine,
Laissant derrière toi ta vie.
Quand de ton accident,
Ton père au courant, me mit,
Contre les larmes luttant,
Ma vie avec toi en accélérer je vis.
La mort de toi s’empara,
Me laissant seul une fois encore,
Mon cœur à cette nouvelle se transperça,
Une lame traversant de part en part mon corps.
Les jours passent,
Mais, ma peine ne s’efface,
Aucun remède n’est efficace,
Car celle-ci est tenace.
Sans cesse, depuis des questions je me pose,
Des hypothèses, Je ne peu que fournir,
Car l’amour est comme une rose,
A la fois douce et piquante.
Peut-être, triste t’ai-je rendu,
Peut-être, méchant ai-je été,
Peut-être, heureuse te rendre je n’ai su,
A aucune de ces questions, de répondre je ne saurai.
Etaient là, Certains de mes amis,
Lorsque j’en avais besoin,
Mais certains de ces amis,
M’ont laissé seul sur mon chemin.
Une amie, plus particulièrement,
A su me soutenir,
Même avec le temps,
Elle à su me refaire sourire.
Et moi, pour seul remerciement,
Je n’ai su que lui gâcher sa vie,
Comme habituellement,
De rendre, je n’ai réussi.
Sans le savoir, de ses véritables amis,
Elle c’est éloigner,
Mais tout cela est bientôt fini,
Vers son bonheur elle va s’envoler.
Et pour moi, la vie continuera,
Ou, peut-être que tout s’arrêtera,
Et que tout le monde heureux vivra,
Et que je pourrai un jour vous serrer dans mes bras.