Poème:Une Inquiétante Civilisation

Une inquiétante civilisation
(Notre monde « s’endort » il faut qu’il se réveille)
Il n’est de jours sans observer de multiples disfonctionnements
Dans notre planétaire environnement
Les hommes semblent dans leur aveuglement lancés dans une redoutable perdition
« L’extermination de l’humanité par elle-même ou la destruction de la planète »
Qu’on en juge
En dépit d’îlots d’espoirs une pauvre résistance à l’inconséquence largement distribuée
La richesse insolente des Etats des privilégiés leurs deniers parfois dans des asiles dissimulés
Un abîme de pauvreté
Des hommes désœuvrés des enfants exploités martyrisés
Enrôlés dans les armées
Sur leurs frêles épaules une arme en bandoulière
Les temps modernes à l’œuvre de l’indicible misère
Ils clament leur tristesse malheureux affamés
Ils ont les yeux hagards et le ventre gonflé
Ils sont là plantés sur d’immondes déchetteries surplus d’une intolérable abondance
Le gaspillage des nations privilégiées
Devant tant de pénurie ils triturent les déchets
Ils sont sales et guenilleux
Et ils n’ont d’autre espoir que de demeurer gueux
D’autres au grand dam de leurs parents
Quittent l’école pour le travail dans les champs
Ils sont la main-d’œuvre gratuite pour du tabac le ramassage éhonté
Ils sont encore enfants
Ils vivent dans la rue
Ils vivent aussi l’enfer
Ils ne vivront pas vieux
Mais qu’importe la multinationale assure ses lamentables profits
Celle qui affirme « ne pas tolérer le travail des enfants »
Une autre honte pour notre humanité
D’autres encore sont réduits à l’esclavage
Profitant de leur jeune âge
Des familles les emploient honteusement
Ils subissent les affronts ils sont brutalisés
Supportent les sévices que l’on sait et dans les médias dénoncés
Ils sont ignoblement exploités
Certains sont expulsés ou s’échappent de leurs lieux de maltraitance
Ils s’en vont dans les rues perdre leur enfance
Ils vont au devant de tous les dangers
D’aucuns pour quelques uns d’entre eux apportent leur secours
Ils sèchent leurs pleurs atténuent leur souffrance
Leur redonnent dignité
Mais que faire du plus grand nombre par les Etats délaissés
Autre ignominie de notre brutale civilisation
Les plus faibles de nos enfants dans l’effroi plongés
Enfin ceux-là ne sont pas emprisonnés torturés ou éliminés
Dans la violence de conflits fratricides
Où l’on voit les tyrans dictateurs tortionnaires prôner les homicides
Les tueries les destructions les extraditions érigées en moyens réaffirmés
Les invasions barbares réappropriées opportunément
Les villes et les villages écrasés sous les bombes
Leurs habitants expirant sous les décombres
Ceux-là n’ont pas eu l’heur de fuir
Beaucoup porteront des prothèses le restant de leur misérable vie
Des Etat leurs responsables leurs sbires sont à l’ « ouvrage » aveuglément
Pour qu’une opposition ne vive
Il lui faut leur pouvoir conserver
Il faut sans plus de vergogne en finir
Quel que soit le prix à payer et quelles que soient les « pertes » dénoncées
Des camps de travail sont là à portée d’un oukase dans la hâte promulgué
Des rouleaux compresseurs pour l’opposant écraser
Sous l’œil indifférent desdites autorités
Des disparitions aisément organisées
Et la raison d’Etat trop souvent invoquée
Pour l’opportune dissimulation
Des Etats « voisins » en conflits larvés
Dans la provocation et les revendications
Indifférents à l’idée même d’accords pour une incontournable coopération
Installés dans leur statut par d’aucuns reconnus
Par d’autres contesté
Des Etats en déliquescence depuis de longues années
Leurs populations déplacées
Dans des camps abandonnées
Les massacres chaque jour redoutés
Les rançons en prélèvements de maigres biens obligées
Hommes femmes et enfants en otages emmenés
Des Etats où toute opposition n’a de sens
La presse jugulée
Ses auteurs enfermés souvent sans jugement condamnés
A jamais disparus
Des religieux enlevés
Des humanitaires capturés et « marchandés »
Le terrorisme institué comme support de la répression
La dislocation des collectivités
L’ « enfer sur terre installé » durablement
La propagande exacerbée moyen approprié dans le rejet des libertés
Des prix Nobel incarcérés leurs familles otages en résidence surveillée
Des avocats exilés
L’humanité humiliée
Des Etats par des potentats fous appropriés
Par d’autres dans leur déchainement furieux soutenus
Les villes sous les décombres sombrent
De la carte sont rayées
Sous les « printemps » redoutés
Apparaît la révolte des populations
La rébellion contre les libertés confisquées
Les cybers militants (es) contournent l’oppression
Le temps de l’arbitraire est désormais compté
Des Etats engagés aux intérêts opposés
La « der des ders » dans l’utopique illusion
Mais toujours les incessantes confrontations
Tant de conflits armés
Le monde dans la conduite vers l’inconnu
Des « anneaux de Gygès » l’entourent trop souvent de déplorables déviations
Pas vu pas pris dans le détournement des règlementations
Des principes mêmes des constitutions
L’interpellation des Nations
Leurs hésitations dans la coopération
Leur frein dans la recherche d’une union renforcée
Le report des propositions d’évolution des majorités
Les retards accumulés
Les motifs inavoués
Les craintes du devenir
Entre les « grands » et les « petits » les discriminations
Tant de motifs contraires à l’intérêt des partenaires de leurs populations
Dans le désordre de notre condition
Pas d’illusion
Et pourtant viendra bien le jour où la paix s’imposera sur notre planète tourmentée
La prévention des conflits pour l’heure peu entendue alors s’imposera à toute velléité
Beaucoup auront péris l’ignoble tribut à payer à la violence déchainée
« Des siècles des siècles » d’attente pour voir enfin le sourire sur le visage des enfants
Tous les enfants de la terre
Alors ainsi qu’à la marée le flot envahit les plages le bien se sera du mal emparé
A tout le moins peut-on l’espérer avant que la terre ne cesse d’exister
Que dire de nos cités
A l’abondance observée encore du plus grand nombre une déshonorante pauvreté
Pour d’aucuns la misère avérée
Ils n’ont du minimum vital que le recours aux autres plus aisés
Les restaurants bien nommés
Les centres d’accueil que les matins ils devront quitter
D’autres plus démunis ont les couloirs les trottoirs pour seul refuge de guingois aménagé
Ils sont nous dit-on maintenant des milliers
Leur nombre s’en va croissant tout au long des années
Ils sont bien souvent désemparés
Des ONG à la peine les hivers les étés interpellées
Elles n’ont de cesse de leur créer des liens d’humanité
Elles s’évertuent contre vents et marées
Tentent sans désemparer de remplir un tonneau sans fond par le Malin perforé
Comment là encore notre civilisation peut-elle continuer d’accepter semblable perversion
De par le monde nombreux (proches du milliard) connaissent semblable sous nutrition
Et pourtant dans l’inextricable pauvreté nombreuses sont les étonnantes interventions
Les humanitaires aussi toutes ces initiatives privées
Un réel réconfort devant semblable générosité
Une raison d’espérer
Que peut-on voir encore
Cette inaptitude observée des hommes à maîtriser tant de terribles dérives
A juguler les débordements en dépit de bonnes volontés
Celles des ONG celles des instances dites représentatives de la collectivité
Des Etats aux dirigeants corrompus pour le moins indifférents aux recommandations
Aux éventuelles représailles par d’autres prudemment annoncées
Des Etats préoccupés par des égoïsmes au grand jour inavouables
Ils observent les désastres immobiles ou impuissants
Ils écartent de leurs préoccupations « les tempêtes à venir »
L’intérêt supérieur de la Nation ou bien des élections programmées
« Une voix dans le désert » crie des femmes l’abominable mutilation
Il n’est pas le moindre écho pour en aide lui venir
Des universités par des projectiles sont éradiquées
Leurs occupants sous la fournaise broyés
Et l’on persévère dans les relations avec l’Etat gougeât martyrisant son peuple résigné
Par l’inouïe propagande interdit de penser
De lavage de cerveaux on continue de parler
Des populations réduites à l’esclavage
La « rééducation » par le travail dans les camps aménagés
Un jour apparaîtront de nouveaux printemps pour l’étau desserrer
La foudre pendant l’orage
Les vies mises en danger
Un nouvel espoir bien cher payé aux régimes dévoyés
L’intervention pour l’heure n’est pas encore jouable par les « rebelles » vilipendés
Les Etats alertés renforcent leur protection
En leur territoire les révoltes sont en ébullition
Les défilés les manifestations les immolations
De l’introuvable unanimité de la Communauté pour les condamner ils sont protégés
Les révoltes en leur sein sont impitoyablement réprimées
Les honteuses manipulations des constitutions
Les pogromes du passé décidément oubliés

Que dire aussi de l’air de l’eau de la terre
Leur dangereuse et inconsciente exploitation
Il faut bien assurer les besoins d’énergie et des denrées la production
(Des milliers souffrent de malnutrition)
Les épuisements de l’avenir si trop tard et davantage on y prend garde assurément
Des experts alarmistes devant les pollutions accélérées sonnent l’alerte régulièrement
« Les deux tiers des arbres dans le monde sont menacés de dépérissement »
Les usines poussent sur les forêts
Aux séculaires se substituent les palmeraies
Plus ces gros bourdons jaunes et noirs colorés
Les abeilles absentes à la floraison
Plus ce bruissement de nos insectes familiers dans l’éther printanier
La disparition des gibbons et tant d’espèces animales et végétales qu’on tente de protéger
Les nations réunies en conclaves pour s’entredéchirer
La solidarité le thème qu’il convient d’oublier
L’ignorance ou la volonté de ne pas interpréter tient lieu de réaction
Persévérer dans la redoutable inconséquence des Etats dans leurs dispositions
Devient l’ultime dérobade
L’égoïsme du plus grand nombre des Nations
Devant les propositions des conférences ad hoc d’experts désemparés
L’art du compromis à l’extrême développé
La prolongation dans de prochaines négociations comme ultime résolution
Les cyclones les ouragans tous désordres dans l’espace et le temps
Insuffisamment probants des démentis cinglants
La destruction des terres en leur surface et en leur profondeur
Leurs traitements intempestifs et incontrôlés
Les cocktails de pesticides à l’origine d’hormonaux perturbateurs
La perforation des océans et ses dangers de la raison évacués
Les multinationales à l’ouvrage pour les motiver
La résurgence des résidus espérés enfouis dans la lithosphère
« Les océans ne vont pas bien »
En leur surface et dans leur profondeur pollués
Leurs réserves halieutiques menacées
Des espèces en voie de disparition
Les squales par leurs ailerons en perdition
Les eaux de la terre épuisées
Prend de l’ampleur leur turbidité
Les sables surexploités s’en vont les berges immerger
Les déchets répandus suivent les grands courants des océans
Se concentrent dans les mers fermées
S’amoncellent en tourbillons inquiétants
Ils sont le nouveau plancton de nos poissons
Dans leur chair mercure et autres résidus ou virus l’effroi des ostréiculteurs des mytiliculteurs
Déjà est né un nouveau continent

Les mers en leurs côtes les étangs les rivières se couvrent d’un épais suaire
De bleu tournent au vert
Les multiples extractions creusent de dangereuses excavations
Au fond des océans plus de lumière
Les pôles par leur redoutable exploitation menacés
Le réchauffement observé de notre environnement à l’ordre du jour sans cesse reporté
Quand verra-t-on sur nos côtes l’ours blanc arriver sur la glace de son pergélisol séparée
Des terres maintenant apparaissent de dessous la banquise
Le blanc s’évapore pour une couleur grise
Dans nos montagnes s’étiole la renoncule des glaciers en lutte « contre les espèces d’en bas »
L’épicéa s’en va vers un avenir incertain mais redouté
Les espèces en danger « leur habitat bouleversé »
Du sous-sol précieux sous la glace resurgit de nouvelles terres à exploiter
En dépit des dangers
Les Etats riverains sont là aux aguets pour les accaparer
Les entreprises à l’œuvre pour l’opportune exploitation
La planète soumise à une nouvelle et redoutable exploration
L’air que l’on respire en quotas calculés et commercialisés
Echangés
Par nombre d’Etats les réels dangers ignorés
Prime le temps des quotidiennes réalités
Les Etats ici encore confrontés en d’étonnants droits de polluer
Pourquoi donc une telle préoccupation quant à la pérennité de notre humanité
De notre écosystème à l’utilisation usurpée
La croissance des populations les ressources inexorablement épuisées
Sommes-nous donc mal partis sur notre planète sabordée
Etrange humanité en son pari de toujours au devenir trouver une solution
Mars ne pourrait-elle être notre recours pour une extraterrestre exploitation
On peut toujours rêver dans l’immensité des galaxies même éloignées
Des exoplanètes venant à notre secours
L’ouverture sur l’infini de l’univers
Le vertige dans son observation
Enfin après tout « notre sabordage n’est pas un drame d’envergure cosmique »
Mais revenons pour l’heure sur notre bienveillante terre
Ne sombrons pas dans une destinée encore empreinte de l’aventure épique
Espérer et sans perdre de temps d’une autre civilisation la venue salvatrice
Dans l’infini des temps
Dans l’inconnu d’un devenir lointain
Durant des millénaires il y aura encore des soirs et des matins
Mais il n’est de raison d’attendre des lendemains
« Le changement climatique c’est sérieux »
Il n’est dit-on plus de temps il faut désormais agir
Pour les vivants présents pour les vivants du devenir
Que dire encore de l’endémique corruption
Nul n’en est à l’abri ni les hommes ni les nations
Tout est bon pour conserver les prébendes les pouvoirs les inavouables relations
Qu’importe des autres les réactions le temps des dérives observées assurera leur disparition
Le « minéral magique » les potions miraculeuses dangereuses sont sur les marchés
Les institutions les ont un moment reconnues
Leur intégrité suspectée
Les « experts » contestés soupçonnés dans leur indépendance
Les travailleurs de l’ombre le refuge des vilains
Les lobbyings par l’intérêt motivés au grain de leur fortune veillent opportunément
Il est tant d’imagination dans l’usurpation
Les prébendes protégées
Les petits et grands arrangements sauvegardés
Les paradis fiscaux refuges des deniers des plus aisés dans des coffres numérotés dissimulés
La vertu contre la richesse ignorée
Que dire des croyances exploitées
Leur référence dénaturée par des extrémismes exacerbés
La barbarie prônée
Les ténèbres de l’intolérance recouvrent des Nations complices
Les mausolées les temples abattus sur le sol leurs débris éparpillés
Les filles dans les écoles par l’acide aspergées
Ne sont-elles pas de l’idolâtrie la marque dans leur chair à jamais gravée
L’Inquisitions réanimée
La violence les destructions dans leur infernale exécution le quotidien des populations
L’humanité en ses femmes en ses hommes en ses enfants immolés enflammés
Des corps qui se font au milieu de la foule exploser
Un dieu approprié prétexte et motif d’exactions qu’on avait cru d’un lointain passé
Des Etats refuges des acharnés
Où l’on voit des vaccinateurs exécutés
Des universitaires emprisonnés
Ils se sont de la « loi » religieuse éloignés
La seule dans son outrance prônée
Des rafles des disparitions des mutilations pour la cause de la Divinité dénaturée
La violence pour un prosélytisme imposé
L’obscurantisme à l’encontre de l’évolution des cités
Les libertés identifiées aux seuls préceptes de la loi divine galvaudée
Régimes théocratiques contre démocraties de la laïcité
Un clergé impitoyable dans la condamnation d’une opposition dans une église exprimée
Des religieux par d’autres excommuniés
Des spiritualités en but aux inéluctables transformations des civilisations
Le droit canon réinterprété
Les déviances démultipliées
Affichées
Les conservatismes bousculés
Les autorités interpellées
Leurs hésitations dans des conciles examinées
Les démocraties en danger
Le trouble de notre évolution
Le siècle s’affiche spirituel l’assurance dit-on de son destin
Les épreuves du présent du devenir désormais engagées
Tout passe tout bouge tout se doit de changer
On ne doit plus en douter
Un jour un jour… dans les cathédrales les synagogues et les mosquées
Dans tous autres centres de prières de par le monde enfin de la violence libérés
Des hymnes seront sublimés par une humanité enfin réconciliée
Des générations auront été sacrifiées
Que dire des communautarismes
La puissance des castes ces cartels de la défense des privilèges
Ou le rassemblement pour confondre l’adversité
La préservation de la singulière identité
L’éloignement de l’usurpateur imaginé
Sacralisé par la corporation
Ils sont légions dans toutes organisations
Au sein des Etats dans la recherche quotidienne de la prééminence et de sa prolongation
Dans les partis de nos édiles les organisations syndicales les administrations toutes institutions
Ils peuvent être le recours de la personne « opprimée »
Ils s’organisent pour écarter toute volonté d’intrusion
L’élitisme contre vents et marées avec ardeur revendiqué
Le copinage honteux contre la concurrence redoutée
Et qu’importe la consanguinité
Que dire de l’immigration
La recherche des plus démunis d’une autre destinée
La pauvreté devant l’insolence de la richesse accumulée
L’exil devant l’oppression
En vagues déferlantes les immigrants fuient la pauvreté
Des populations par des potentats sans vergogne déplacées spoliées
Martyrisées
Leurs terres « récupérées »
Leur santé ignorée devant l’absence de moyens d’exercer ou bien accaparés
L’ignoble famine devant les surplus affichés ou gaspillés
Les familles séparées brisées dans leur unité
Exploitées dans leurs pérégrinations vers un eldorado imaginé
Les « requins » à l’affût dans leur marchandage de passeurs patentés
Les regroupements dans des centres d’ébergement par des grilles encerclés
Les affres de l’attente d’une annonce redoutée
Hommes femmes enfants éplorés
La honte du retour
La fin d’un périple où on a tout perdu sinon l’espoir de recommencer
Pour d’aucuns leur destinée interrompue au bord des plages ou dans l’abyme des océans
D’autres pauvres hères errent dans la ville et ses alentours
Sans logis désœuvrés efflanqués connaissent les nuits étoilées
Certains seront intégrés
Ils ne sont pas la majorité
Le trop plein des Etats leur accueil saturé
Que dire de la justice
Toute relative selon les âges les Nations et les civilisations
En notre époque tant de dérives évoquées
Trop instrumentalisée
Son indépendance soupçonnée
La concertation des nations leur organisation
A l’international des tribunaux d’exception
Les potentats poursuivis châtiés
Des échecs assurément dans la libération des tyrans
Mais aussi des exemples remarqués d’honorables réussites de notre évolution
Des échecs assurément dans la libération de tyrans
Des espoirs dans l’autorité de par le monde désormais reconnue
Des puissants dans les Etats dans leurs institutions œuvrent pour leurs machinations
Des intérêts bien compris au grand dam de la collectivité
L’étique appropriée détournée oubliée
Des magistrats interpellés
La démocratie galvaudée
L’ordre moral dénaturé
Mais l’espoir dans la durée des temps pour changer de comportement
Il faut y croire assurément
Pour changer de civilisation
Que dire de la vie en société
L’oubli des repères par les civilisations proposés
La morale oubliée appropriée
Sa singularité exacerbée prônée
De ses propres besoins l’homme en recherche de l’absolue satisfaction
Les égoïsmes en mode vie érigés
L’autonomie l’individualisme moyen d’exister dans nos sociétés « développées »
Les déréglementations inquiétantes de la modernité
Les discriminations entre l’Orient et l’Occident
Et pourtant et pourtant tous ces havres de bonté
L’espoir de contagion en dépit des réalités
Que dire de l’information
Dans nos authentiques démocraties elle relève de la Constitution
Elle donne des évènements la réalité au gré des interprétations
Elle bénéficie de puissants moyens de communication
Elle s’exonère de l’espace et du temps
Elle sait tous les contours propices aux interdictions
Elle peut être désinformation
Elle peut être bêtise et méchanceté
Elle peut être dangereuse déviation
Elle peut de l’éthique se libérer sans hésitation
Elle est des droits de l’homme soucieuse de la défense et de la protection
Elle peut être obsession
Elle peut être des régimes redoutée
Elle est souvent censurée
Elle peut catalyser l’évolution vers des renouveaux de la société
Elle paie un lourd tribut pour sa libre expression
Que dire… que dire… que dire…
Dans semblable approche où découvrir l’humanité d’une communauté dont on avait espéré
D’aucuns maintenant inspirés semblent donner l’alerte
Pour éviter la course vers notre perte
« L’ange doit pouvoir supplanter la bête »
Ils sont informés de leur science ils n’ont rien de prophètes
Seront-t-ils à temps entendus
Sera-t-elle bienvenue
Le progrès érigé en vertu
Il est bien de l’annoncer de mettre devant leurs responsabilités les autorités
Il leur faut du temps dit-on pour les profonds revirements
Alors pourquoi prolonger les délais pour lancer les prémices de la nouvelle destinée
De la protection des générations
Les enfants du devenir
D’un devenir heureux
Il faut désormais agir
Comprendre et partager de l’ennemi la souffrance
« Réanchanter le monde »
« Pour se sentir bien dans un monde comme il va »
De tous les enfants entendre les rires
De nouvelles générations dans une nouvelle civilisation
Comprendre de l’autre la culture les différences
D’accepter la liberté d’interpréter
Un nouvel épisode pour un monde plus heureux
Plus harmonieux
Ecrire un nouvel hymne à la joie
Au destin une universelle aubade
A tout le moins peut-on l’espérer
Question de réelle volonté
Il n’est en cela de chevalier errant pour battre les moulins à vent
Pour enfin imposer un autre monde
Un monde plus plaisant