Univers de poésie d'un auteur

Prose:Mon Ivresse, Mon Naufrage

A Propos de cette Prose

Mon coeur tangue pareil à un bateau sans port
C'est ma plus grande peine et avec je dois vivre.
Ô naufrage ! Ô naufrage ! hélas, c'est notre mort !
Tangue mon triste coeur comme le bateau ivre.

La Prose

Ah, je chavire, les vapeurs noires et insupportables de cette ville m’ennuient, m’offensent, m’assomment, m’empoissonnent, me blessent, me tuent ! Je n’aime pas, je déteste, je peux même dire que je hais cette ville où la routine à installer son campement. Il n’y a pas plus affligeant que les affreuses journées d’ici. Tout est toujours pareil, toujours, rien ne change, on rencontre les mêmes vieilles dans les rues puantes qui se plaignent des jeunes et qui nous racontent les mêmes histoires tout le temps. C’est toujours pareil, les mêmes boutiques, les mêmes visages, toujours la même laideur et fadeur qui émanent des immeubles si gigantesques qu’ils cachent le soleil. Rien ne se perd, mais rien ne se transforme. Je suis lassé d’arpenter les rues horriblement blafardes et banales. Lassé de ces gentilshommes qui se croisent mais ne se regardent pas, ne se voient pas, ne savent même pas qu’ils se sont croisés, et que l’autre existe. Lassé des répugnants, impurs, putréfiant parfums et du son incessant de la cloche d’église brisant le sinistre silence de cette si triste ville. Et pourtant cette ville est là où je suis né, est là où j’ai grandi, est là où mes rêves se sont construits, et mon imagination aussi. Mais voilà que mon cœur en a assez, assez de ces langueurs, de ces aigreurs, de ces douleurs qui l’emprisonnent. Assez de ces odeurs atroces de vieux vins et d’alcools forts mélangés aux vomissures. Je n’ai jamais bougé, je suis resté pendant des années dans le même lieu, et rien ! Rien de nouveau ne germe et ne pousse ici. Ce sont les mêmes petits pâtés de maisons collées l’une à l’autre. Les mêmes couleurs, même le ciel est teint toujours pareil, d’un aigre gris.
Et c’est ici que j’ai joué avec les maux qui transperçaient mon âme et me donner d’épouvantables mots de tête.

J’aurais voulu être un musicien et mettre mes émotions sur une musique langoureuse qui aurait donné le vertige. J’aurais voulu être un peintre pour rendre la vie plus belle à mes yeux. J’aurais voulu être un dessinateur pour pouvoir profiler mon monde idéal. J’aurais voulu et possiblement pu être publié. Mais peut-être ne suis-je pas fait pour ça ? Je ne sais. Mais ce qui est vraiment le plus drôle, c’est seulement quand on est sous terre que les personnes commencent à s’intéresser et à nous écouter.

Alors pour esquiver toutes ces déplorables afflictions, je me suis emprisonné, emprisonné comme les poissons dans l’eau. Je me suis emprisonné dans ma chambre, où le plafond est encore humide de mes larmes d’enfance et où le plancher sent encore l’effluve de mes colères, mes peurs et mes joies. J’attendais jusqu’à en souffrir (la souffrance est pire que la mort) l’ennui, mon grand ami et compagnon de toujours, lézardait les murs et faisait sur mon cœur des blessures et des brûlures que même l’azur ne pourrait amenuiser par sa beauté et son calme purs. Il venait me murmurer à l’oreille quelques mots impurs qui comme des lames me fissurer par-ci par-là.
Je n’ai jamais vu quelqu’un qui s’ennuyer plus que moi. Mon cœur est les ruines d’un temple grec à la gloire de la lassitude où il pleut plus que sur le monde entier. J’envie les oiseaux qui s’exilent dans les îles et les pays les plus chauds lorsque le froid arrive pour recouvrir nos têtes. Je les envie, avec leurs ailes, ils peuvent s’envoler et partir pour de grands voyages, de grandes expéditions. J’envie les anges.
Moi, pleurant, je suis cloué au sol, ma détresse me rend lourd. Et chaque jour, arrive toujours pour me tenir compagnie, l’ennui. Et chaque nuit, au bruit de grands tambours il me poursuit pendant que je cours pour le fuir, c’est mon grand ami, c’est mon grand amour.
Mon cœur s’écœure des odeurs, des couleurs coulantes dans la ville. Et comme une douleur invisible il pleure à cause des langueurs viles et indociles. Cette métropole est grande et pourtant j’étouffe.

J’envie les oiseaux qui s’exilent. Et je fais leur délirant, et pénétrant, et étonnant, et délicieux voyage chaque soir avant de plonger dans le monde des rêves. Souvent je les regarde danser sous les braises du ciel illuminer d’étoiles. Et j’imagine le bruit de la mer rougeoyante claquer ardemment ses vagues contre les rochers. Quelquefois pour m’évader de l’infâme torpeur de ma ville, je joue une musique mélancolique sur mon piano et je ferme les yeux pour imaginer dans les cieux les anges écouter ma douce berceuse. Ô les vapeurs noires et insupportables de cette ville me tuent. Mon cœur plein de lassitude traverse dans le soir les rues de cette ville fade où rien ne se perd, mais rien ne se transforme. Mon Dieu, est-ce qu’un jour mon âme sera soulagée de cette peine, l’ennui. Le monstre le plus laid et le plus immonde de cette Terre ronde. Ou alors faudra-t-il que j’attende la fin de ma vie, le grand voyage, le moment où je baisserai les rideaux rouges sur la scène pour que je sois en paix.

Je suis lassé des répugnants, impurs, putréfiant parfums et du son incessant de la cloche d’église brisant le sinistre silence de cette si triste ville. Les nuits aux impassibles immobilités charcutaient encore plus mon pauvre cœur qui était déjà bien trop meurtri et qui avait perdu plus de sang qu’il n’en avait. Le ciel est sombre et figer comme une vieille image que le temps recouvre de son manteau de poussière. Tout a été vu, tout a été parcouru, tout a été entendu, tout a été su. Cette ville qu’on dit si belle et si merveilleuse pour moi n’est rien qu’une morbide ruine. Où on ne trouve ni or pur, ni émeraude, juste des odeurs atroces de vieux vins et d’alcools forts mélangés aux vomissures. Et des rats qui gambadent dans les égouts et les rues le soir. Ah, assez de tout ça, assez de tout cet ennui qui lézarde les murs et chaque nuit au bruit de grands tambours me poursuis, assez de cette ville fade aux rues blafardes et banales, aux gigantesques immeubles, au ciel d’un aigre gris, assez. Mais il ne faut plus que je pense à cela, il faut m’exiler pour un ailleurs plus beau comme les oiseaux, car c’est ici que j’ai joué avec les maux qui transperçaient mon âme et me donner d’épouvantables mots de tête. Il ne faut plus que je m’en fasse, cela est passé, je suis déjà de l’autre côté du miroir, et sans confession.
Partage de cette Prose avec vos contacts
Poeme de Guillaume Racidet

Poète Guillaume Racidet

Guillaume Racidet a publié sur le site 141 écrits. Guillaume Racidet est membre du site depuis l'année 2017.

Syllabation De L'Écrit

Phonétique : Mon Ivresse, Mon Naufragea, ʒə ʃaviʁə, lε vapœʁ nwaʁəz- e ɛ̃sypɔʁtablə də sεtə vilə mɑ̃nɥje, mɔfɑ̃se, masɔmɑ̃, mɑ̃pwasɔne, mə blese, mə tɥe ! ʒə nεmə pa, ʒə detεstə, ʒə pø mεmə diʁə kə ʒə-ε sεtə vilə u la ʁutinə a ɛ̃stale sɔ̃ kɑ̃pəmɑ̃. il ni a pa plysz- afliʒɑ̃ kə lεz- afʁøzə ʒuʁne disi. tut- ε tuʒuʁ paʁεj, tuʒuʁ, ʁjɛ̃ nə ʃɑ̃ʒə, ɔ̃ ʁɑ̃kɔ̃tʁə lε mεmə vjεjə dɑ̃ lε ʁy pɥɑ̃tə ki sə plεɲe dε ʒənəz- e ki nu ʁakɔ̃te lε mεməz- istwaʁə tu lə tɑ̃. sε tuʒuʁ paʁεj, lε mεmə butik, lε mεmə vizaʒə, tuʒuʁ la mεmə lεdœʁ e fadœʁ ki emane dεz- iməblə si ʒiɡɑ̃tεsk kil kaʃe lə sɔlεj. ʁjɛ̃ nə sə pεʁ, mε ʁjɛ̃ nə sə tʁɑ̃sfɔʁmə. ʒə sɥi lase daʁpɑ̃te lε ʁyz- ɔʁibləmɑ̃ blafaʁdəz- e banalə. lase də sε ʒɑ̃tilʃɔmə ki sə kʁwaze mε nə sə ʁəɡaʁde pa, nə sə vwae pa, nə save mεmə pa kil sə sɔ̃ kʁwaze, e kə lotʁə εɡzistə. lase dε ʁepyɲɑ̃, ɛ̃pyʁ, pytʁefjɑ̃ paʁfœ̃z- e dy sɔ̃n- ɛ̃sesɑ̃ də la kloʃə deɡlizə bʁizɑ̃ lə sinistʁə silɑ̃sə də sεtə si tʁistə vilə. e puʁtɑ̃ sεtə vilə ε la u ʒə sɥi ne, ε la u ʒε ɡʁɑ̃di, ε la u mε ʁεvə sə sɔ̃ kɔ̃stʁɥi, e mɔ̃n- imaʒinasjɔ̃ osi. mε vwala kə mɔ̃ kœʁ ɑ̃n- a ase, ase də sε lɑ̃ɡœʁ, də sεz- εɡʁœʁ, də sε dulœʁ ki lɑ̃pʁizɔne. ase də sεz- ɔdœʁz- atʁɔsə də vjø vɛ̃z- e dalkɔl fɔʁ melɑ̃ʒez- o vɔmisyʁə. ʒə nε ʒamε buʒe, ʒə sɥi ʁεste pɑ̃dɑ̃ dεz- ane dɑ̃ lə mεmə ljø, e ʁjɛ̃ ! ʁjɛ̃ də nuvo nə ʒεʁmə e nə pusə isi. sə sɔ̃ lε mεmə pəti pate də mεzɔ̃ kɔle lynə a lotʁə. lε mεmə kulœʁ, mεmə lə sjεl ε tɛ̃ tuʒuʁ paʁεj, dœ̃n- εɡʁə ɡʁi.
e sεt- isi kə ʒε ʒue avεk lε mo ki tʁɑ̃spεʁsε mɔ̃n- amə e mə dɔne depuvɑ̃tablə mo də tεtə.

ʒoʁε vuly εtʁə œ̃ myzisjɛ̃ e mεtʁə mεz- emɔsjɔ̃ syʁ ynə myzikə lɑ̃ɡuʁøzə ki oʁε dɔne lə vεʁtiʒə. ʒoʁε vuly εtʁə œ̃ pɛ̃tʁə puʁ ʁɑ̃dʁə la vi plys bεllə a mεz- iø. ʒoʁε vuly εtʁə œ̃ desinatœʁ puʁ puvwaʁ pʁɔfile mɔ̃ mɔ̃də ideal. ʒoʁε vuly e pɔsibləmɑ̃ py εtʁə pyblje. mε pø tεtʁə nə sɥi ʒə pa fε puʁ sa ? ʒə nə sε. mε sə ki ε vʁεmɑ̃ lə plys dʁolə, sε sələmɑ̃ kɑ̃t- ɔ̃n- ε su teʁə kə lε pεʁsɔnə kɔmɑ̃se a sɛ̃teʁese e a nuz- ekute.

alɔʁ puʁ εskive tutə sε deplɔʁabləz- afliksjɔ̃, ʒə mə sɥiz- ɑ̃pʁizɔne, ɑ̃pʁizɔne kɔmə lε pwasɔ̃ dɑ̃ lo. ʒə mə sɥiz- ɑ̃pʁizɔne dɑ̃ ma ʃɑ̃bʁə, u lə plafɔ̃t- εt- ɑ̃kɔʁə ymidə də mε laʁmə- dɑ̃fɑ̃sə e u lə plɑ̃ʃe sɑ̃ ɑ̃kɔʁə leflyvə də mε kɔlεʁə, mε pœʁz- e mε ʒwa. ʒatɑ̃dε ʒyska ɑ̃ sufʁiʁ (la sufʁɑ̃sə ε piʁə kə la mɔʁt) lɑ̃nɥi, mɔ̃ ɡʁɑ̃t- ami e kɔ̃paɲɔ̃ də tuʒuʁ, lezaʁdε lε myʁz- e fəzε syʁ mɔ̃ kœʁ dε blesyʁəz- e dε bʁylyʁə kə mεmə lazyʁ nə puʁʁε amənɥize paʁ sa bote e sɔ̃ kalmə pyʁ. il vənε mə myʁmyʁe a lɔʁεjə kεlk moz- ɛ̃pyʁ ki kɔmə dε lamə mə fisyʁe paʁ si paʁ la.
ʒə nε ʒamε vy kεlkœ̃ ki sɑ̃nyie plys kə mwa. mɔ̃ kœʁ ε lε ʁɥinə dœ̃ tɑ̃plə ɡʁεk a la ɡlwaʁə də la lasitydə u il plø plys kə syʁ lə mɔ̃də ɑ̃tje. ʒɑ̃vi lεz- wazo ki sεɡzile dɑ̃ lεz- iləz- e lε pεi lε plys ʃo lɔʁskə lə fʁwa aʁivə puʁ ʁəkuvʁiʁ no tεtə. ʒə lεz- ɑ̃vi, avεk lœʁz- εlə, il pəve sɑ̃vɔle e paʁtiʁ puʁ də ɡʁɑ̃ vwajaʒə, də ɡʁɑ̃dəz- εkspedisjɔ̃. ʒɑ̃vi lεz- ɑ̃ʒə.
mwa, pləʁɑ̃, ʒə sɥi klue o sɔl, ma detʁεsə mə ʁɑ̃ luʁ. e ʃakə ʒuʁ, aʁivə tuʒuʁ puʁ mə təniʁ kɔ̃paɲi, lɑ̃nɥi. e ʃakə nɥi, o bʁɥi də ɡʁɑ̃ tɑ̃buʁz- il mə puʁsɥi pɑ̃dɑ̃ kə ʒə kuʁ puʁ lə fɥiʁ, sε mɔ̃ ɡʁɑ̃t- ami, sε mɔ̃ ɡʁɑ̃t- amuʁ.
mɔ̃ kœʁ sekeyʁə dεz- ɔdœʁ, dε kulœʁ kulɑ̃tə dɑ̃ la vilə. e kɔmə ynə dulœʁ ɛ̃viziblə il plœʁə a kozə dε lɑ̃ɡœʁ viləz- e ɛ̃dɔsilə. sεtə metʁɔpɔlə ε ɡʁɑ̃də e puʁtɑ̃ ʒetufə.

ʒɑ̃vi lεz- wazo ki sεɡzile. e ʒə fε lœʁ deliʁɑ̃, e penetʁɑ̃, e etɔnɑ̃, e delisjø vwajaʒə ʃakə swaʁ avɑ̃ də plɔ̃ʒe dɑ̃ lə mɔ̃də dε ʁεvə. suvɑ̃ ʒə lε ʁəɡaʁdə dɑ̃se su lε bʁεzə dy sjεl ilymine detwalə. e ʒimaʒinə lə bʁɥi də la mεʁ ʁuʒwajɑ̃tə klake aʁdamɑ̃ sε vaɡ kɔ̃tʁə lε ʁoʃe. kεlkəfwa puʁ mevade də lɛ̃famə tɔʁpœʁ də ma vilə, ʒə ʒu ynə myzikə melɑ̃kɔlikə syʁ mɔ̃ pjano e ʒə fεʁmə lεz- iø puʁ imaʒine dɑ̃ lε sjø lεz- ɑ̃ʒəz- ekute ma dusə bεʁsøzə. o lε vapœʁ nwaʁəz- e ɛ̃sypɔʁtablə də sεtə vilə mə tɥe. mɔ̃ kœʁ plɛ̃ də lasitydə tʁavεʁsə dɑ̃ lə swaʁ lε ʁy də sεtə vilə fadə u ʁjɛ̃ nə sə pεʁ, mε ʁjɛ̃ nə sə tʁɑ̃sfɔʁmə. mɔ̃ djø, ε sə kœ̃ ʒuʁ mɔ̃n- amə səʁa sulaʒe də sεtə pεnə, lɑ̃nɥi. lə mɔ̃stʁə lə plys lε e lə plysz- imɔ̃də də sεtə teʁə ʁɔ̃də. u alɔʁ fodʁa til kə ʒatɑ̃də la fɛ̃ də ma vi, lə ɡʁɑ̃ vwajaʒə, lə mɔmɑ̃ u ʒə bεsəʁε lε ʁido ʁuʒə syʁ la sεnə puʁ kə ʒə swaz- ɑ̃ pε.

ʒə sɥi lase dε ʁepyɲɑ̃, ɛ̃pyʁ, pytʁefjɑ̃ paʁfœ̃z- e dy sɔ̃n- ɛ̃sesɑ̃ də la kloʃə deɡlizə bʁizɑ̃ lə sinistʁə silɑ̃sə də sεtə si tʁistə vilə. lε nɥiz- oz- ɛ̃pasibləz- imɔbilite ʃaʁkytε ɑ̃kɔʁə plys mɔ̃ povʁə kœʁ ki etε deʒa bjɛ̃ tʁo məʁtʁi e ki avε pεʁdy plys də sɑ̃ kil nɑ̃n- avε. lə sjεl ε sɔ̃bʁə e fiʒe kɔmə ynə vjεjə imaʒə kə lə tɑ̃ ʁəkuvʁə də sɔ̃ mɑ̃to də pusjεʁə. tut- a ete vy, tut- a ete paʁkuʁy, tut- a ete ɑ̃tɑ̃dy, tut- a ete sy. sεtə vilə kɔ̃ di si bεllə e si mεʁvεjøzə puʁ mwa nε ʁjɛ̃ kynə mɔʁbidə ʁɥinə. u ɔ̃ nə tʁuvə ni ɔʁ pyʁ, ni eməʁodə, ʒystə dεz- ɔdœʁz- atʁɔsə də vjø vɛ̃z- e dalkɔl fɔʁ melɑ̃ʒez- o vɔmisyʁə. e dε ʁa ki ɡɑ̃bade dɑ̃ lεz- eɡuz- e lε ʁy lə swaʁ. a, ase də tu sa, ase də tu sεt ɑ̃nɥi ki lezaʁdə lε myʁz- e ʃakə nɥi o bʁɥi də ɡʁɑ̃ tɑ̃buʁ mə puʁsɥi, ase də sεtə vilə fadə o ʁy blafaʁdəz- e banalə, o ʒiɡɑ̃tεskz- iməblə, o sjεl dœ̃n- εɡʁə ɡʁi, ase. mεz- il nə fo plys kə ʒə pɑ̃sə a səla, il fo mεɡzile puʁ œ̃n- ajœʁ plys bo kɔmə lεz- wazo, kaʁ sεt- isi kə ʒε ʒue avεk lε mo ki tʁɑ̃spεʁsε mɔ̃n- amə e mə dɔne depuvɑ̃tablə mo də tεtə. il nə fo plys kə ʒə mɑ̃ fasə, səla ε pase, ʒə sɥi deʒa də lotʁə kote dy miʁwaʁ, e sɑ̃ kɔ̃fesjɔ̃.

Historique des Modifications

18/03/2018 18:33
22/12/2017 21:57
22/12/2017 20:26
03/11/2017 14:32
03/11/2017 08:15

Récompense

Coup de coeur: 1
J’aime: 0
J’aime pas: 0

Poesie sans commentaire

Commentaire poème
20/04/2024Poeme-France
En mettant un commentaire, vous pourrez exprimer sur cet écrit : votre ressenti, un encouragement, un conseil ou simplement dire que vous l'avez lu.
De plus si vous écrivez aussi sur le site, vous gagnerez des liens vers vos écrits...
Pour mettre des commentaires vous devez être membre ou poète du site. Un simple inscription suffit pour le devenir.

Prose Divers
Du 03/11/2017 06:22

L'écrit contient 1165 mots qui sont répartis dans 5 strophes.