Prose:Rêveurs Accomplis Un Cœur Au Creux De Votre Lit

Lettre ouverte
Mesdames, messieurs, enfants, adultes et toute personne qui m’écoute et me prête une attention. Avez-vous déjà rêvé ? … Non, je reformule ma question : Avez-vous déjà rêvé qu’un de vos vœux devienne réalité ? … Il est dans la nature humaine d’être un rêveur. Mais, grand nombre d’entre nous ne font que simplement rêvé. Quand ils atteignent l’âge mûr, Ils contemplent au loin leurs songes d’enfant s’envoler et mourir à l’horizon. Et tout le long de leur indolente vie pleure, et pleure de n’avoir pas élancé leur corps et accompli les folies splendides de leur cœur. Certaines personnes trop terre à terre, prosaïques vous diront qu’une vie bien rangée, bien réglée est bien plus idéale qu’une vie risquée de rêveur beaucoup trop immature. Moi, je vous dis de n’entendre que les tendres rêves qui berce votre cœur. Que les hommes et femmes qui vous affirment que ce ne sont que des délires burlesques, des illusions abracadabrantesques, des hallucinations sans nom, des désirs chimériques, ne sont que des personnes aux rêves brisés, aux larmes asséchées qui essayent de vous dissuader de tenter d’avoir la vie que vous désirez.
Pourrions-nous admirer la tour Eiffel, si Gustave ne l’avait pas rêvé ?
Pourrions-nous être ébloui par « une saison en enfer », si Rimbaud n’avait pas désiré être un poète voyant ?
Pourrions-nous être extasiés devant « la liberté guidant le peuple », si Delacroix ne l’avait pas imaginé ?
La face du monde en aurait été changé s’il n’y avait pas eut d’homme poursuivant leurs rêves. Comme vous, chers lecteurs, j’ai peur, je doute quelques fois. Mais s’il y a une chose que je sais, c’est que je n’ai pas envie de périr avec des regrets. Alors, pour ma part, j’ai décidé de suivre mes rêves et je verrais où ils me mèneront. Ne vivait pas avec des regrets, ou pire encore ne descendez pas sous terre avec des regrets, c’est bien la pire chose qui puisse vous arriver. Alors je vous offre, en ces quelques lignes, une invitation, une invitation au voyage… au voyage de vos rêves les plus fous :
Va, va là où ton corps t’enlève, où ton âme rêve, et où ton cœur se ravit. Vis où tu veux, où la verdure se lève et, virevoltante, vol… Tige tel un lit de volatile qui vogue à travers les vents revigorant. Ou bien là où les voitures dans leur vacarme rassure les individus dans leur sérénité. Là où le sévère réveil ne raillera jamais la vigueur de ton esprit rêveur. Et enfin voir ton paradis fleurir, ta vie muer en rêve, et ton rêve prendre vie.