Poeme : La Richesse D’ayiti, La Cause De Sa Pauvreté
La Richesse D’ayiti, La Cause De Sa Pauvreté
Aussi tangible est l’ennemi,
Qu’il devient invisible
Car il se déguise en ami,
Et donc nous est plus nuisible.
Pour mieux établir sur nous son hégémonie,
Dans sa quête effrénée de notre destruction à tout prix,
Il nous offre son « inconditionnel et indéfectible appui »,
Tel un cadeau d’ensorcellement et empoisonné.
L’adversaire est de taille,
Sous nos pieds, l’herbe à tout bout de champ il taille.
Le terrain est littéralement miné,
Ils nous manipulent comme des dessins animés,
Nos mines nous font grise mine,
Ils veulent s’accaparer de la dureté de notre or,
En échange des ordures de position et de la corruption.
Contre nos gisements d’or et de pétrole,
Ils ne réclament de nos dirigeants marionnettes le « pe dyòl »,
Que le honteux, crapuleux et lâche silence cerné du malheur l’auréole.
Mieux vaut avoir un ennemi déclaré,
Qu’un ami hypocrite et intéressé.
Tel est malheureusement les rapports Ayiti/Etats-Unis,
Par une histoire de trahison et d’agression dès le début unis.
Telle la métaphore des fourmis noires et rouges,
À seulement secouer le terrarium,
Notre colère les uns contre les autres ils obtiennent au maximum.
Par la diplomatie d’agression et d’imposition l’opium,
De la pauvreté, de la misère,
Du sous-développement et de l’instabilité politique
Ils nous font monter sur le podium.
Ô ces putains d’ennemies,
Qui veulent se faire passer pour nos amis.
Ils constituent nos pires ennuis !
Si je devais un livre écrire,
Je l’appellerais : « La Richesse d’Ayiti,
(Gisements aurifère et pétrolifère
Inexplorés et non exploités mais convoités) ,
La cause principale de notre pauvreté et instabilité.
La malédiction du triomphe du conte et antirévolution.
Ce sont elles, les richesses no dévoilées d’Ayiti,
Qui nous font jusque-là rater les plus grands moments
Et nos rendez-vous l’histoire.
Ce sont elles qui ont fait tomber Jean Claude Duvalier en 1986,
Et revenir environ 30 ans plus tard mourir tranquillement au pays,
En de la dictature de la dynastie duvaliériste père et fils
Soutenue durant environ trois décennies par nos » amis américains. «
Ce sont eux qui ont également évincé
Lesly François Manigat du pouvoir
Par le biais du coup d’état de la FAD’H,
Après le massacre de la Ruelle Vaillant
Dû à l’imminence du changement drastique des donnes
Au moyen des élections avortées du 29 novembre 1987.
Ce sont aussi elles qui ont provoqué les Coups d’Etat de 1991 et 2004,
Consacrant ainsi la chute de Jean Bertrand Aristide
Du pouvoir à deux reprises, sans jamais finir un mandat.
Ce sont elles la cause du démantèlement de l’Armée d’Haïti en 1994,
Et la liquidation de nos institutions porteuses à l’assiette fiscale,
Et le démentiellement de l’économie nationale.
Ce sont elles aussi la cause de la mort de Préval,
L’un des plus grandes traites que nous ayons connus à la tête du pays,
Même après qu’il ait quitté le pouvoir.
Oui, ce sont elles qui ont provoqué tout récemment,
La disparition physique de Jovenel Moïse,
Lequel avait pensé pouvoir s’échapper à la fureur des blancs,
Par la flatterie par eux de ses plus bas instincts
Et lui, pour leur avoir tout donné,
Même plus ce que ce qu’ils lui ont demandé.
En effet, c’est à cause d’elles que le pays est plongé aujourd’hui
Dans la plus grande crise humanitaire de toute son histoire,
L’exil massif des ayitiens vers des rives incertaines,
A la faveur de l’insécurité accrue,
Le démentiellement des institutions judiciaires.
Croyez-moi, nous commençons à peine à compter les cadavres
Et à fuir le pays en nombres incalculables !
Tel est le plan de démantèlement littéral et systématique du pays
En raison de toutes les richesses de notre sous-sol
Qu’ils ont déclarées leurs,
On ignore au nom de quel principe ou accord.
Que tous les Ayitiens désormais le sachent,
En plus de nos richesses,
Notre situation de misère et de pauvreté abjectes,
De marasme économique, d’analphabétisme,
De sous-développement et d’instabilité politique,
Est dû aux prouesses de 1804, comme j’aime à l’appeler,
» Cette impertinence ", l’Occident ne nous l’a jamais pardonnée,
Et ne nous le pardonnera jamais.
Ils s’assureront toujours de nous porter à nous autodétruire.
Telles les fourmis rouges et noires du terrarium
Qu’ils ne manqueront point de toujours agiter,
Parce que tout simplement nous sommes,
La Première République Noire du monde,
A la faveur de la Première et Unique lutte armée d’esclaves,
Ayant conduit à un Nouvel Etat autonome, libre, indépendant
Avec la vision implacable de grandeur et de prospérité,
Des idéaux d’internationalisme, d’humanité pour tous
De Liberté, d’Egalite et de Fraternité entre tous,
Comme jamais avant dans toute l’histoire de l’humanité.
Et la vérité reste et demeure
Qu’ils ne nous l’on jamais pardonnés,
Parce que nous sommes tout simplement nègres,
Tel qu’ils aiment fièrement à nous appeler.
Ce dont ils ne savent pas,
C’est que, de même qu’en 1804,
Ayiti a brisé les chaines de l’esclavage,
Du racisme et du colonialisme,
Par cette même ardeur et la même vertu,
Quand le moins ils ne s’y attendent,
Nous briserons celles du néocolonialisme et de l’impérialisme.
Ceux qui peuvent et veulent comprendre,
Qu’ils comprennent !
Qu’il devient invisible
Car il se déguise en ami,
Et donc nous est plus nuisible.
Pour mieux établir sur nous son hégémonie,
Dans sa quête effrénée de notre destruction à tout prix,
Il nous offre son « inconditionnel et indéfectible appui »,
Tel un cadeau d’ensorcellement et empoisonné.
L’adversaire est de taille,
Sous nos pieds, l’herbe à tout bout de champ il taille.
Le terrain est littéralement miné,
Ils nous manipulent comme des dessins animés,
Nos mines nous font grise mine,
Ils veulent s’accaparer de la dureté de notre or,
En échange des ordures de position et de la corruption.
Contre nos gisements d’or et de pétrole,
Ils ne réclament de nos dirigeants marionnettes le « pe dyòl »,
Que le honteux, crapuleux et lâche silence cerné du malheur l’auréole.
Mieux vaut avoir un ennemi déclaré,
Qu’un ami hypocrite et intéressé.
Tel est malheureusement les rapports Ayiti/Etats-Unis,
Par une histoire de trahison et d’agression dès le début unis.
Telle la métaphore des fourmis noires et rouges,
À seulement secouer le terrarium,
Notre colère les uns contre les autres ils obtiennent au maximum.
Par la diplomatie d’agression et d’imposition l’opium,
De la pauvreté, de la misère,
Du sous-développement et de l’instabilité politique
Ils nous font monter sur le podium.
Ô ces putains d’ennemies,
Qui veulent se faire passer pour nos amis.
Ils constituent nos pires ennuis !
Si je devais un livre écrire,
Je l’appellerais : « La Richesse d’Ayiti,
(Gisements aurifère et pétrolifère
Inexplorés et non exploités mais convoités) ,
La cause principale de notre pauvreté et instabilité.
La malédiction du triomphe du conte et antirévolution.
Ce sont elles, les richesses no dévoilées d’Ayiti,
Qui nous font jusque-là rater les plus grands moments
Et nos rendez-vous l’histoire.
Ce sont elles qui ont fait tomber Jean Claude Duvalier en 1986,
Et revenir environ 30 ans plus tard mourir tranquillement au pays,
En de la dictature de la dynastie duvaliériste père et fils
Soutenue durant environ trois décennies par nos » amis américains. «
Ce sont eux qui ont également évincé
Lesly François Manigat du pouvoir
Par le biais du coup d’état de la FAD’H,
Après le massacre de la Ruelle Vaillant
Dû à l’imminence du changement drastique des donnes
Au moyen des élections avortées du 29 novembre 1987.
Ce sont aussi elles qui ont provoqué les Coups d’Etat de 1991 et 2004,
Consacrant ainsi la chute de Jean Bertrand Aristide
Du pouvoir à deux reprises, sans jamais finir un mandat.
Ce sont elles la cause du démantèlement de l’Armée d’Haïti en 1994,
Et la liquidation de nos institutions porteuses à l’assiette fiscale,
Et le démentiellement de l’économie nationale.
Ce sont elles aussi la cause de la mort de Préval,
L’un des plus grandes traites que nous ayons connus à la tête du pays,
Même après qu’il ait quitté le pouvoir.
Oui, ce sont elles qui ont provoqué tout récemment,
La disparition physique de Jovenel Moïse,
Lequel avait pensé pouvoir s’échapper à la fureur des blancs,
Par la flatterie par eux de ses plus bas instincts
Et lui, pour leur avoir tout donné,
Même plus ce que ce qu’ils lui ont demandé.
En effet, c’est à cause d’elles que le pays est plongé aujourd’hui
Dans la plus grande crise humanitaire de toute son histoire,
L’exil massif des ayitiens vers des rives incertaines,
A la faveur de l’insécurité accrue,
Le démentiellement des institutions judiciaires.
Croyez-moi, nous commençons à peine à compter les cadavres
Et à fuir le pays en nombres incalculables !
Tel est le plan de démantèlement littéral et systématique du pays
En raison de toutes les richesses de notre sous-sol
Qu’ils ont déclarées leurs,
On ignore au nom de quel principe ou accord.
Que tous les Ayitiens désormais le sachent,
En plus de nos richesses,
Notre situation de misère et de pauvreté abjectes,
De marasme économique, d’analphabétisme,
De sous-développement et d’instabilité politique,
Est dû aux prouesses de 1804, comme j’aime à l’appeler,
» Cette impertinence ", l’Occident ne nous l’a jamais pardonnée,
Et ne nous le pardonnera jamais.
Ils s’assureront toujours de nous porter à nous autodétruire.
Telles les fourmis rouges et noires du terrarium
Qu’ils ne manqueront point de toujours agiter,
Parce que tout simplement nous sommes,
La Première République Noire du monde,
A la faveur de la Première et Unique lutte armée d’esclaves,
Ayant conduit à un Nouvel Etat autonome, libre, indépendant
Avec la vision implacable de grandeur et de prospérité,
Des idéaux d’internationalisme, d’humanité pour tous
De Liberté, d’Egalite et de Fraternité entre tous,
Comme jamais avant dans toute l’histoire de l’humanité.
Et la vérité reste et demeure
Qu’ils ne nous l’on jamais pardonnés,
Parce que nous sommes tout simplement nègres,
Tel qu’ils aiment fièrement à nous appeler.
Ce dont ils ne savent pas,
C’est que, de même qu’en 1804,
Ayiti a brisé les chaines de l’esclavage,
Du racisme et du colonialisme,
Par cette même ardeur et la même vertu,
Quand le moins ils ne s’y attendent,
Nous briserons celles du néocolonialisme et de l’impérialisme.
Ceux qui peuvent et veulent comprendre,
Qu’ils comprennent !
Camilingue@Yahoo.ca
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Poème en Phonétique
osi tɑ̃ʒiblə ε lεnəmi,
kil dəvjɛ̃ ɛ̃viziblə
kaʁ il sə deɡizə ɑ̃n- ami,
e dɔ̃k nuz- ε plys nɥiziblə.
puʁ mjøz- etabliʁ syʁ nu sɔ̃n- eʒemɔni,
dɑ̃ sa kεtə efʁene də nɔtʁə dεstʁyksjɔ̃ a tu pʁi,
il nuz- ɔfʁə sɔn « ɛ̃kɔ̃disjɔnεl e ɛ̃defεktiblə apɥi »,
tεl œ̃ kado dɑ̃sɔʁsεllmɑ̃ e ɑ̃pwazɔne.
ladvεʁsεʁə ε də tajə,
su no pje, lεʁbə a tu bu də ʃɑ̃ il tajə.
lə teʁɛ̃ ε liteʁaləmɑ̃ mine,
il nu manipyle kɔmə dε desɛ̃z- anime,
no minə nu fɔ̃ ɡʁizə minə,
il vəle sakapaʁe də la dyʁəte də nɔtʁə ɔʁ,
ɑ̃n- eʃɑ̃ʒə dεz- ɔʁdyʁə də pozisjɔ̃ e də la kɔʁypsjɔ̃.
kɔ̃tʁə no ʒizəmɑ̃ dɔʁ e də petʁɔlə,
il nə ʁeklame də no diʁiʒɑ̃ maʁjɔnεtə lə « pə dil »,
kə lə ɔ̃tø, kʁapyløz- e laʃə silɑ̃sə sεʁne dy malœʁ loʁeɔlə.
mjø vo avwaʁ œ̃n- εnəmi deklaʁe,
kœ̃n- ami ipɔkʁitə e ɛ̃teʁese.
tεl ε maləʁøzəmɑ̃ lε ʁapɔʁz- εjiti slaʃ ətaz- yni,
paʁ ynə istwaʁə də tʁaizɔ̃ e daɡʁesjɔ̃ dε lə deby yni.
tεllə la metafɔʁə dε fuʁmi nwaʁəz- e ʁuʒə,
a sələmɑ̃ səkue lə teʁaʁjɔm,
nɔtʁə kɔlεʁə lεz- œ̃ kɔ̃tʁə lεz- otʁəz- ilz- ɔptjεne o maksimɔm.
paʁ la diplɔmati daɡʁesjɔ̃ e dɛ̃pozisjɔ̃ lɔpjɔm,
də la povʁəte, də la mizεʁə,
dy su devəlɔpəmɑ̃ e də lɛ̃stabilite pɔlitikə
il nu fɔ̃ mɔ̃te syʁ lə pɔdjɔm.
o sε pytɛ̃ dεnəmi,
ki vəle sə fεʁə pase puʁ noz- ami.
il kɔ̃stitɥe no piʁəz- ɑ̃nɥi !
si ʒə dəvεz- œ̃ livʁə ekʁiʁə,
ʒə lapεllʁε : « la ʁiʃεsə dεjiti,
(ʒizəmɑ̃z- oʁifεʁə e petʁɔlifεʁə
inεksplɔʁez- e nɔ̃ εksplwate mε kɔ̃vwates) ,
la kozə pʁɛ̃sipalə də nɔtʁə povʁəte e ɛ̃stabilite.
la malediksjɔ̃ dy tʁjɔ̃fə dy kɔ̃tə e ɑ̃tiʁevɔlysjɔ̃.
sə sɔ̃t- εllə, lε ʁiʃesə no devwale dεjiti,
ki nu fɔ̃ ʒyskə la ʁate lε plys ɡʁɑ̃ mɔmɑ̃
e no ʁɑ̃de vu listwaʁə.
sə sɔ̃t- εllə ki ɔ̃ fε tɔ̃be ʒɑ̃ klodə dyvalje ɑ̃ milə nəf sɑ̃ katʁə vɛ̃- sis,
e ʁəvəniʁ ɑ̃viʁɔ̃ tʁɑ̃tə ɑ̃ plys taʁ muʁiʁ tʁɑ̃kjmɑ̃ o pεi,
ɑ̃ də la diktatyʁə də la dɛ̃asti dyvaljeʁistə pεʁə e fis
sutənɥ dyʁɑ̃ ɑ̃viʁɔ̃ tʁwa desεni paʁ nɔs » amiz- ameʁikɛ̃. «
sə sɔ̃t- ø ki ɔ̃ eɡaləmɑ̃ evɛ̃se
ləsli fʁɑ̃swa maniɡa dy puvwaʁ
paʁ lə bjε dy ku deta də la fadaʃ,
apʁε lə masakʁə də la ʁyεllə vajɑ̃
dy a liminɑ̃sə dy ʃɑ̃ʒəmɑ̃ dʁastikə dε dɔnə
o mwajɛ̃ dεz- elεksjɔ̃z- avɔʁte dy vɛ̃t- nəf nɔvɑ̃bʁə milə nəf sɑ̃ katʁə vɛ̃- sεt.
sə sɔ̃t- osi εllə ki ɔ̃ pʁɔvɔke lε ku dəta də milə nəf sɑ̃ katʁə vɛ̃- ɔ̃zə e dø milə katʁə,
kɔ̃sakʁɑ̃ ɛ̃si la ʃytə də ʒɑ̃ bεʁtʁɑ̃t- aʁistidə
dy puvwaʁ a dø ʁəpʁizə, sɑ̃ ʒamε finiʁ œ̃ mɑ̃da.
sə sɔ̃t- εllə la kozə dy demɑ̃tεləmɑ̃ də laʁme dajti ɑ̃ milə nəf sɑ̃ katʁə vɛ̃- katɔʁzə,
e la likidasjɔ̃ də noz- ɛ̃stitysjɔ̃ pɔʁtøzəz- a lasjεtə fiskalə,
e lə demɑ̃sjεllmɑ̃ də lekɔnɔmi nasjɔnalə.
sə sɔ̃t- εlləz- osi la kozə də la mɔʁ də pʁeval,
lœ̃ dε plys ɡʁɑ̃də tʁεtə kə nuz- εjɔ̃ kɔnysz- a la tεtə dy pεi,
mεmə apʁε kil ε kite lə puvwaʁ.
ui, sə sɔ̃t- εllə ki ɔ̃ pʁɔvɔke tu ʁesamɑ̃,
la dispaʁisjɔ̃ fizikə də ʒɔvənεl mɔizə,
ləkεl avε pɑ̃se puvwaʁ seʃape a la fyʁœʁ dε blɑ̃,
paʁ la flatəʁi paʁ ø də sε plys ba ɛ̃stɛ̃
e lɥi, puʁ lœʁ avwaʁ tu dɔne,
mεmə plys sə kə sə kil lɥi ɔ̃ dəmɑ̃de.
ɑ̃n- efε, sεt- a kozə dεllə kə lə pεiz- ε plɔ̃ʒe oʒuʁdɥi
dɑ̃ la plys ɡʁɑ̃də kʁizə ymanitεʁə də tutə sɔ̃n- istwaʁə,
lεɡzil masif dεz- εjisjɛ̃ vεʁ dε ʁivəz- ɛ̃sεʁtεnə,
a la favœʁ də lɛ̃sekyʁite akʁy,
lə demɑ̃sjεllmɑ̃ dεz- ɛ̃stitysjɔ̃ ʒydisjεʁə.
kʁwaje mwa, nu kɔmɑ̃sɔ̃z- a pεnə a kɔ̃te lε kadavʁə
e a fɥiʁ lə pεiz- ɑ̃ nɔ̃bʁəz- ɛ̃kalkylablə !
tεl ε lə plɑ̃ də demɑ̃tεləmɑ̃ liteʁal e sistematikə dy pεi
ɑ̃ ʁεzɔ̃ də tutə lε ʁiʃesə də nɔtʁə su sɔl
kilz- ɔ̃ deklaʁe lœʁ,
ɔ̃n- iɲɔʁə o nɔ̃ də kεl pʁɛ̃sipə u akɔʁ.
kə tus lεz- εjisjɛ̃ dezɔʁmε lə saʃe,
ɑ̃ plys də no ʁiʃesə,
nɔtʁə sitɥasjɔ̃ də mizεʁə e də povʁəte abʒεktə,
də maʁasmə ekɔnɔmikə, danalfabetismə,
də su devəlɔpəmɑ̃ e dɛ̃stabilite pɔlitikə,
ε dy o pʁuesə də milə ɥi sɑ̃ katʁə, kɔmə ʒεmə a lapəle,
» sεtə ɛ̃pεʁtinɑ̃sə", lɔksidɑ̃ nə nu la ʒamε paʁdɔne,
e nə nu lə paʁdɔnəʁa ʒamε.
il sasyʁəʁɔ̃ tuʒuʁ də nu pɔʁte a nuz- otɔdetʁɥiʁə.
tεllə lε fuʁmi ʁuʒəz- e nwaʁə dy teʁaʁjɔm
kil nə mɑ̃kəʁɔ̃ pwɛ̃ də tuʒuʁz- aʒite,
paʁsə kə tu sɛ̃pləmɑ̃ nu sɔmə,
la pʁəmjεʁə ʁepyblikə nwaʁə dy mɔ̃də,
a la favœʁ də la pʁəmjεʁə e ynikə lytə aʁme dεsklavə,
εjɑ̃ kɔ̃dɥi a œ̃ nuvεl əta otonomə, libʁə, ɛ̃depɑ̃dɑ̃
avεk la vizjɔ̃ ɛ̃plakablə də ɡʁɑ̃dœʁ e də pʁɔspeʁite,
dεz- ideo dɛ̃tεʁnasjɔnalismə, dymanite puʁ tus
də libεʁte, dəɡalitə e də fʁatεʁnite ɑ̃tʁə tus,
kɔmə ʒamεz- avɑ̃ dɑ̃ tutə listwaʁə də lymanite.
e la veʁite ʁεstə e dəməʁə
kil nə nu lɔ̃ ʒamε paʁdɔne,
paʁsə kə nu sɔmə tu sɛ̃pləmɑ̃ nεɡʁə,
tεl kilz- εme fjεʁəmɑ̃ a nuz- apəle.
sə dɔ̃ il nə save pa,
sε kə, də mεmə kɑ̃ milə ɥi sɑ̃ katʁə,
εjiti a bʁize lε ʃεnə də lεsklavaʒə,
dy ʁasismə e dy kɔlɔnjalismə,
paʁ sεtə mεmə aʁdœʁ e la mεmə vεʁty,
kɑ̃ lə mwɛ̃z- il nə si atɑ̃de,
nu bʁizəʁɔ̃ sεllə dy neɔkɔlɔnjalismə e də lɛ̃peʁjalismə.
sø ki pəve e vəle kɔ̃pʁɑ̃dʁə,
kil kɔ̃pʁεne !
kil dəvjɛ̃ ɛ̃viziblə
kaʁ il sə deɡizə ɑ̃n- ami,
e dɔ̃k nuz- ε plys nɥiziblə.
puʁ mjøz- etabliʁ syʁ nu sɔ̃n- eʒemɔni,
dɑ̃ sa kεtə efʁene də nɔtʁə dεstʁyksjɔ̃ a tu pʁi,
il nuz- ɔfʁə sɔn « ɛ̃kɔ̃disjɔnεl e ɛ̃defεktiblə apɥi »,
tεl œ̃ kado dɑ̃sɔʁsεllmɑ̃ e ɑ̃pwazɔne.
ladvεʁsεʁə ε də tajə,
su no pje, lεʁbə a tu bu də ʃɑ̃ il tajə.
lə teʁɛ̃ ε liteʁaləmɑ̃ mine,
il nu manipyle kɔmə dε desɛ̃z- anime,
no minə nu fɔ̃ ɡʁizə minə,
il vəle sakapaʁe də la dyʁəte də nɔtʁə ɔʁ,
ɑ̃n- eʃɑ̃ʒə dεz- ɔʁdyʁə də pozisjɔ̃ e də la kɔʁypsjɔ̃.
kɔ̃tʁə no ʒizəmɑ̃ dɔʁ e də petʁɔlə,
il nə ʁeklame də no diʁiʒɑ̃ maʁjɔnεtə lə « pə dil »,
kə lə ɔ̃tø, kʁapyløz- e laʃə silɑ̃sə sεʁne dy malœʁ loʁeɔlə.
mjø vo avwaʁ œ̃n- εnəmi deklaʁe,
kœ̃n- ami ipɔkʁitə e ɛ̃teʁese.
tεl ε maləʁøzəmɑ̃ lε ʁapɔʁz- εjiti slaʃ ətaz- yni,
paʁ ynə istwaʁə də tʁaizɔ̃ e daɡʁesjɔ̃ dε lə deby yni.
tεllə la metafɔʁə dε fuʁmi nwaʁəz- e ʁuʒə,
a sələmɑ̃ səkue lə teʁaʁjɔm,
nɔtʁə kɔlεʁə lεz- œ̃ kɔ̃tʁə lεz- otʁəz- ilz- ɔptjεne o maksimɔm.
paʁ la diplɔmati daɡʁesjɔ̃ e dɛ̃pozisjɔ̃ lɔpjɔm,
də la povʁəte, də la mizεʁə,
dy su devəlɔpəmɑ̃ e də lɛ̃stabilite pɔlitikə
il nu fɔ̃ mɔ̃te syʁ lə pɔdjɔm.
o sε pytɛ̃ dεnəmi,
ki vəle sə fεʁə pase puʁ noz- ami.
il kɔ̃stitɥe no piʁəz- ɑ̃nɥi !
si ʒə dəvεz- œ̃ livʁə ekʁiʁə,
ʒə lapεllʁε : « la ʁiʃεsə dεjiti,
(ʒizəmɑ̃z- oʁifεʁə e petʁɔlifεʁə
inεksplɔʁez- e nɔ̃ εksplwate mε kɔ̃vwates) ,
la kozə pʁɛ̃sipalə də nɔtʁə povʁəte e ɛ̃stabilite.
la malediksjɔ̃ dy tʁjɔ̃fə dy kɔ̃tə e ɑ̃tiʁevɔlysjɔ̃.
sə sɔ̃t- εllə, lε ʁiʃesə no devwale dεjiti,
ki nu fɔ̃ ʒyskə la ʁate lε plys ɡʁɑ̃ mɔmɑ̃
e no ʁɑ̃de vu listwaʁə.
sə sɔ̃t- εllə ki ɔ̃ fε tɔ̃be ʒɑ̃ klodə dyvalje ɑ̃ milə nəf sɑ̃ katʁə vɛ̃- sis,
e ʁəvəniʁ ɑ̃viʁɔ̃ tʁɑ̃tə ɑ̃ plys taʁ muʁiʁ tʁɑ̃kjmɑ̃ o pεi,
ɑ̃ də la diktatyʁə də la dɛ̃asti dyvaljeʁistə pεʁə e fis
sutənɥ dyʁɑ̃ ɑ̃viʁɔ̃ tʁwa desεni paʁ nɔs » amiz- ameʁikɛ̃. «
sə sɔ̃t- ø ki ɔ̃ eɡaləmɑ̃ evɛ̃se
ləsli fʁɑ̃swa maniɡa dy puvwaʁ
paʁ lə bjε dy ku deta də la fadaʃ,
apʁε lə masakʁə də la ʁyεllə vajɑ̃
dy a liminɑ̃sə dy ʃɑ̃ʒəmɑ̃ dʁastikə dε dɔnə
o mwajɛ̃ dεz- elεksjɔ̃z- avɔʁte dy vɛ̃t- nəf nɔvɑ̃bʁə milə nəf sɑ̃ katʁə vɛ̃- sεt.
sə sɔ̃t- osi εllə ki ɔ̃ pʁɔvɔke lε ku dəta də milə nəf sɑ̃ katʁə vɛ̃- ɔ̃zə e dø milə katʁə,
kɔ̃sakʁɑ̃ ɛ̃si la ʃytə də ʒɑ̃ bεʁtʁɑ̃t- aʁistidə
dy puvwaʁ a dø ʁəpʁizə, sɑ̃ ʒamε finiʁ œ̃ mɑ̃da.
sə sɔ̃t- εllə la kozə dy demɑ̃tεləmɑ̃ də laʁme dajti ɑ̃ milə nəf sɑ̃ katʁə vɛ̃- katɔʁzə,
e la likidasjɔ̃ də noz- ɛ̃stitysjɔ̃ pɔʁtøzəz- a lasjεtə fiskalə,
e lə demɑ̃sjεllmɑ̃ də lekɔnɔmi nasjɔnalə.
sə sɔ̃t- εlləz- osi la kozə də la mɔʁ də pʁeval,
lœ̃ dε plys ɡʁɑ̃də tʁεtə kə nuz- εjɔ̃ kɔnysz- a la tεtə dy pεi,
mεmə apʁε kil ε kite lə puvwaʁ.
ui, sə sɔ̃t- εllə ki ɔ̃ pʁɔvɔke tu ʁesamɑ̃,
la dispaʁisjɔ̃ fizikə də ʒɔvənεl mɔizə,
ləkεl avε pɑ̃se puvwaʁ seʃape a la fyʁœʁ dε blɑ̃,
paʁ la flatəʁi paʁ ø də sε plys ba ɛ̃stɛ̃
e lɥi, puʁ lœʁ avwaʁ tu dɔne,
mεmə plys sə kə sə kil lɥi ɔ̃ dəmɑ̃de.
ɑ̃n- efε, sεt- a kozə dεllə kə lə pεiz- ε plɔ̃ʒe oʒuʁdɥi
dɑ̃ la plys ɡʁɑ̃də kʁizə ymanitεʁə də tutə sɔ̃n- istwaʁə,
lεɡzil masif dεz- εjisjɛ̃ vεʁ dε ʁivəz- ɛ̃sεʁtεnə,
a la favœʁ də lɛ̃sekyʁite akʁy,
lə demɑ̃sjεllmɑ̃ dεz- ɛ̃stitysjɔ̃ ʒydisjεʁə.
kʁwaje mwa, nu kɔmɑ̃sɔ̃z- a pεnə a kɔ̃te lε kadavʁə
e a fɥiʁ lə pεiz- ɑ̃ nɔ̃bʁəz- ɛ̃kalkylablə !
tεl ε lə plɑ̃ də demɑ̃tεləmɑ̃ liteʁal e sistematikə dy pεi
ɑ̃ ʁεzɔ̃ də tutə lε ʁiʃesə də nɔtʁə su sɔl
kilz- ɔ̃ deklaʁe lœʁ,
ɔ̃n- iɲɔʁə o nɔ̃ də kεl pʁɛ̃sipə u akɔʁ.
kə tus lεz- εjisjɛ̃ dezɔʁmε lə saʃe,
ɑ̃ plys də no ʁiʃesə,
nɔtʁə sitɥasjɔ̃ də mizεʁə e də povʁəte abʒεktə,
də maʁasmə ekɔnɔmikə, danalfabetismə,
də su devəlɔpəmɑ̃ e dɛ̃stabilite pɔlitikə,
ε dy o pʁuesə də milə ɥi sɑ̃ katʁə, kɔmə ʒεmə a lapəle,
» sεtə ɛ̃pεʁtinɑ̃sə", lɔksidɑ̃ nə nu la ʒamε paʁdɔne,
e nə nu lə paʁdɔnəʁa ʒamε.
il sasyʁəʁɔ̃ tuʒuʁ də nu pɔʁte a nuz- otɔdetʁɥiʁə.
tεllə lε fuʁmi ʁuʒəz- e nwaʁə dy teʁaʁjɔm
kil nə mɑ̃kəʁɔ̃ pwɛ̃ də tuʒuʁz- aʒite,
paʁsə kə tu sɛ̃pləmɑ̃ nu sɔmə,
la pʁəmjεʁə ʁepyblikə nwaʁə dy mɔ̃də,
a la favœʁ də la pʁəmjεʁə e ynikə lytə aʁme dεsklavə,
εjɑ̃ kɔ̃dɥi a œ̃ nuvεl əta otonomə, libʁə, ɛ̃depɑ̃dɑ̃
avεk la vizjɔ̃ ɛ̃plakablə də ɡʁɑ̃dœʁ e də pʁɔspeʁite,
dεz- ideo dɛ̃tεʁnasjɔnalismə, dymanite puʁ tus
də libεʁte, dəɡalitə e də fʁatεʁnite ɑ̃tʁə tus,
kɔmə ʒamεz- avɑ̃ dɑ̃ tutə listwaʁə də lymanite.
e la veʁite ʁεstə e dəməʁə
kil nə nu lɔ̃ ʒamε paʁdɔne,
paʁsə kə nu sɔmə tu sɛ̃pləmɑ̃ nεɡʁə,
tεl kilz- εme fjεʁəmɑ̃ a nuz- apəle.
sə dɔ̃ il nə save pa,
sε kə, də mεmə kɑ̃ milə ɥi sɑ̃ katʁə,
εjiti a bʁize lε ʃεnə də lεsklavaʒə,
dy ʁasismə e dy kɔlɔnjalismə,
paʁ sεtə mεmə aʁdœʁ e la mεmə vεʁty,
kɑ̃ lə mwɛ̃z- il nə si atɑ̃de,
nu bʁizəʁɔ̃ sεllə dy neɔkɔlɔnjalismə e də lɛ̃peʁjalismə.
sø ki pəve e vəle kɔ̃pʁɑ̃dʁə,
kil kɔ̃pʁεne !