Poème:À La Dérobée

Au Logis du p’tit Canette, le 11 septembre 2023

Amarré au volant de sa belle deux-cent-cinq
Cabriolet, Grégoire entraine sa jeune épousée
Vers le typique lieu de réception où l’on trinque
Au bon breuvage qu’il met en valeur, avisé.

En ce beau samedi d’août,
Les convives sont ravis
De les accompagner, après le parvis
De l’église gothique, sans aucun doute.

Beaucoup, au cours de la solennelle cérémonie,
Revécurent à coup sûr leurs propres noces,
Heureux de se redire « oui » au fond de leurs cœurs, béni
Soit le Seigneur qui n’oublie aucun de Ses gosses.

Pour l’heure, dans un tourbillon d’enfants joyeux, la soirée va bon train,
Et chacun des mariés revoit sur les écrans,
Défiler, de sa courte vie encore, des épisodes marrants
Et ses traits de caractère gravés dans l’airain.

Bien sûr, généreux les époux songent
Parfois aux absents, dont la gentille
Chantal, qui reste bien au chaud dans l’esprit de l’époux, et replonge
Au cœur de la mémoire de toute sa vaste famille.

Le bonheur simple n’a pas d’âge,
Et s’invite quand d’aucuns
Lui ouvrent la porte, partage
Où tous vraiment ne font qu’un.

Ne boudons pas ces petits
Riens, qui, discrets pourtant, forment
Un tout, sel de la vie qui, ouvre l’appétit
D’un avenir radieux prenant déjà forme.

Merci à vous, Pauline et Grégoire,
Que votre foyer ardent, déjà porté par nos prières, brille
Aux yeux de notre monde illusoire,
Ancré sur la foi et l’exemple de vos parents qui scintillent