Poème:L’orchidoclaste !

Il n’y aura plus de larmes versées pour des chagrins insensés. Toi qui n’étais qu’attelle à mon bras, il n’en fallait pas plus pour que je ne reste pas. Je n’ai aucun regret : j’ai aimé mais la souffrance a pris le dessus, le radeau a pris l’eau et nous n’avons rien vu venir, nous n’avons jamais su tenir.

Stupide, mécréant, je te hais à présent et je vomis jusqu’aux moindres présents que tu m’as laissés comme des reliques d’un amour qui fout le camp.
Longtemps j’ai cru que tu m’aimerais sous la même lune orpheline de nos âmes désolidarisées mais tu n’étais que fétu de paille, caramel au beurre salé : arrière-goût de dégoût.

Oh bien sûr, j’ai rampé jusqu’à toi, te demandant l’opprobre que tu ne m’accordes pas. J’ai construit des murailles entre mon cœur et moi pour ma propre survie et j’ai tenté une dernière fois, le vieux remake de série B ;

Mais, puisqu’il faut se rendre à l’évidence, jeter les armes et dire adieu. Puisqu’il faut que l’espoir ternisse emportant nos doux mots dans l’Enfer, les supplices. Puisqu’il faut repartir, chevaucher à nouveau en vue de l’Idéal et vaincre ces vieux démons. Pour sûr, que tu ne donneras pas le viatique pour rendre le voyage un peu moins inutile. Oh que Diable, tant pis, je te renie et la somme des souvenirs ne causera pas le pire.

JE SUIS LIBRE, JE SUIS FEMME, JE SUIS CRUE-LLE. Adieu scélérat, je vivrais mieux sans ton ombre accrochée à mes pas !