Poème:Un Aller Sans Retour : Les Derniers Mots

Pour Marie-Christine… Voici l’héritage du mélancolique que je suis, si tu lis ce présent courriel, alors ce que je ne puis trouver vie sauve au pays de l’amour et de la romance, endroits où j’avais entamé un voyage long à la quête du remède

Alors voici, tu sauras que :
J’ai passé toute ma vie à attendre le beau temps pour enfin te prendre par la main afin de te faire voir la beauté d’un couché de soleil au temps de l’été, te faire sentir la douceur du vent qui souffle en continu chaque vendredi 15 du mois de l’an de vendange, je t’aurais fait goûter la douceur du sable fin des plages de la grande côte l’émeraude ;

Tu découvriras que, l’homme froid et indifférent que je paraissais n’était que le fruit amer de la grande déception du manque de ce que j’imaginais comme future pour notre idylle, je pouvais nous voir assis dans la pièce de gauche de la grande allée qui menait à la cheminée entrain d’écouter les douces et joyeuses mélodies de Gautier Vogel…

Ton regard je ne le fuyais pas, plutôt je fuyais l’être que je suis, car je me sentais incapable et inutile pour toi très chère, je ne pouvais pas t’apporter à la juste hauteur toute l’élégance et la splendeur que tu mérites, je n’avais qu’une seule chose à donner : L’amour. Tu m’aurais dit que tu désirais juste l’amour que j’avais à offrir, car c’est la seule chose que tu voulais, cependant, moi je n’étais pas d’une classe distinguée à l’instar de la tienne, alors c’est par là que mon voyage avait commencé, un voyage en quête de remède à l’amour passionné pour moi que tu portais au plus interne de ton cœur.

Au cours de mon voyage tu étais l’essentiel de ma raison de vivre. Voilà à présent que je vis mes derniers instants, c’est sur cette montagne que mon dernier souffle à vu mon corps rendre l’âme dans une agonie sans précédent.

Signé N. K Jean-Luc 19 avril 1956.