Poème:Dsl Chers Parents

J’ voudrais tellement savoir ce que j’ai fait,
J’ voudrais m’en aller, pour ne revenir jamais,
Vous faire comprendre comment j’ai essayé,
De faire en sorte que vous m’aimiez,
Tous les efforts que j’ai mis pour que vous soyez fiers,
Toutes les fois qu’après des engueulades, j’ voyais plus claire,
Toutes les fois où j’ me suis faite engueulé,
J’ crois pas les avoir toutes mérités,
J’aurais de loin préféré que vous me battiez,
Pour mon moral, moins dur ça l’aurait été,
J’ réussi pas à faire quelque chose de bien,
J’ai toujours l’impression que j’ fais tout ça pour rien,
J’ suis loin d’être parfaite et ça je le sais,
Mais j’ dois sûrement avoir des qualités,
Souvent j’aurais préféré mourir,
Que de savoir que j’ vous faisais souffrir,
Je sais que vous n’êtes pas vraiment heureux,
Je sais je le vois, J’ peux le lire dans vos yeux,
Mais j’ voudrais savoir pourquoi ?
Vous en avez tant après moi,
Pourquoi dans tout ce que je fais ?
Vous faites ressortir les erreurs que j’ai fait,
Grâce à vous j’ai réussi à me détester,
J’ai toujours cru que j’ méritais pas d’être aimée,
J’ réussi pas a avoir confiance en moi,
C’que les autres pensent de moi, j’ comprend pas…
Et si j’avais pas d’amis, c’était à cause de moi,
Que j’étais inférieure, que j’ méritais pas tout ça,
Vous me dites que je ne vous parle pas assez,
Mais si j’ouvre la bouche je vais encore tout gâcher,
Et si j’ me fais encore critiquer,
Je sens que les larmes vont couler,
Maintenant j’en ai plus qu’assez,
J’ crois pas pouvoir continuer à endurer sans broncher,
Un jour j’ vais finir par vous dire ma façons de penser,
Un jour vous aller devoir enfin m’écouter,
Comprendre que moi aussi j’ peux avoir des sentiments,
Que j’ai besoin de sentir que l’on m’aime de temps en temps,
De savoir que je ne vis pas pour rien,
Espérer que ça pourrait être mieux demain,
Qu’un jour peut-être allez vous comprendre,
Qu’il vous en reste tant à apprendre,
J’ai trop souvent l’impression que,
Si vous êtes malheureux c’est d’ma faute et que,
J’vous amène que du négatif, que des soucis,
J’bouffe votre temps, mais j’vous dois la vie,
Vous avez tant donné pour moi,
De nos enfants on n’a pas le choix,
Vous m’avez pas choisi, j’le comprend,
Mais vous m’avez quand même fait comme j’suis maintenant,
J’fais d’mon mieux pour que vous ne le regrettiez pas,
Mais mes efforts on dirait que vous ne les voyez pas,
J’suis tanné de tout faire c’que vous me demander,
De jamais rien réussir et d’me faire engueuler,
J’ose même pas répondre, ça sert a rien, j’veux pas,
Celle qui ne parle pas sur le bon ton, bien sur, c’est moi.
Tous c’qui arrive, toutes les fois ou ça va mal,
C’est de ma faute, vous réussissez à c’que j’me sente mal,
Vous avez qu’a me regardez pour que j’me sente coupable,
Vous m’ dites que j’ suis pa parlable,
Bien sur c’est moi le problème, Vous est parfaits,
J’voudrais m’excuser d’être l’enfant que vous avez fait,
D’être arriver comme ça et d’être incapable de vous rendre heureux,
J’voudrais tellement vous voir sourire, aimer la vie comme eux,
Et surtout ne pas me sentir coupable de toute cette tristesse,
J’pense que ça sert a rien que je reste,
J’sais même pas c’que j’fais encore ici,
J’fais que souffrir le monde, j’ai pas ma place ici,
J’voudrais ne jamais avoir exister,
Ne pas vous avoir imposer tout c’ que j’ai causer,
Vous seriez peut-etre plus heureux sans moi,
Ou peut-être que c’est plus facile de tout mettre sur moi,
Je m’excuserai a jamais d’avoir exister,
Et de n’avoir pu de vous me faire aimer…