Poème:La Chose Publique

Dans La chose publique, la voix de la république,
Se perd dans l’opaque, un silence qui complique.
Dans le cœur vibrant des rives de l’histoire,
La chose publique danse, un fragile espoir,
Elle porte nos rêves, nos luttes, nos victoires.
Mais chaque république y tisse son côté noir.

Première République, l’aube d’une ère
Liberté proclamée, mais l’ombre de la guerre
Esclaves enchaînés sur des terres lointaines,
L’égalité promise, pour quelques uns, vaine.

Deuxième République, promesse d’un droit,
Suffrage universel, pour homme, mais pourquoi ?
Ne voient-ils les femmes, les voies étouffées,
Démocratie incomplète, injustices camouflées.

Troisième République, empire d’injustices,
Colonialisme rampant, des peuples en malice.
Des terres pillées, des voix silencieuses,
La gloire d’une nation, bâtie sur des larmes versées.

Quatrième république, la quête d’une loi,
Constitution fragile, instables choix.
Des gouvernements vacillants, des crises en cascade,
Les espoirs déçus, une société en balade.

Cinquième République, aux cris d’Algérie,
Une réponse complexe à la crise et à l’oubli,
L’instabilité politique, un fardeau à porter
Les cicatrices du passé et des cœurs brisés.

Et maintenant, je regarde avec un œil amer,
Les chemins tortueux de cette chose publique,
Où l’égalité rêve et l’injustice prospère.
Les pleurs d’hier et les cris d’aujourd’hui se mêlent.

Oh, la chose publique, un mirage éphémère,
Si souvent éprouvée depuis des millénaires,
L’histoire vite tombe dans l’oublie,
Et l’on espère toujours de bâtir ensemble, une société unie

Labirin christian le 28 février 2025