Poème:Rêve De Lumière.

Le temps court
Mais il est toujours trop court,
Tandis que la Plume m’attend
Et me comprend,
Elle est ma confidente
Et la seul à contempler mes sentiments ;

Mais la Solitude m’a rattrapé
Pour faire tomber mes dernières armes
Et saigner mes plaies
Qui feront couler mes larmes ;

Mais ici, sous ses arbres, dans cette cour,
Je m’évanouis dans mes songes
Où je me retrouve au milieu de milliers de ronces,
Là où il n’y a ni loi ni jour
Mais lorsque j’aperçois les courbes adorées
De la jeune et belle femme
Dont j’ai tant prié l’amour
Et qui, à mes yeux, est ma sœur d’âme,
Je suis tel à Musset
Qui chante les louanges d’un ange
Et de son éternel élégance,
Alors mon cœur s’enflamme comme la braise
Et mon cauchemar devient rêve ;

Mais lorsque mes yeux caressent à nouveau le ciel
Et que j’aperçois que sa main n’est pas mienne
Des barreaux me privent de sa lumière
Et mon âme devient pierre ;

Peut-être ! Un jour, je dirai adieu à Dieu
Et à ses yeux
Qui m’ont envoûté
De leur majesté
Et alors, je cesserai de souffrir.