Prose:Angoissante Villégiature

Dans un délassement appauvri de densité, je verbalise la solitude. J’ai l’exemplarité en déraison. Dans les pièces, je promène un automatisme. L’électricité secoue mes entrailles. Les quelques meubles de la maison sont recouverts d’une saleté imprégnée. Seuls les lampadaires de la rue, en frayeur, fournissent une nitescence.
Mes peurs sont en fuite, mais, par des effets en causalité, je suis frigorifiée, tremblante, anormale. Je suis en présence d’un lieu en anxiété. Je visualise quelques brèches sur en mur mobile. La décoction découle. Elle est chaude comme une menace en débordement. Je brûle mes chairs avec une lave, aveuglante et mortelle. J’approche.
Mon héritage aurait en secret une sporulation. Une chrysalide est offerte. Je recherchais une détente spontanée. Je ne puis plus supporter cette calorification thermostatique. Je suis ensevelie, cruelle inhumation. Suis-je dans les murailles d’un monstre vivant ou en villégiature ?
J’aurai vécu vers une mort bien troublante. J’étais en contradiction avec une réalité fonctionnelle. Ma dépouille sera sûrement rejetée vers un espace tourbillonnant. J’efface les intuitions.
Et, je génère une résurrection. J’ai si souvent voulu cette façon. Elle imprègne mes qualifications. Je réactive ma casserole d’eau bouillante. Elle déborde. Cet étourdissement traumatique est devenu cauchemardesque.