Poème:Une Ombre

Une ombre plane dans la nuit. Elle pourrait ramener son voyage a un instant, mais elle se plait a le faire durer un peu. Il y a longtemps qu’elle n’a pas connu une telle liberté. Elle vole au ras des vagues de la mer, plonge parfois sous la surface, sans que sa vitesse ne soit ralentie, sans même troubler l’eau. Elle n’est qu’esprit. L’omdre est incapable d’apprécier le sepctacle paisible des flots s’étandant jusqu’à l’horizon. Pour elle, il s’agit simplement d’un décor. Plus étrange que ceux qu’elle a déjà connus. Mais pas plus beau ou plus laid. Car toute chose est triste et laide. L’ombre ne conçoit pas qu’il puisse en être autrement. Autrefois peut être. Dans un lointain passé. Mais plus Maintenant. L’ombre glisse sur la mer sombre, fend la nuit a une vitesse vertigineuse. Déjà, le décor se transforme. L’horizon se souléve et devient terre ferme. L’ombre ralentie encore pour gagner du temps. Elle survole les constructions humaines. Elle écoute l’espace d’un instant les pensées d’un miller de mortels, puis les rejette avec mépris. L’ombre les hait. Elle survole forêts et montagnes, chemains et riviéres, villages et cités. Par jeu, elle suit les relief, plongeant et grimpant sans jamis toucher le sol. L’ombre est surprise, sentiment étrange, ces effort la fatigue. Sa puissance diminue et son vol se fait difficile. Elle ne se serait pas cru si fragile. L’ombre est obligée de ce trouver une nuovelle victime pour y puisser de l’énergie. La vicitem trouvée, il ne reste plus qu’à la tuer. Car l’ombre n’est qu’esprit, elle est la Mort.