Poème:Aller Ailleurs…

Mon amour je t’écris ces mots pour te dire que le monde n’en est plus à ces premières souffrances. Combien de temps après l’inconscience, avant une sainte science ? enfin

Aller viens, partons, l’esprit est à la guerre, ici, fuyons
Aller, courons, prions, ce siècle n’est pas celui des lumières, ça, c’était avant

Mon cœur, je t’écris pour te dire que les hommes s’éloignent de la décence. On m’a dit l’amour est un mot, on me dit le sexe est un jeu, et les deux, … les deux ? Pourquoi les joueurs perdent de leur cœur ?

Alors viens, partons l’esprit est à l’excès moi j’ai besoin de concret, … de vrai…
Alors cette fois dit moi, ces mots que les fous ne disent pas, sur nos pas de loups, on s’en fout, la normalité c’est… de l’abstrait…

Mon ange je t’écris, au péril de ton innocence, je t’écrit pour t’apprendre la mort de nos légendes. Bientôt les fées ne feront plus rêver, les poupée dépucelée avant même d’être aimée. Les héros sont vaincus, ils ne sont plus que des mortels, aux sourires dans lequel on insinue le pire… on n’y croit plus à vos sourires, à votre avenir. Leur nouveaux espoirs, sont, de l’autre côté, dans le noir, c’est si facile, maintenant que le noir domine.

Alors viens, partons, l’esprit est à la guerre, on n’a plus qu’à se taire
Aller viens, partons, ici, la connerie fait trop de bruit
Dieu n’entend même plus nos prières
Alors viens, sautons, dans ce vide élégant, dans ces bras qu’il nous tend, C’est la Route pour la fin du néant.
Paradoxe

Mon âme sœur, je t’écris pour te dire que j’hurle à la Trahison… à quand la prochaine Révolution ? L’homme trahit son propre Père, l’homme peu à peu s’enterre.
Dans une courte infinité, leurs frères crèveront sous l’effet de serre.
L’infinité pour eux, moi, je trouve ça peu… aime moi, tu sauvera, un petit bout de ma terre…

Et vous, ouvrez les yeux
Arrêtez cette merde, la France, Belle France, coule à vu d’intolérances
Les yeux des enfants soutiennent chaque soir, le regard des morts, aux informations. Les élections, donne le choix, entre un pion et un con. L’argent domine le monde, les riches gagnent bien leur vie, ici,
De quoi s’offrir quelque milliers de vies. Puis à trois rues plus loin, y a ce gosse qui crève la faim.
Lui n’aura même pas droit, à une décennie…
Pourtant, son cœur était pure, sans injures à son Père.
Mais son âme viens de partir, de s’enfuir, un sourire sur ses lèvres
En pensant à là-haut
Sûrement qu’il fera beau…

Lu’