Prose : Obstination

Les paillettes envolé,
Soufflé par un courant d’air.
Tous comme le bonheur.
Tout a était préparé
Et pourtant sa n’as pas suffit.
Accuser a tort et a travers.
Plaidoyer, défendre sans fin.
Rien a faire,
L’obstination leur est donnée,
Et le refus leur est interdit.
Souffrir d’une réponse,
Inapproprié a un jugement inéquitable.
L’obstination les aveugle,
Tel un condamné a mort refusant sa mort.
La vérité qui est dite,
Ne les fait même pas frémir
Ils restent là, inertes,
Absorbant les paroles, avalant le moindre geste.
Accablé par un jugement arbitraire.
La liberté est pour tous !
La liberté est pour tout !
Alors pourquoi être puni, pour ses pensées ?
Liberté limitée,
Ou plutôt liberté interdite.
Vivre enchaîner, à l’ombre !
Pendant toute notre triste vie,
Pour une lever de rideau.
Un secret dévoilé,
Une pensée, dite a haute voix.
L’obstination leur a fait perdre leur liberté.
Ainsi que leur bien le plus précis :
Leur raison d’humain.
Cette chose qui l’est a crée, qui les a construit.
Et qui par obstination :
Les détruit un a un !

lε pajεtəz- ɑ̃vɔle,
sufle paʁ œ̃ kuʁɑ̃ dεʁ.
tus kɔmə lə bɔnœʁ.
tut- a etε pʁepaʁe
e puʁtɑ̃ sa na pa syfi.
akyze a tɔʁ e a tʁavεʁ.
plεdwaje, defɑ̃dʁə sɑ̃ fɛ̃.
ʁjɛ̃ a fεʁə,
lɔpstinasjɔ̃ lœʁ ε dɔne,
e lə ʁəfy lœʁ εt- ɛ̃tεʁdi.
sufʁiʁ dynə ʁepɔ̃sə,
inapʁɔpʁje a œ̃ ʒyʒəmɑ̃ inekitablə.
lɔpstinasjɔ̃ lεz- avøɡlə,
tεl œ̃ kɔ̃damne a mɔʁ ʁəfyzɑ̃ sa mɔʁ.
la veʁite ki ε ditə,
nə lε fε mεmə pa fʁemiʁ
il ʁεste la, inεʁtə,
absɔʁbɑ̃ lε paʁɔlə, avalɑ̃ lə mwɛ̃dʁə ʒεstə.
akable paʁ œ̃ ʒyʒəmɑ̃ aʁbitʁεʁə.
la libεʁte ε puʁ tus !
la libεʁte ε puʁ tu !
alɔʁ puʁkwa εtʁə pyni, puʁ sε pɑ̃se ?
libεʁte limite,
u plyto libεʁte ɛ̃tεʁditə.
vivʁə ɑ̃ʃεne, a lɔ̃bʁə !
pɑ̃dɑ̃ tutə nɔtʁə tʁistə vi,
puʁ ynə ləve də ʁido.
œ̃ sεkʁε devwale,
ynə pɑ̃se, ditə a-otə vwa.
lɔpstinasjɔ̃ lœʁ a fε pεʁdʁə lœʁ libεʁte.
ɛ̃si kə lœʁ bjɛ̃ lə plys pʁesi :
lœʁ ʁεzɔ̃ dymɛ̃.
sεtə ʃozə ki lεt- a kʁe, ki lεz- a kɔ̃stʁɥi.
e ki paʁ ɔpstinasjɔ̃ :
lε detʁɥi œ̃n- a œ̃ !