Prose:Anéanti, Abasourdi

Anéanti, abasourdi,
Par cette triste nouvelle.
Avoir rêvé sans fin.
Atterrir en s’écrasant.
Le goût amer
De la trahison est présente.
Regretter de t’avoir dit,
Mes quelques sentiments.
Endolori et paralysé,
Mon corps a demeuré.
Quant a mon cœur,
Lui, il se tient au bord du gouffre.
Te l’avoir donné,
En toute confiance.
Et, maintenant,
Il s’enfonce dans un trou noir.

Sans cœur et froide,
L’ancienne resurgit,
Celle que j’étais venu,
N’existe plus.
Ne pas comprendre,
Cette déclaration.
T’avoir permis,
De connaître mon cœur,
De rester dans mon esprit.
Changement soudain,
Réaction peut-être précoce.
Néanmoins douloureuse

Perdu dans mes pensées,
Ne plus avoir réfléchir
Au bord des larmes,
Au bord du gouffre.
Confident secret d’un temps,
Effacer de l’existence.
Anéanti, abasourdi.
Accablé d’incompréhension.
Rester la, inerte.
Ne plus avoir quoi faire.
T’oublier, de rayer de ma vie ?
Je ne pense pas y arriver.
Je t’ai donné une place,
Et maintenant je souffre.

Rayon de soleil nocturne,
Papillon volant si doux.
Inconcevable, inimaginable.
Ne pas savoir quoi dire,
Répondre par le silence.

Soirée joyeuse,
Fini par un coup dur.
Un poing inattendu,
Les réflexes,
Aucune utilité.

Perdue, sous leur regard.
Sous ta pensé,
Sous tes simple mot.
Qui m’ont fait perdre mes rêves.
Rêve de vie,
D’amour pour moi.
Ainsi que mon espoir,
Si dur a rencontrer.