Poème:Nostalgie

Quand tu me tiens,
Quand rien ne peux te faire disparaître,
Quand tu m’appartiens,
Quand tout en toi est traître,

Quand tu bouscules mon état émotionnel,
Quand tu es empreinte d’un nouveau sentiment,
Quand tout en en toi est superficiel,
Quand tous autour de moi n’ont plus d’argument,

Pourquoi devrais-je accorder ma confiance ?
Pourquoi garder en moi cette foutue souffrance ?
Devrais-je t’oublier pour ces faibles raisons ?
Mon cœur ne sait plus différencier les saisons…

Quand tous me disent : « Profite ! On a qu’une vie ».
Je veux qu’ils sachent, à quel point je les envies,
Le poing serré, cœur ballant, mes yeux hurlent,
Pas de larmes, juste cette tristesse qui me brûle…

Qui pourra empêcher, ce feu de me consumer,
Qui ? Mise à part la haine si simple à consommer,
Quand tu arrives à me donner des regrets,
Quand d’un simple regard, je me sens dénigré,

Où te caches-tu lorsque je suis heureux ?
Où te caches-tu lorsqu’à une inconnue je souri ?
Où te caches-tu lorsque l’amour me nourri ?
Où te caches-tu lorsque l’adrénaline me rend peureux ?

Comment dois-je te nommer ?
Toi qui me mets dans cet état innommable,
Toi qui n’es qu’un gentil monstre immuable,
Toi qui me fais souvenir ce que j’ai décidé de fuir.

Comment puis-je t’apprivoiser ?
Toi qui comme le lion paresseux restes indomptable,
Toi qui comme la hyène acharnée restes indésirable,
Toi qui me rends si triste et qui t’amuses à me détruire.

Comment pourrais-je te tuer ?
Toi qui résides dans mes pensées passées,
Toi qui fais de mon futur un chantier difficile à tracer,
Toi qui me connais et reviens toujours me tracasser,

Tu n’es pas la même menace pour ces gens joyeux,
Ceux dont l’amour propre resplendit tel un luxurieux joyau,
Ceux même qui s’aiment et sèment l’allégresse sont royaux,
Dans leur huis-clos utopique, ils jouissent d’un bonheur harmonieux…