Poème:Flirt Avec Le Diable

Enfin, j’y suis parvenue
Mon sort a été jeté
Je ne suis pas revenue
Sur cette terre abîmée
J’ai fait une chose horrible
Je le sais très bien
De toute façon, nous sommes pas invincibles
Alors partir aujourd’hui ou demain…

J’avais fait le vide dans ma tête
Je ne sais pas comment d’ailleurs
Tant mon âme était imparfaite
Et mon esprit destructeur
Qu’importe je l’ai fait
Je suis partie pour de bon
Pour rejoindre cette contrée
Inconnue aux vivants

Mon âme c’est élevée
Et j’ai vu à terre mon corps
Totalement inanimé
C’est sur, il était mort
A coté de moi, gisait
Une flague de sang
Il était encore tout frais
D’un beau rouge luisant

Ensuite, je me suis retournée
Et tout en planant
J’examinai chaques cotés
Jusqu’à la vue d’un blanc éclatant
Ca devait être par là
Je m’y suis donc dirigée
Enfin la merveilleuse voie
Celle d’un monde parfait

Je volai lentement
Mais tout à coup
Un vent à contre courant
M’a fait tomber dans un trou
J’ai attéri dans un endroit
Triste et lugubre à souhait
Je ne savais vraiment pas
Ou je venais de tomber

Ne sachant que faire
Je m’y suis aventurée
Il y avait comme unique lumière
Un énorme brasier qui tout, éclairé
Au fond, une ombre en mouvement
Je ne savais pas qui c’était
Je me suis avancée prudemment
Avant de tombee nez à nez

Avec le gardien des ténèbres
Le diable tant détesté
Il dansait, sous un air de veillée funèbre
Il m’a regardé et c’est approché
Etrangement je ressentai de la peur
Une angoisse énorme, en pleine tétanie
Il m’a dit « Tu vois ce cœur ?
Et bien c’est celui qui te maintenait en vie »

Il avait sorti de je ne sais où
Mon ex organe vital
Il jouait avec comme un fou
Puis il a dit « attends je l’avale »
Devant ce spectacle, j’étais plus que dégoutée
Alors j’ai pensé « donne moi un moyen
Pour que je tente de me racheter »
Mon cœur glissait entre ses mains

Il avait des yeux rouges feux
Si perçants, provoquant l’éffroi
« Comme ça tu regrettes ce geste malheureux
Qui t’a conduit jusqu’à moi ? »
Je dégageai tant de tristesses
Et de peur dissolue
Qu’il a dit avec tendresse
« Tu sais je suis le mal absolu

» J’aime les âmes en peines
Je m’en nouris souvent
Mais autant que je m’en souvienne
Ca me manque les bonnes actions !
Je vais te faire une faveur
Te donner la possibilité
De réparer ton erreur
Et de t’empêcher de te suicider

En échange, danse avec moi
Sur cette mélodie démoniaque
Dansons, ne nous arrêtons pas
Jusqu’à se régénère la flaque
De ton sang écoulait
Sur ce froid par terre
Ainsi tu pourras t’en aller
De ma demeure, le gîte des misères «

Aussi irréel que celà paraisse
Une danse venait de se commencer
Une véritable prouesse
Il savait si bien danser
J’ai vu petit à petit
Cette scène s’éloigner
Je crois que j’étais partie
Tout cette route, je remontais

Et je me suis sentit, soudain
A terre, agonisante
Dans cette salle de bain
Avec au ventre, une blessure béante
J’ai eu assez de forces
Pour appeller à l’aide
Je suis parvenue à cette action attroce
Juste avant qu’à la douleur, je cède

Je me suis réveillée
Des heures plus tard
Totalement allitée
Mais vivante, c’était bizzare
Je revenais du find fond des abîmes
J’avais visité le dessous de la terre
Je me suis dit » jamais plus je ne m’abîme
Cette chance est je crois, la dernière"