Poème:Joli Souvenir D’amour

C’était en période de lycée
Autour de moi, tu tournai
Parfois nos regards se croisaient
Mais je baissai les yeux et te fuyai
Tu continuai de me regardai
Et moi je m’en allai
J’entendais tant de choses à ton sujet
Qu’il ne valait mieu ne pas te fréquenter

Que ton fond était mauvais
Que les cœurs, tu brisais
Des commerages incensés
Je les écoutaient me parler
Mais jamais je ne les croyaient
J’aimais à me faire ma propre idée
Sur n’importe qu’elles personnes rencontrées…
Pour l’instant, je faisait rien, j’attendais

Un jour, tu as décidé de venir me parler
Un bout de chemin, on a fait
Je me rendai compte que tout ce qu’on me disait
Etait faux, totalement inventé, imaginé
Tu étais pas ce qu’on racontait
Bien au contraire, l’inverse tu représentais
Plus je te connaissai, plus je t’appréciai
Tu avais alors toute mon amitié…

Et le temps passait
Les confidences se faisaient
Parfois, des mots doux glissés
Que bien souvent j’ignorai
Parce que je ne voulais pas t’aimer
Ca non, il ne le fallait
Après il aurait fallut cacher
Cette histoire, ce lien secret

Le soir souvent, alors que tu ne dormais
Tu prenais le tel et m’appellais
Juste pour entendre ma voix, tu disais
Mais moi bien souvent, gênée
Je ne savais pas quoi te dire de censé
Alors bien souvent, des paroles tu prononcées
De tout tes mots, des aveux pleuvaient
Des preuves d’amour, tu avouais

Rien que du silence, je te répondais
Mon cœur lui, voulait crier qu’il t’aimait
Mais la raison sur lui, l’emportait
Mes sentiments je m’éfforcai
De tous les rejeter
Preuve d’indifférence, je faisait
A l’entente de tes déclarations passionnées
Dans le silence je me cachai et tout, je gâchai

Le lendemain, quand je te voyai
Comme si de rien était
La journée se déroulait
Mais toujours avec l’écho qui se répétait
Dans ma tête, de tes mots appliqués
Que tendrement, tu glissais
En pleine nuit, dans des heures avancées
Ou jamais le sommeil, tu ne trouvais

J’étais fort bien tourmentée
Par le sens que cette relation prenait
Mais toi, tu savais patienter
Tu attendais, un signe de ma part concret
Qui aurait pu te faire penser
Que la limite, je franchirai
De cet amour, trop privé
Qu’il vallait mieu ne pas dévoiler

Trop souvent les mots me fuyaient
Trouver la force de t’avouer que je t’aimais
Trouver les gestes qui me gênaient
Ces actes que je n’ai jamais faits
Par crainte, un truc qui me bloquait
Je ne savais pas ce qui se passait
Mon amour pour toi était dissimulé
Et je savais qu’il le resterait

Pourtant un soir, je me suis laissée aller
Sous l’emprise de tes baisers volés
A une longue nuit de voluptés
De caresses et d’ivresses enflamées
A toi, pour ce soir je m’étais donnée
Et dans tes bras, emprisonnée
Plus grand chose ne comptait
Seulement, je ne sais pourquoi cette barrière j’avais sauté…

Et au matin éveillée
A mon tour, je te regardais
Le souvenir de la veille entiché
Dans ma mémoire à tout jamais
Malgrès moi, avec toi j’avais fait
Ce que pourtant je m’interdisais
Pourtant, je coupais court à toute continuitée
Cet évènement, par la suite, rien n’engagerait

Quelques jours plus tard, tu partais
Dans ce train, tu montais
Et chez toi, tu repartais
Sans doute, que jamais plus je ne te reverrai
Un dernier signe de ma main levée
Puis je te voyais t’éloigner
Dernière vision de toi que j’adorai
Et que je n’oublierai jamais