Poème:Je T’appelle

Je t’appelle parfois
Je te parle tout bas
C’est que j’ai si froid
Que tu ne sois plus là

Je te dis ces mots
Dictés de mon pauvre cœur
Sans savoir si de là haut
Leur mélodieux son, t’éffleures

Je te conte des histoires
De la banalité de cette vie
Je te cache mon desespoir
Pour pas qu’il salisse ton Paradis

Je te murmure que le meilleur
Que bien loin je vais chercher
De simples paroles de douceur
Pour te montrer que je sais lutter

Je m’adresse au vent, au mur
A ton enivrant fantôme
Je ne referme pas la blessure
De ton absence qui m’assome

Je t’appelle sans savoir vraiment
Si ma voix au travers des nuages
Saurait s’infilter magiquement
Pour te rapporter mes dires en page

Je te parle encore souvent trop
Peut-être suis - je stupide
Mais quand je suis dépassée par les maux
Cette manie, mon cœur et mon âme vide

Je t’appelle même si, jamais
Je sais que tu ne me répondras
Qu’importe, je t’enverrai mes pensées
Aussi longtemps que mon être le voudra