Slam:L’ami D’une Autre Faim.

La honte, la peur, la mort de mon cœur,
Ce sont les cris de mon heure.
La vie est à l’extérieur et la chaleur me fuit,
C’est la terre qui me cuit.
~
La nuit, mon cœur gronde,
Mon âme réfléchit à un autre monde.
Sans ennuis, sans problèmes, sans gris, sans haines.
Maux proscrits, fierté et orgueil abolis.
La tristesse bien définie meurt avec cette vie.
~
Par tes rires tu le dis,
La vie n’est pas que douleur.
C’est beau ce sourire, je pourrais même l’envier,
Comme vouloir l’isoler, pour m’le faire partager.
~
Le penser, le voir, le dire ou l’écrire,
Ce n’est qu’une trêve,
Seulement la fin d’un rêve,
Jusqu’au prochain matin…
~
~
Je comprends, mais j’ai mieux…
Ouvre les yeux et regarde bien.
Cette ombre elle te tient,
Regarde encore, ce n’est pas en vain.
Elle demande un effort.
~
Cette petite lueur,
Celle que sans cesse tu effleures,
Celle qui te laisse en un coup de vent,
Elle représente le grand.
Pas le grand d’un rien,
Pas le grand sans lutte,
Mais le grand de toi,
Tu verras,
Cette fin, tu l’as bute 100 fois.
~
Ta renaissance n’appartient qu’à toi.
Laisse-toi submerger par un espoir profond,
Le sens du pour-soi, te bâtira un pont,
Reliant passé et présent pour former avenir,
Le grand Mont devant, on peut tous le franchir.
Je t’assure… tu pourras tout te construire.