Poème:Fantôme Je Le Suis

Je suis vivant depuis peu, mais je respire la mort
Mon entourage ne comprend pas et pleure encore sur mon sort
Croyant que je ne suis que poussière et que ma réapparition n’est que le fruit de leurs tourments
Ils ne savent plus quoi faire et pleurent désespérément

Il y a encore trois heures de cela j’étais encore dans mon cocon
Qui m’enfermait et où il y avait gravé mon nom
Soudain une force me poussait et me fit sortir comme papillon
Je n’avais pas d’ailes mais la lévitation me pris possession
Je levai les yeux et me retrouvai face au ciel
Serait-ce un esprit de la magie, ma foi
Qui m’aurait réveillé de mon sommeil éternel
C’était improbable mais pourtant j’étais là
Mon corps, mon visage pas de doute c’était bien moi
Pour me rassurer, je me touchais du bout des doigts

Je parcourai la ville et les gens ne me voyais pas
Seul les membres de ma famille le pouvaient et je ne savais pourquoi
Mon apparition fit perdre la tête à certain
D’autre s’enfuyaient les jambes à leur cou
Tout ce que je demandai c’était qu’on me tende la main
Et bien le contraire ils partaient comme des fous

Voulant en finir avec ce cauchemar
Je saisis d’une main et d’un coup de poignard
Je me transperçais le corps
En oubliant que j’étais mort

Je me forçais à pleurer mais les larmes ne venaient pas
Je restai seul au beau milieu de la nuit
Plus personne désormais ne serait là pour moi
Car fantôme je le suis.

Zoé (13 ans)
Christoforou