Poème:Histoire

Il était une fois, dans un Pays lointain, un petit lutin qui s’appelait Parstaski et qui était mal vu. Il se sentait mal, si seul, il ne voulait plus vivre, mais une chose le retient ; le fait que son Pays, son village est plus que merveilleux. En effet il habitait une petite maisonette pleine de charme, avec aux alentours des magnifiques champs de fleurs de milles et une senteur, à l’horizon il pouvait apercevoir de splendides montagnes et entendre le coulis des cascades c’était pour lui un enchantement.
En imaginant ce splendide paysage, on pourrait vraiment croire qu’il a tout pour etre heureux mais ce n’était vraiment pas le cas Comme à son habitude, toutes ses après-midi il se promenait dans la foret tout en allant chercher du bois pour faire son feu du soir Mais parfois il croisait sur son chemin d’autres lutins qui n’appréciait guère. En effet, les autres habitants du vilage lui faisaient tant d’injures, le critiquaient, quelle bande d’ignobles gens, avoir un jugement aussi odieux devrait etre puni ! On ne juge pas selon les apparances, et encore moins qu’en on ne connait pas, pauvre petit lutin lui si petit, si calme, si timide, l’ame plutot solitaire, oh il aurait tant souhaitait avoir un ami…
Il avait si mal au cœur, jamais il ne pouvait se confier, quoi qu’il n’hésitait pas à bavarder avec Mère Nature mais qui pouvait le conseiller, lui portait un peu d’attention ? Bine qu’il interprettait les choses, il faisait en effet comme si le souffle du vent, le crissement des feuilles… le consolaient ; il était si imaginatif c’était sa façon à lui de se sentir un peu mieux.
Par moment, il arrivait chez lui, le cœur si lourd, si déchu, les larmes coulaient sans cesse mais il songeait à la Beauté de son petit coin, de son habitat, son village, sa campagne et parfois pour oublier prenait quelques douces plntes bien connues pour endormir les gens…
Sa saison préférée, c’était l’été, là où le soleil brilait à merveilles, là où tout était fleuri, une période si douce où il était heureux. Surtout le soir, à quel bonheur de pouvoir admirer le coucher de soleil s’étendant dans le fin fond de la vallée, le sourire aux lèvres qui venait, les reves prenaient place, il chantonnait, c’était sa raison de vivre. La Nature représentait sa force, sa source de vie, sa lueur, son espoir, elle était comme son Amie.
Les années passèrent, c’était l’hiver mais c’était bien la première fois qu’il y avait autant de neige. Parstaski allait de moins en moins bien, il était si bouleversé, il n’en pouvait plus du tout, perdait de plus en plus le gout de vivre. Face à tous ces flocons qui s’écoulaient, il observa intensément le paysage si froid et se mit à écrire quelques mots :

« Oh mère Nature si froide, si blanche, si pure
Tu es mon miroir reflétant mes états d’ames
Oh mère Nature si glacée, si fade, si dure
Tu exprimes ma froideur, mon corps si blame
OH mère Nature si pale, si monotone, si triste
Je me meurs face à ta perte d’ampleurs : tu m’attristes ! »

A ces quelques vers déposés sur un simple morceau de papier, tout se ressentait, sa douleur, son chagrin, c’était la fin. Il était décidé à en finir dès ce soir. La mère Nature semblait si morte qu’elle ne comptait plus autant que ça à ses yeux, il voulait tout comme elle se suicider, rejoindre le paradis ! Son paradis celui dont il avait toujours revé, un endroit au paysage plus que somptueux, beaucoup de couleurs, de merveilles et surtout des personnes avec qui il puisse s’entendre ; c’est comme ceci qu’il voyait le paradis.
C’est ainsi qu’il partit en foret, on ne l’avait jamais vu ramener autant de bois chez lui, il ne faisait que faire des allées-retours, il avait en tete de faire un grand feu de bois au soir pour feter son envol. Il avait pensé toute l’après midi à son suicide, il avait si hate bien qu’il avait l’air épanouit, on aurait pu croire que tout c’était arrangé pour lui mais bien au contraire il se réjouissait de sa mort qui approchait…
Dès 18h il prépara une ravissante petite table, si bien décorée et il prépara un bon repas comme un excellent cuisinier. Il avait prévu pour diner un bon festin, il allait se régaler. Durant la cuisson, il alla déboucher plusieurs bouteilles de vin luxueux afin que son acte durant cette nuit ne le fasse pas trop souffrir. Il commença ensuite à manger, à boire sans arret, à danser, à chanter, c’était vraiment la fete, il s’amusait, il faisait tourner sa tete, ah quel bonheur ce fut ! Soudain les coups de minuit retentirent, il prit son grand couteau à la main, et s’en alla dans le fin fond de la foret, se dirigeant vers un chemin sombre, sale, comme maudit vers sa propre mort… Arrvé au bout de quelques heures, il s’agenouilla à terre, et fit ses dernières prières tout en s’excusant de l’acte qu’il allait dans peu de temps commettre. Il admira une dernière fois la nature, vetue de sa robe blanche, il avait si froid, il tremblait, il était si gelé qu’il sortit une bouteille de sa poche afin de se réchauffer. Etant dejà bien saoul, il ne fit qu’aggraver les choses mais rien n’avait d’importance, cette nuit il était décidé à déverser son sang sur la douce neige, afin de redonner des couleurs à son amie la nature qui était si fade ! Le moment était venu, il empoigna d’un seul coup son couteau, tranchant une de ses veines, le sang couler deja à flot, sa tete tournée deplus en plus vite, face au surplux de sang qui s’écoulait si vite il perdit presque conscience quand soudain il eut comme une sorte de vision, d’hallucination… Il était pris de peur, il entendit des voix, des cris « ne fais pas ça ne fais pas ça… ! » Mais d’où cela pouvait il venir, il ne comprenait pas, il regardait les arbres oh frayeur, c’était devenu des personnages, il voyait des formes, des visages qui se dessinaient sur les arbres comment cela était ce possible… Il était terrifié, ainsi il tenta de reprendre son couteau qui était tombé mais non c’était incroyable dès qu’il arrivait à le saisir, le couteau était éjecté plus loin comme si un aimant l’avait attiré, comme si aussi quelqu’un l’empechait de se tuer… Il avait peur, si terrorisé, il se recroquevilla sur lui meme, tout tremblant, il n’osait relever la tete, c’était comme si une malédiction venait de s’acharner sur lui, comme si on venait de l’ensorceler, une magie noire régnait aux alentours, il voulait s’enfuir mais il n’arrivait pas… Il ne voulait plus qu’une chose, mourir c’était sa seule et unique volonté ainsi il essaya de s’entrouvrir ses veines un peu plus fort tout en se griffant mais là une demi-heure avait passé, il s’éveillait doucement, en effet, tout ce qui lui semblait étrange venait de se faire comprendre. Ce fut la révélation, ce n’était qu’une stupide hallucination, un malaise rien de plus, ainsi il se releva et alla chercher son couteau quand soudain il entendit à nouveau des pleurs… Des larmes quelque part s’écoulaient, non il ne revait pas, il se senti soudain égoiste, ainsi il prit son courage à deux mains, se fit un pansement de feuilles afin de protéger son poignet si déchiqueté et partit à la recherche du bruit qu’il entendait… Les cris se faisaient de plus en plus fort, il sentit qu’il approchait du but, en effet quelques pas plus tard il aperçu une petite fille prete à se jeter du haut d’une falaise… Quel drame, il fut ahuri, choqué, il ne savait plus que faire quand soudain il lui dit :
« Douce petite fille tu es si jolie
Je t’en supplie, ne fais pas de connerie
Je t’avoue que j’ai tenté de mettre fin à ma vie
J’ai entendu tes pleurs, j’ai accouru jusque ici
Tu m’as sauvé, c’est à moi maintenant de le faire
Je t’en prie ne t’envoles pas vers l’Enfer ! »
A ces mots la petite fille du nom de Violine se retourna, les larmes aux yeux, elle s’écroula parterre, pleurant à chaudes larmes, ainsi Parstaski s’approcha d’elle un regard suffit à comprendre qu’il vivait la meme chose, la meme souffrance… Ainsi ils se contèrent l’un l’autre leur mésaventure, une Belle et Forte Amitié naquit entre eux, c’était vraiment merveilleux. Il emmena Violine avec lui, il avait décidait de vivre ensemble, quelques mois plus tard ce fut l’Amour fou ils ne se quittaient plus… Ils étaient devenus les plus grands amis de tout les animaux, ayant appris leur langage il formait une véritable famille… Tout fut merveilleux, la Nature reprit de ravissantes couleurs, tout semblait si beau, la vie devint vraiment belle, ils venaient de connaitre le Bonheur…
C’est ainsi que Parstaski écrivit ces derniers mots :
« Tout comme vous j’ai déjà été au plus bas
J’ai appris qu’il ne fallait jamais baisser les bras
Le Bonheur existe bien, alors garder espoir
Battez vous, ne sombrer plus chaque soir
Un jour vous serez aussi comblé que moi
Je vous assure vous trouverez votre voix… »
Parstaski et Violine vécurent heureux dans un un endroit fantastique, et s’aimèrent jusqu’à la fin de leur vie…

END