Prose:Les Ailes De La Bêtise

La bêtise ne vient pas de la gentillesse mais de celui qui abuse de l’obligeance
La buse de l’ineptie s’emploie à la vitesse de la ruse intrigante
Étant plus sémillante que le sprint du colibri d’Anna
Là où son bec a fait son nid sur une statue marginale

Dans son nid,

Elle y nourrit ses effets d’insectes rampant,
Elle a plus de mal à se retenir qu’un pigeon,
Exploitant bien souvent la blanche colombe,
Elle déploie son envergure telle le faucon,

Sa cruauté est charognarde comme un gang de vautours
Assombri par les corbeaux qui planent sous son ciel lourd
Elle peut voir dans le noir comme l’œil rond du hibou
Les langues de perroquet rabâche tous ses discours

Dans ses airs,

Elle est moins élégante que l’aigle royal,
Voulant s’envoler comme un émeu noir,
Elle chante à l’oreille d’une personne groggy,
Ses chasseurs la recherche comme la perdrix,

Elle aime pêcher pour se repaître comme les pygargues
Déployant ses ailes pour la pérennité de sa mascarade
D’une taille plus imposante que celle de l’autruche
Elle essaye quand même les plumes colorées d’une perruche

Dans sa cage,

Elle ne possède le loyalisme d’une tourterelle,
Elle est le phénix renaissant de sa chandelle,
Où le signe qui veut te dire la chose,
Qui ne sera pas déposé par une cigogne.