Poème:Ether Noir

Tes yeux froids sur moi, je sais que tu vas partir
M’abandonner, ne me laissant que souvenir
Mais c’est à moi que j’adresse des reproches
Car je le sais bien en moi quelque chose cloche

Rien n’a changé, c’est comme ça depuis toujours
Parents, amis, nul ne me prodigue d’amour
Tu devais être le seul qui soit différent
Toi seul qui enfin me voyait autrement

Dans ces ombres, je cherche mes repères
Dans mon sommeil, interrompu, je perd mon âme
Je ne peux voir, autour de moi, que des vautours et des vipères
Qui brandissent, tous ces couteaux, ces grandes lames

Cette nuite fourbe, sa grandeur terrifiante
Mes yeux ne s’habituent, à sa douce noirceur
Je vois tous ces monstres, leur chaleur gratifiante
Et je remarque cette faible lueur

Dans l’ether noir mes yeux se plissent
Je reste seul, je replonge dans mes vices
Mes démons me rongent, mes rêves prennent vie
Je me perds dans un songe, ou une ultime envie

Je t’en pris laisse moi toujours active
N’attend pas que mon esprit atterrisse
Sur toutes mes pensées maladives
Court, court vers d’autres hospices

Fils d’un inconnu, j’aurais voulu être le jour
Si l’homme ne s’incline seulement que devant dieux
Alors pourquoi mes genoux a terre implorent ton amour
Ma vie est la pire des souffrance, le plus cruel des jeux

Ma vie n’est rien à côté du reste du monde
Que faire d’une vie qui s’affaiblit chaque seconde
De pleurs, mon coeur qui s’inonde
Ou paix et rancoeur se confondent

Ce soir mon dernier souffle s’échappait
Laissant mon âme se dévoiler
Et mon esprit s’envoler
Pour laisser place à l’éternité

Je ne veux pas me plaindre mais disparaître
Je ne veux pas convaincre à comparaître
Je veux juste partir pour pouvoir renaître
Avant que de mes mains ma vie s’arrête

Dans l’ether noir mes yeux se plissent
Je reste seul, je replonge dans mes vices
Mes démons me rongent, mes rêves prennent vie
Je me perds dans un songe, ou une ultime envie

Je t’en pris laisse moi toujours active
N’attend pas que mon esprit atterrisse
Sur toutes mes pensées maladives
Court, court vers d’autres hospices

Il y a plus rien à perdre, plus rien à gagner, les dés sont déjà été lancés
Si tu me croise malheureuse, ne t’inquiète pas c’est ma destinée
Il me fait si mal que mon envie de hurler à la mort s’empire de mal en pis
Mes regards, mes sourires, sont rester en suspens dans ce temps si gris

Dans l’ether noir mes yeux se plissent
Je reste seul, je replonge dans mes vices
Mes démons me rongent, mes rêves prennent vie
Je me perds dans un songe, ou une ultime envie

Je t’en pris laisse moi toujours active
N’attend pas que mon esprit atterrisse
Sur toutes mes pensées maladives
Court, court vers d’autres hospices