Poème:L’espoir Et La Guerre

Un exemple, l’Homme n’est pas.
Nos amis, sûrement, le sont.
De leur volonté, nous devons
Nous inspirer pas après pas.

Un Malinois et sa compagne,
Il y a peu, s’étaient mariés.
Ils habitaient à la campagne,
À l’intérieur d’un beau terrier.

Une guerre se déclara.
C’était dans un pays lointain,
Cela ne les concernait point.
Pourtant, leur pays s’en mêla

Ils étaient simple citoyens,
Oui, embarquée, l’armée serait,
Mais eux ne risquaient presque rien,
Et puis, refuser ils pourraient.

Ainsi, plusieurs semaines durant,
Ils poursuivirent leur routine.
Un soir au soleil apaisant
Monsieur dit à sa valentine :

« Une chose, je dois vous dire.
Dans quelques jours, je partirai.
Mon courage j’irais brandir,
Et grâce à lui je vaincrai »

Elle se tut sur le moment.
Pourtant, elle avait bien compris.
Son mari, son si bel amant,
La guerre le lui avait pris.

Elle n’avait toujours rien dit
Lorsqu’ils se levaient, au matin.
Donc, à ses cotés, il s’assit,
Et sans rien dire, il prit sa main.

Elle vint, juste avant son départ.
S’interposa sur son chemin.
Et, se dressant tel un rempart,
Lui dit qu’elle l’aimait d’un amour sans fin.

Elle était triste, lui, parti.
Elle ne voulait plus rien faire.
Elle pensait être en enfer.
Elle pleurait, sur leur tapis.

Huit mois plus tard, quelqu’un sonna.
C’était le facteur, avec lui ?
Une lettre, qu’il lui donna.
Et, soudain, arriva la pluie.

Dès lors, elle reprit sa vie.
Enfin, l’enfer était fini.
Il ne lui restait plus qu’un mois,
Avant qu’il soit de nouveau là.

Il allait arriver demain.
Tout était en parfait état.
Qu’il reprenne ce vieux chemin,
Elle ne rêvait que de ça.

L’après midi, quelqu’un sonna.
Le facteur ? Non, Il était là.
Elle sourit, et puis, pleura.
Alors, il la prit dans ses bras.

Elle eut du mal à s’en remettre,
Et à peine eut-elle réussi
Qu’elle parti pour chercher sa lettre.
De retour près de lui, elle dit :

« Elle m’a donné au bon moment
Cet espoir que j’avais perdu
Alors que je n’aurais pas dû,
Car il fait vivre infiniment. »