Chanson:L’infiniment Petit

L’infiniment petit…
Quand on regarde… une danse apparaît.

Un jeu discret, où les particules s’élancent, légères et parfaites.
Elles tournent, elles vibrent devant notre conscience,
Parfois s’unissent en mystérieuses alliances.

Une harmonie naît, deux particules s’unissent,
Pour ne plus jamais se séparer, c’est un serment complice.
Cette paire danse ensemble jusqu’à l’éternité,
Quand on les observe… elles se mettent à danser.

Danse, danse, infiniment petit,
Un monde caché, un monde infini.
Quand nos yeux s’ouvrent, tu apparais,
Comme le plus beau des ballets.

Quand on ne regarde plus, quand on ferme les yeux,
Elles prennent alors la forme d’une onde, un océan mystérieux.
Et quand le froid du zéro s’approche d’elles,
Tout se fige, tout se tait, tout devient éternel.

Les particules cherchent ce qui s’est perdu,
Même sous nos yeux, elles ne dansent plus.
Elles attendent que l’énergie revienne enfin,
Pour rallumer la flamme, reprendre leur chemin.

Danse, danse, infiniment petit,
Un monde caché, un monde infini.
Quand nos yeux s’ouvrent, tu t’évapores,
Mais ton mystère reste encore.

Invisible, insaisissable…
Matière ou onde ? Mystère insondable.
Chaque regard change ton destin,
Chaque silence te ramène au lointain.

Danse, danse, infiniment petit,
Un monde caché, un monde infini.
Quand nos yeux s’ouvrent, tu apparais,
Comme le plus beau des ballets.