Poème:°O0O0O° Déprime °O0O0O°

J’en ai marre. .
J’voudrais tant en finir.
Plus envie de rien. . J’ai tt pour être heureuse, mais loin de là. .
Et j’me dis, vraiment j’suis taré, j’ai pleins de potes trop cool, une super meilleure amie, un mec dont j’suis assez love. . Mais pourtant, j’voudrais m’envoler et partir au ciel. J’finirais suicidée. . C’est dingue d’être comme ça, malheureuse au fond, même si j’parais trop bien dans la vie de tous les jours. Même plus tard, j’ai pas d’ambition, gagner plein de thune, et bah ? Voilà. Même vivre avec celui que j’aime. Même avoir une petite boîte avec une copine et k’sa marche, j’men balance. . J’suis déçue, j’suis triste. La vie m’apporte tellement peu, tout est tellement platonique. Et puis j’ai vraiment deux côtés, une partie de moi où je suis seule et perdue, l’autre entourée de personne avec un semblant de bonheur. Un semblant de tout. . Et il n’y a pas d’explication. Aucune. Avant, je reportais ça sur le fait que j’avais pas un mec que j’aime près de moi. Et maintenant ? Tout ça va mieux, mais pas moi. La vie, j’ai tellement l’impression que tout est faux. . J’ai l’impression d’être heureuse. Je me sens heureuse parfois, mais non au fond il n’y a pas de différence. Tout doit être tellement mieux lorsque on est superficiel. Je suis loin d’être superficielle. C’est bien ça mon problème. Mais quelle prétentieuse ! Je qualifie quelqu’un de superficielle une personne heureuse. Une personne, je ne vais pas dire « sans problèmes » car je n’en a pas vraiment, ou alors « sans problèmes psychologiques », du moins. . Mais comment en suis-je arrivé là ? Mon passé, mes parents ? Non, il ne faut accuser personne à part sois. J’vis vraiment dans une vie insignifiante. J’ai même pas envie de sortir. J’ai envie de rien. C’est ça la dépression ? Non car la dépression, elle, est alors présente à chaques moments, et elle est générée par quelques choses je pense (si mon malhêtre n’est lui même pas généré par quelque chose) . J’veux pas être une de ces pauvres femmes qui passent leur vie à voir leur psy. J’mérite peut-être cette punition, car j’ai fait mal. Mais, ceux qui m’ont fait mal, comment vivent-ils ? Non, pas comme moi. Et si seulement quelqu’un pouvait comprendre ça. J’suis loin d’être une fille qui passe sa vie à chialer. Et c’est pas demain la veille que quelqu’un me fera du mal sans le regretter BEAUCOUP. Pourtant je déteste montrer mes faiblesse, je doit être forte, cachée ma douleur derrière une lourde carapace.
« Tous des faux-culs. . » Tout est tellement faux, l’amitié, l’amour je n’y crois plus. J’me vois mal à 40, 50 ans, je devrais mettre fin à mes jours avant, mais mes parents ne méritent pas de souffrir, comment peuvent-ils, ou disent-ils aimer une fille comme moi ? . . Quel est mon besoin ? Et d’où vient alors, si il existe, ce manque ?
Ma vie est un échec.