Poème:Obscures Clartés

La vie est un long fleuve tranquille disent certains ;
D’autres la comparent à un vaste champ de ronces parsemé de pièges vermeils ;
L’un comme dans l’autre, elle regorge de surprises insoupçonnées que seuls les initiés arrivent à en décrypter le sort ;
Quand les feux sont au vert et que tout se conjugue au « parfait », l’humain a tendance à demander au temps de suspendre son vol ;
Qui ne souhaiterait pas croquer la vie à pleines dents sans bémol ?
Profiter de chaque bon moment comme si c’était le dernier, avec pour toile de fond le bonheur comme décor ;
Le silence règne et DIEU veille !
A l’opposé, le Clepsydre du temps nous impose son rythme, lorsque la grisaille s’invite dans notre quotidien ;
Faire amende honorable, garder la foi et se repentir est le seul refuge pour soulager les âmes en tourment ;
Dans un contraste digne d’un poème Ovidien ;
Le bonheur et le malheur se côtoient, n’hésitant pas à se confondre par moment ;
Que ne ferait-on pas pour voir briller dans nos cieux ternes, un petit rayon de soleil synonyme d’espoir ?
Garant de lendemains enchanteurs sonnant la fin de nos déboires ;
Tic, Tac, Tic, Tac… …
Ce cliquetis résonne sans cesse dans nos têtes,
Nous rappelant l’imminence et la pesanteur de la vie.
Quand l’amour s’en mêle, la magie opère et les blessures se cicatrisent ;
Aimer, encore aimer et toujours aimer…
Seul échappatoire pour se délivrer du joug d’un monde amer.