Poème:Un Bouquet

Chaque jour, je retiens mon souffle et j’attends l’heure
Si tu me trouves dans la rue, s’il te plait, ouvre-moi ton cœur
Prend-moi dans tes grands bras comme si j’étais ta propre fille
Garde-moi près de toi, ne sois pas juste qu’une illusion de ma ville

Sur l’avenue Paris-Deauville je croise une jeune fille
Quand je la regarde je vois ses yeux qui s’illuminent
Je me dirige vers elle comme attiré, belle ballerine
Serait celle de mon rêve, la jeune fille sans famille

Les larmes aux yeux, un grand monsieur se dirige vers moi
Je me nettoie vite les joues et dans mon écharpe je me noie
Il marche lentement, on dirait que le temps coule avec mon sang
Comme si un ange passait juste sur mon petit chemin…

Je m’arrête devant un fleuriste, y prend quelques fleur
Roses, chrysanthèmes, anthuriums et renoncules
Pour sa beauté qui n’est pas en rien des ridicules
Elle ne pleure plus, son cœur semble retrouver un bonheur

Il est éblouit par de millions de jolies petites couleurs
Sur son sourire, on peut remarquer qu’il est un peu malheureux
Et avec ses yeux bleus, on peut voir qu’il a était amoureux
Mais avec toutes ces fleurs en main, il ne reste que du bonheur

Mes mains se tendent vers cette jeune fille mélancolique
Lui offrant ce bouquet qui est des plus angéliques
Sans prononcer de mots d’un coup de baguette magique
Je disparais et retourne dans mon monde antique

Il ne me reste que son bouquet dans mes mains
Je n’ai pas pu le rattraper dans son chemin
Il n’y a eu aucun mot mais je ne peux oublier cet ange
Et pourtant il me manque déjà une partie de son visage