Poème:Trop Près

Lentement je reprends mes esprits et prends conscience de ses actes odieux
Je ne sais pas, je ne sais plus, j’ai l’impression d’avoir fait un retour en arrière
Mais cette fois ci, aurais-je la force de me reprendre en main, pourrais-je lever mes yeux ?
Faire du bruit, crier victime, je peux plus car c’est moi la coupable de tout cet enfer
Mon corps se décompose, ma peau craque et pourtant mon cœur résiste, pourquoi ?
J’ai mal, j’ai mal, oh oui j’ai mal. J’avais pourtant crus prendre une autre voie
Mais les murs sont tombés, je dois tout reconstruire et déjà je m’en sens incapable
Je ne demandais qu’être combler en amour mais jamais ne devenir coupable
De ma destruction, face aux miroirs je pleurs, regardez comme je suis laide
Mais quel est ce bordel, putin mon histoire devient presque immonde
Je ne peux plus me toucher, il faut que me lave, que j’enlève la souillure
Arracher toutes ces cicatrices, je ne veux plus, au secours, c’est trop dur
Pourquoi après tant d’efforts, tout est ruiné, tout est en miette, tout est mort
N’y a-t-il pas d’avenir pour moi, on dirait que c’est écrit en lettre d’or
Assise sur la chaise devant cette écran, j’ai peur, je sens ces mains me caresser
Mes yeux, ils bavent… Je tombe, ces conneries je n’arrive pas à les assumer
Retour en arrière brutal, tout me semblait régler mais ce soir je prie la faucheuse
Je ne sais pas, je ne sais plus, il y a trop de choses qui rime avec souffrance
J’en ai marre d’être comme moi, d’être cela, d’être simplement moi-même
Et rien ne pourra me pardonner, qu’importe le nombre de larmes et de lames
J’ai peur, je ne peux pas fuir. Cette fois ci, il est ici chez moi, dans ma maison
Me surveille, m’accompagne, m’espionne ! Ce bonheur n’était-ce qu’illusion ?
Une fois mais pas deux… Je suis salie à jamais, j’ai presque l’envie de vomir
J’ai prie cette nuit de mourir rapidement, de cesser enfin de souffrir
Je ne me supporte plus, je ne pourrais pas tenir, je ne pourrais pas retrouver ma voie
Car cette fois ci, il est trop près de moi…