Poème:La Bêtise Ordinaire.

Je comprendrais si un jour, tu veux partir, sentir ce qui est chaud
Oter ces tristes vêtements pour observer ce qu’il y a de plus beau
Mes doigts sur ta peau et ta tête sur mon ventre tremblant
Il n’y aura pas de cet amour si banal juste un sentiment.

Mais tes yeux si vides, ne percent même pas la lumière du matin
Je n’arrive plus à toucher ni à frôler le bout de ta délicate main
Je ne pourrais jamais m’y faire alors je préfère garder un silence
J’aurai si mal à regarder les draps froids à cause de ton absence.

Ici, je ne suis pas capable, chaque instant, de te tendre la main
Et je ne parviens pas à te consoler ni à te donner le sourire
Laisse moi donc m’arrêter ici avec toi… Pas plus loin…
N’achèves pas cette histoire comme un simple souvenir.