Poème:Le Propre D’elle

Derrière ses cheveux, il n’y a surement que du dégout sur cette vie. Tellement de moments perdus ou bien laisser à trainer comme des chaines. Et à cet instant là, ressent-elle de la haine ? Elle ne souhaite plus grand chose ici, puisqu’à force d’ouvrir les portes, ça devient trop dur de les retenir. Fidèle, peut-elle croire à la fidélité ? Ces relations sont devenues du néant, elle n’est plus présente ici. Et quand elle revient, c’est comme si elle n’était pas là. Faut-il qu’elle quitte ses bagages ? Cependant, elle pleure en attendant que quelqu’un revienne. Qui pourra encore l’encourager, pire, à qui peut-elle parler de ce qu’elle fait ? Chez elle, ce n’est pas possible. Il n’y pas une seule oreille et rare sont les paires de couilles. Alors, elle revient et reste assise en refoulant ce sentiment. L’envie de partir est encore plus grande, le désir ne plus revenir à la maison. Pourtant, elle aimerait retrouver ses souvenirs, reprendre ce qu’elle a perdu et contredire la réalité. Reste-t-il un espoir ou faut-il fermer le livre ? Et non tourner une simple page. Mais elle ne restera pas longtemps, elle sait qu’il trop tard pour attraper une main. Ce sera un effort perdu. Elle va partir…