Poème:Notre Tombe

Lorsque je me réveillai, mon corps était paralysé et ma tête était couverte de bandage. J’avais beau essayé de toute ma force, je ne pouvais plus bouger. A mes cotés je pouvais sentir un corps froid, sa main avait agrippé mon bras. Il semblait s’accrocher à moi de façon précaire. Il restait figé comme dans une sorte de démence, j’avais l’impression que la peur avait consumé sa raison. J’ai frottais mes paupières et au dessus de moi, j’ai vu des hommes qui commencé à racler la terre avec des pelles. D’une faible voie, je suppliais les hommes de me laisser sortir, j’avais peur, je voulais revoir mes parents et mes amis… Mais une pelletée de terre s’écrasa lourdement sur mon visage, me bouchant presque la respiration. Mon corps paralysé m’empêchait de réagir. L’autre corps se tenait de façon agressive à mon bras mais il avait l’air comme totalement insensible. Tandis que j’essayais encore de me débattre, les hommes continuait de combler notre tombe. Je voulais hurler, vomir, pleurer mais j’avais tellement de terre dans la bouche que je n’y arrivais pas… Juste avant de finir étouffé, de finir dans l’inconscience, de finir enterré, j’ai vu que les tristes yeux à coté de moi qui laissaient tomber des larmes de sang.