Univers de poésie d'un auteur

Prose:Bonjour, Merci De Me Dire Ce Que Vous Pensez De Mo

La Prose

Ce train qui n’en finissait pas d’arriver ! puis enfin la gare de Langres, il y faisait très froid en ce mois de novembre. Le car qui devait nous emmener à notre nouvelle maison était sur le parking.
C’était un vieux car, qui, au compteur avait peut être déjà fait le tour du monde mais au moins dedans, il y faisait chaud !
- Armand arrête de te ronger les ongles !
Ce que je fis immédiatement. Maman que j’appelais Mia (je n’ai jamais su pourquoi) ressemblait à ces femmes qui posaient dans les magazines de mode, très stricte elle gérait de façon prolétaire et bourgeoise mon éducation et celle de ma sœur Françoise. Quelques minutes après notre départ, Françoise fatiguée par le voyage s’était endormie, la tête sur les genoux de Mia.
J’essuyai du revers de ma manche, la buée qui s’était formée sur la vitre du car et je découvris un paysage vallonné à la fois beau et triste.
La mort de mon père m’avait profondément bouleversé. C’était il y a trois mois, vers 17h heures qu’on entendit frapper à la porte. Mia ouvrit, devant-elle une homme tenant son chapeau entre ses mains bredouillait quelques mots. Mia sortit avec lui. Ils restèrent quelques instants à parler dehors puis elle rentra. Elle prit son châle, le posa sur ses épaules puis me dit.
- Ton père a eu un accident à l’usine, je crois que c’est grave. Reste avec ta sœur et attendez moi.
La nuit était déjà tombée quant Mia rentra le visage défait, les yeux rougis par les larmes.
Elle nous rassembla et nous annonça entre deux sanglots que notre père avait eu un accident à l’usine et qu’il était mort.
Le diable était-il entré dans la maison ou es-ce Dieu qui avait besoin d’âme, mais pas n’importe lesquelles, des âmes pures comment celle de mon père !
Hélas, comme un malheur n’arrive jamais seul, nous avons été contraint de quitter la maison que nous habitions car elle appartenait à l’usine et mon père se faisant plus partie du personnel, nous n’avions plus le droit d’y rester.
Mia et Françoise faisaient de leur mieux pour apaiser mon chagrin mais du haut de mes 12 ans, la douleur passait par des pleurs, des larmes et des larmes qui transformerait un désert en océan. Un chagrin si immense que dieu en pleurerait.
J’avais par la force des choses quitté mes copains pour venir m’enraciner sur cette terre hostile et inconnue.
Nous voilà enfin arrivé ! Face à moi, se dressait une imposante bâtisse qui jadis avait appartenu à mes aïeuls, c’est la et pour longtemps que nous allions vivre.
Nos valises à la main, nous pénétrons dans la maison, le froid et l’humidité glaçais nos os. Les valises posées, ma mère et ma sœur fouillaient un peu partout à la recherche de bougies, de bois pour faire un feu dans la cheminée, de couvertures ou de bouillottes. A travers les volets, passait un rayon de lumière et j’entrepris d’ouvrir fenêtres et volets et c’est en ouvrant le cinquième ou sixième volet que la tête d’un être étrange apparu.
Mi-homme mi loup. Des dents de loup, des lèvres humaines. Il me souriait !
De mémoire, c’est une des nuits les plus dures de ma très jeune existence, j’avais peur de cet être. Même si j’avais pu en parler à Mia, elle ne m’aurait pas cru, tu cherche encore à faire ton intéressant, voilà ce que j’aurais entendu ! J’étais enfermé dans mon secret !
L’aube pale éclairait les bosquets et les champs, une farandoles de couleurs d’automne s’offrait à moi. J’avais une immense envie de courir dans les champs, de profiter de cette liberté insouciante mais aussi de retrouver cet ami qui me souriait.
Le village était distant de 12 kilomètre, nous n’avions pas de voiture ou autres engins pour nous déplacer, c’est donc Mia qui était une ancienne institutrice, qui nous enseignait le français, les mathématiques, les sciences et tous le reste.
L’automne terminait son œuvre pour laisser place à la rigueur d’un hiver que je pouvais imaginer rigoureux.
L’ hiver peignait les prairies en blanc puis déposait son manteau de neige.
Bien au-delà du village, les terres fertiles se reposaient, épuisé par une récolte estivale abondante.
J’avais exploré presque toute la maison, il me restait juste la cave à découvrir, mais je n’avais pas très envie de m’y aventurer. Du moins pour le moment !
Les jours se succédaient sans grand joie. Chaque jours après le dîner Mia nous racontaient une histoire ou nous lisait une poésie. C’était ces rares moments, bien au chaud, qui laissait libre cour à mon imagination. La poésie me transportait bien au-delà. Je pouvais enfin rêver d’un ailleurs.

Un matin Françoise, ne se sentait pas bien, elle tremblait et toussait fort bruyamment. Nous n’avions pas le téléphone et pendant que je restait auprès de Françoise, Mia se rendit à la ferme voisine pour appeler le docteur Pinchaud elle avait du parcourir au moins deux kilomètres à pied.
Le docteur Pinchaud arriva vers 11 h, il ausculta Françoise puis il sorti de la chambre et discuta un long moment avec Mia. J’étais en retrait et ne pouvais entendre la conversation.
Dès que le docteur fut parti, j’accouru vers Mia et c’est une des rares fois ou je lui dit « dis maman », elle va pas mourir Françoise elle s’agenouilla, me caressa la joue, me serrera contre elle en me disant à l’oreille « non n’aie pas peur, c’est juste une bronchite ». Les remèdes prescrits par le docteur faisaient effet et Françoise allait mieux, je pouvais à nouveau me chamailler avec elle. Mais ce fut hélas un court répit, Françoise avait fait une rechute et cette fois le docteur Picnhaud ne cachat pas son inquiétude.

- Madame, votre fille fait une pneumonie et mon diagnostique est très réservé.
Françoise mourut trois jours plus tard. Des gens que je ne connaissais pas sont venus à la maison.
- Ils préparent ta sœur pour son long voyage me disait elle, mais préparer ça veut dire quoi ? je le su rapidement, préparer ou plutôt parer ma sœur de sa plus belle robe pour aller vers l’au-delà Puis il eu la cérémonie à l’église. Pendant que le curé débitait son oraison funéraire, je ne pu m’empêcher de me retourner histoire de voir s’il y avait du monde dans l’église. Pas plus de quatre personnes étaient la. Nos voisins les fermiers qui avait permis à Mia d’appeler le docteur, le docteur et le maire. Au sortir de l ’église le mince cortège s’ébranla en direction du cimetière et c’est près du chêne qu’on l’enterra. Pendant que les pelletés de terre se fracassaient bruyamment sur le cercueil de Françoise, le curé continuait son oraison « c’est un ange qui quitte la terre, mais c’est un ange qui gagne les paradis ». La franchement j’étais pas tout à fait d’accord avec lui. Il du malgré lui, arrêter son oraison pour soutenir Mia qui chancelait au bord de la tombe de sa fille.
Par égard pour ma mère, le curé termina plus rapidement que prévu la cérémonie. Les jours qui suivirent furent difficiles. Même si Mia ne pleurait pas devant moi, je savais qu’elle pleurait souvent en cachette. Ses yeux gonflés, son cœur meurtri révélaient une grande souffrance.
Le curé nous rendait visite de temps en temps, toujours les mêmes discours, les mêmes phrases dont une qui revenait souvent « Dieu aide ceux qui l’aime » et à ce propos, il serait bien que votre enfant suive les cours de catéchisme. Mia m ’avait expliqué ce qu’était le catéchisme, une histoire de gens morts il y à longtemps qui partageaient la même utopie et que des vivants qu’on appelait des croyants racontaient avec passion et ferveur. Apres la mort de mon père puis celle de ma sœur, Mia avait déterré la hache de guerre contre Dieu, Jésus et ses apôtres aussi traîtres les uns que les autres de nous avoir fait subir ces drames. Je compris que je n’irais jamais au cours de catéchisme. Pourtant j’aurais souhaiter y participer. Je savais que d’autres garçons de mon age y allait et c’était une bonne occasion de me faire des copains. Je demanda quand même à Mia si je pouvais aller au catéchisme mais ce fut un refus catégorique. Tenant compte de sa douleur et pour ne pas la blesser d’avantage, je n’insista pas.

En cette période douloureuse, je ne comptais pas sur la providence et pourtant elle apparu un jour en la présence de Monsieur le Maire. Depuis la mort de ma sœur, Mia ne me dispensait plus de cours et le maire le savait. Il proposa de m’inscrire à l’école communale. Mia n’était pas contre bien sur mais il fallait résoudre le problème du transport et c’est la que le maire eut une idée géniale qu’il expliqua à ma mère.
-Votre voisine Madame Tessier, se rend tout les matins à l’église pour fleurir l’autel et préparer la messe, elle peut donc déposer Armand à l’école.
Elle trouva cette solution intéressante mais il restait à savoir comment j’allais rentrer de l’école. La solution vint encore de Mr le Maire et de Madame Tessier.
-Vous ne le savez peut être pas, mais c’est Madame Tessier qui enseigne le catéchisme aux enfants et après le cours, elle se propose de déposer Armand chez vous.
Ainsi, tout avait été résolu par Mr le Maire, Madame Tessier et avec la bénédiction du curé. Mia ne pu refuser. Intérieurement, je sautais de joie mais ne pouvais l’exprimer. Tous les matins (jours ou il y avait école) Mme Tessier venait me chercher, mais pas question de monter dans la voiture avant que Mia eu vérifier ma tenue, mes chaussures qui devaient être cirées et enfin la propreté de mes mains et de mes ongles. J’aimais bien l ’école mais beaucoup moins le caté. L’école n’était pas mixte mais la cour de récréation était commune ce qui me permis de me faire des copains et copines. Celui que j’apprécias le plus était Michel. Il était plus grand mais aussi plus mature que moi. A la récré nous étions toujours ensembles, il avait souvent plein de choses à me raconter, des histoires qu’il inventait et qui me faisait rire.
La cloche de l’école sonna ! j’étais triste de le quitter, mais dans ma tête il y avait pleins de rêves. Faute d’identification paternelle et sans modèle masculin présent, il me semblait que c’était à lui que je devais ressembler.

J’avais dans l’idée d’inviter Michel à la maison mais Mia ne voulais jamais recevoir personne, même Michel mon camarade et je du user de quelques subterfuges pour qu’elle accepte.
Michel arriva vers 16 heures.
- Bonjour jeune homme, vous êtes Michel ?
- Oui Madame.
Mia n’eue pas le temps de m’appeler, que déjà je dévalais l’escalier à la rencontre de mon copain. J’entraînai Michel dans ma chambre. Son regard se posa sur chaque meubles et objets de ma chambre, il ne dit mot, soupira un peu puis posa tendrement sa main sur mon épaule. C’est vrai que ma chambre n’était pas meublée avec goût, mais j’étais bien dans mon petit repère. Fière de moi, je montrai à Michel ma collection de timbres.
- Je les collectionnes depuis longtemps, c’est mon père qui avait commencé et quant il
est parti j’ai continué.
Je montrai à Michel les timbres que j’aimais, la plage de Royan, celle du Touquet et les collections de timbres à thèmes ; l’aviation, les métiers. Il feuilletat quelques pages puis referma l’album. Le soleil déclinait laissant place à la pénombre, les oiseaux se tuent, la pleine lune éclairait pâlement les bosquets, les arbres prenaient des formes inquiétantes comme dans les contes de Grim.
- Il était la, tu l’a vu ?
- Mais de quoi parle tu Michel !
- Ben, du loup, celui dont tout le monde parle. Il paraît qu’il ressemble à un homme !
- Euh, non, non j’ai pas vu de loup.

Je demandais à Michel de m’expliquer un peu cette histoire de loup, mais je n’us pas le temps, Mia, du bas de l’escalier nous invitait promptement à descendre pour prendre une part de gâteau. Qu’es-ce qu’il était bon ce gâteau ! Il sentait le beurre, le miel et le sarazin. Sur l’invitation de Mia, Michel en prit deux parts.
Un petit coup de klaxon se fit entendre, les parents de Michel étaient devant la maison. Michel fit une bise à Mia, la remercia du goûter non sans mentionner quelle avait d’excellents talents de pâtissière.
La nuit avait envahi la campagne, les nuages obstruaient la clarté de la pleine lune.
Je suivais du regard, la voiture qui s’enfonçait dans la nuit. J’étais sur le point de renter quand j’entendis une voix rauque, presque humaine suivi d’un cri plaintif comme celui d’un petit enfant qui souffre. Dans l’obscurité je cherchais non sans peur d’ou pouvait venir cette voix et cette plainte. Je fis quelques pas, je sentais un regard qui me suivait. Près du puits deux yeux luisants m’observaient dans la nuit. Des yeux comme je n’en avait jamais vu, un regard fixe et perçant Je fus pris de peur. Je n’étais pas prêt pour le rencontrer, pas maintenant, c’est trop tôt, je ne connaissait rien de lui.
Pourquoi était-il venu vers moi ?
Son regard me fascinait. Je l’invitais à venir près de moi, il fit quelques pas pour venir à ma rencontre, puis il recula, me fixât encore une fois puis il disparut.
Peut être n’avais-je pas su lui parler, le rassurer.
A l’école, je progressais mieux que le pensais, j’avais très souvent 9 sur 10 en français et mathématique. Mia était fière de moi.

Le printemps tant attendu apporta son obole de lumière, les crocus, les jacinthes étaient déjà en fleurs. Les boutons de la plante des savetiers étaient prêt à éclore pour donner naissance à des fleurs rouges, roses et blanches. De la prêle frêle à la lieu-tenance tout était ravissement. Comme tous les jours, Madame Tessier venait me prendre pour aller à l’école, mais ce jour la elle me demanda d’attendre dans la voiture.
- Je dois parler à ta mère me dit-elle sèchement.
Mentalement je repassais en revu les derniers jours. Bien sur comme tous les gamins je faisais quelques bêtises. Mais rein de grave.
J’aimais bien Madame Tessier mais elle ne m’aimait pas beaucoup. Ce qui peut se comprendre. Elle n’avait pas du tout apprécié ma petite farce de la semaine dernière. J’avais remplacé l’encens de l’ostensoir par du purin de cheval, l’église sentait l’écurie ce qui n’était pas du goût de tous et surtout pas au goût de celui ou celle qui m’avait dénoncé.

Sermon le dimanche à la messe… … … … … … … … … … … … … . .

Cette affaire, pour moi était réglée, alors pourquoi Madame Tessier voulait-elle voir ma mère ?
Mia était sur le pas de la porte et me faisait signe de venir. Je descendis de la voiture et rentra dans la maison.
Madame Tessier était debout dans la cuisine. Mia me demanda de m’asseoir.
D’un ton qui se faisait rassurant Mia me demanda
- as tu vu Michel cette semaine ?
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PostScriptum

Je suis débutant toutes ritiques + ou- bien venues

Poeme de Papillon7715

Poète Papillon7715

Papillon7715 a publié sur le site 1 écrit. Papillon7715 est membre du site depuis l'année 2007.

Syllabation De L'Écrit

Phonétique : Bonjour, Merci De Me Dire Ce Que Vous Pensez De Mosə tʁɛ̃ ki nɑ̃ finisε pa daʁive ! pɥiz- ɑ̃fɛ̃ la ɡaʁə də lɑ̃ɡʁə, il i fəzε tʁε fʁwa ɑ̃ sə mwa də nɔvɑ̃bʁə. lə kaʁ ki dəvε nuz- aməne a nɔtʁə nuvεllə mεzɔ̃ etε syʁ lə paʁkiŋ.
setε œ̃ vjø kaʁ, ki, o kɔ̃tœʁ avε pø εtʁə deʒa fε lə tuʁ dy mɔ̃də mεz- o mwɛ̃ dədɑ̃, il i fəzε ʃo !
aʁmɑ̃t- aʁεtə də tə ʁɔ̃ʒe lεz- ɔ̃ɡlə !
sə kə ʒə fi imedjatəmɑ̃. mamɑ̃ kə ʒapəlε mja (ʒə nε ʒamε sy puʁkwa) ʁəsɑ̃blε a sε famə ki pozε dɑ̃ lε maɡazinə də mɔdə, tʁε stʁiktə εllə ʒeʁε də fasɔ̃ pʁɔletεʁə e buʁʒwazə mɔ̃n- edykasjɔ̃ e sεllə də ma sœʁ fʁɑ̃swazə. kεlk minytəz- apʁε nɔtʁə depaʁ, fʁɑ̃swazə fatiɡe paʁ lə vwajaʒə setε ɑ̃dɔʁmi, la tεtə syʁ lε ʒənu də mja.
ʒesyiε dy ʁəve də ma mɑ̃ʃə, la bye ki setε fɔʁme syʁ la vitʁə dy kaʁ e ʒə dekuvʁiz- œ̃ pεizaʒə valɔne a la fwa bo e tʁistə.
la mɔʁ də mɔ̃ pεʁə mavε pʁɔfɔ̃demɑ̃ buləvεʁse. setε il i a tʁwa mwa, vεʁ di- sεt aʃ œʁ kɔ̃n- ɑ̃tɑ̃di fʁape a la pɔʁtə. mja uvʁi, dəvɑ̃ tεllə ynə ɔmə tənɑ̃ sɔ̃ ʃapo ɑ̃tʁə sε mɛ̃ bʁədujε kεlk mo. mja sɔʁti avεk lɥi. il ʁεstεʁe kεlkz- ɛ̃stɑ̃z- a paʁle dəɔʁ pɥiz- εllə ʁɑ̃tʁa. εllə pʁi sɔ̃ ʃalə, lə poza syʁ sεz- epolə pɥi mə di.
tɔ̃ pεʁə a y œ̃n- aksidɑ̃ a lyzinə, ʒə kʁwa kə sε ɡʁavə. ʁεstə avεk ta sœʁ e atɑ̃de mwa.
la nɥi etε deʒa tɔ̃be kɑ̃ mja ʁɑ̃tʁa lə vizaʒə defε, lεz- iø ʁuʒi paʁ lε laʁmə.
εllə nu ʁasɑ̃bla e nuz- anɔ̃sa ɑ̃tʁə dø sɑ̃ɡlo kə nɔtʁə pεʁə avε y œ̃n- aksidɑ̃ a lyzinə e kil etε mɔʁ.
lə djablə etε til ɑ̃tʁe dɑ̃ la mεzɔ̃ u ε sə djø ki avε bəzwɛ̃ damə, mε pa nɛ̃pɔʁtə lekεllə, dεz- amə pyʁə kɔmɑ̃ sεllə də mɔ̃ pεʁə !
ela, kɔmə œ̃ malœʁ naʁivə ʒamε səl, nuz- avɔ̃z- ete kɔ̃tʁɛ̃ də kite la mεzɔ̃ kə nu-abisjɔ̃ kaʁ εllə apaʁtənε a lyzinə e mɔ̃ pεʁə sə fəzɑ̃ plys paʁti dy pεʁsɔnεl, nu navjɔ̃ plys lə dʁwa di ʁεste.
mja e fʁɑ̃swazə fəzε də lœʁ mjø puʁ apεze mɔ̃ ʃaɡʁɛ̃ mε dy-o də mε duzə ɑ̃, la dulœʁ pasε paʁ dε plœʁ, dε laʁməz- e dε laʁmə- ki tʁɑ̃sfɔʁməʁε œ̃ dezεʁ ɑ̃n- ɔseɑ̃. œ̃ ʃaɡʁɛ̃ si imɑ̃sə kə djø ɑ̃ pləʁəʁε.
ʒavε paʁ la fɔʁsə dε ʃozə kite mε kɔpɛ̃ puʁ vəniʁ mɑ̃ʁasine syʁ sεtə teʁə ɔstilə e ɛ̃kɔnɥ.
nu vwala ɑ̃fɛ̃ aʁive ! fasə a mwa, sə dʁesε ynə ɛ̃pozɑ̃tə batisə ki ʒadiz- avε apaʁtəny a mεz- ajəl, sε la e puʁ lɔ̃tɑ̃ kə nuz- aljɔ̃ vivʁə.
no valizəz- a la mɛ̃, nu penetʁɔ̃ dɑ̃ la mεzɔ̃, lə fʁwa e lymidite ɡlasε noz- os. lε valizə poze, ma mεʁə e ma sœʁ fujε œ̃ pø paʁtu a la ʁəʃεʁʃə də buʒi, də bwa puʁ fεʁə œ̃ fø dɑ̃ la ʃəmine, də kuvεʁtyʁəz- u də bujɔtə. a tʁavεʁ lε vɔlε, pasε œ̃ ʁεjɔ̃ də lymjεʁə e ʒɑ̃tʁəpʁi duvʁiʁ fənεtʁəz- e vɔlεz- e sεt- ɑ̃n- uvʁɑ̃ lə sɛ̃kjεmə u sizjεmə vɔlε kə la tεtə dœ̃n- εtʁə etʁɑ̃ʒə apaʁy.
mi ɔmə mi lu. dε dɑ̃ də lu, dε lεvʁə- ymεnə. il mə suʁjε !
də memwaʁə, sεt- ynə dε nɥi lε plys dyʁə də ma tʁε ʒənə εɡzistɑ̃sə, ʒavε pœʁ də sεt εtʁə. mεmə si ʒavε py ɑ̃ paʁle a mja, εllə nə moʁε pa kʁy, ty ʃεʁʃə ɑ̃kɔʁə a fεʁə tɔ̃n- ɛ̃teʁesɑ̃, vwala sə kə ʒoʁεz- ɑ̃tɑ̃dy ! ʒetεz- ɑ̃fεʁme dɑ̃ mɔ̃ sεkʁε !
lobə palə eklεʁε lε bɔskεz- e lε ʃɑ̃, ynə faʁɑ̃dɔlə də kulœʁ dotɔmnə sɔfʁε a mwa. ʒavεz- ynə imɑ̃sə ɑ̃vi də kuʁiʁ dɑ̃ lε ʃɑ̃, də pʁɔfite də sεtə libεʁte ɛ̃susjɑ̃tə mεz- osi də ʁətʁuve sεt ami ki mə suʁjε.
lə vilaʒə etε distɑ̃ də duzə kilɔmεtʁə, nu navjɔ̃ pa də vwatyʁə u otʁəz- ɑ̃ʒɛ̃ puʁ nu deplase, sε dɔ̃k mja ki etε ynə ɑ̃sjεnə ɛ̃stitytʁisə, ki nuz- ɑ̃sεɲε lə fʁɑ̃sε, lε matematik, lε sjɑ̃səz- e tus lə ʁεstə.
lotɔmnə tεʁminε sɔ̃n- œvʁə puʁ lεse plasə a la ʁiɡœʁ dœ̃n- ivεʁ kə ʒə puvεz- imaʒine ʁiɡuʁø.
livεʁ pεɲε lε pʁεʁiz- ɑ̃ blɑ̃ pɥi depozε sɔ̃ mɑ̃to də nεʒə.
bjɛ̃ o dəla dy vilaʒə, lε teʁə- fεʁtilə sə ʁəpozε, epɥize paʁ ynə ʁekɔltə εstivalə abɔ̃dɑ̃tə.
ʒavεz- εksplɔʁe pʁεskə tutə la mεzɔ̃, il mə ʁεstε ʒystə la kavə a dekuvʁiʁ, mε ʒə navε pa tʁεz- ɑ̃vi də mi avɑ̃tyʁe. dy mwɛ̃ puʁ lə mɔmɑ̃ !
lε ʒuʁ sə syksedε sɑ̃ ɡʁɑ̃ ʒwa. ʃakə ʒuʁz- apʁε lə dine mja nu ʁakɔ̃tε ynə istwaʁə u nu lizε ynə pɔezi. setε sε ʁaʁə mɔmɑ̃, bjɛ̃ o ʃo, ki lεsε libʁə kuʁ a mɔ̃n- imaʒinasjɔ̃. la pɔezi mə tʁɑ̃spɔʁtε bjɛ̃ o dəla. ʒə puvεz- ɑ̃fɛ̃ ʁεve dœ̃n- ajœʁ.

œ̃ matɛ̃ fʁɑ̃swazə, nə sə sɑ̃tε pa bjɛ̃, εllə tʁɑ̃blε e tusε fɔʁ bʁyiamɑ̃. nu navjɔ̃ pa lə telefɔnə e pɑ̃dɑ̃ kə ʒə ʁεstε opʁε də fʁɑ̃swazə, mja sə ʁɑ̃di a la fεʁmə vwazinə puʁ apəle lə dɔktœʁ pɛ̃ʃo εllə avε dy paʁkuʁiʁ o mwɛ̃ dø kilɔmεtʁəz- a pje.
lə dɔktœʁ pɛ̃ʃo aʁiva vεʁz- ɔ̃zə aʃ, il oskylta fʁɑ̃swazə pɥiz- il sɔʁti də la ʃɑ̃bʁə e diskyta œ̃ lɔ̃ mɔmɑ̃ avεk mja. ʒetεz- ɑ̃ ʁətʁε e nə puvεz- ɑ̃tɑ̃dʁə la kɔ̃vεʁsasjɔ̃.
dε kə lə dɔktœʁ fy paʁti, ʒakuʁy vεʁ mja e sεt- ynə dε ʁaʁə fwaz- u ʒə lɥi dit « dis maman », εllə va pa muʁiʁ fʁɑ̃swazə εllə saʒənuja, mə kaʁesa la ʒu, mə seʁəʁa kɔ̃tʁə εllə ɑ̃ mə dizɑ̃ a lɔʁεjə « nɔ̃ nε pa pœʁ, sε ʒystə ynə bʁɔ̃ʃitə ». lε ʁəmεdə pʁεskʁi paʁ lə dɔktœʁ fəzε efε e fʁɑ̃swazə alε mjø, ʒə puvεz- a nuvo mə ʃamaje avεk εllə. mε sə fy elaz- œ̃ kuʁ ʁepi, fʁɑ̃swazə avε fε ynə ʁəʃytə e sεtə fwa lə dɔktœʁ pikno nə kaʃa pa sɔ̃n- ɛ̃kjetydə.

madamə, vɔtʁə fijə fε ynə pnømɔni e mɔ̃ djaɲɔstikə ε tʁε ʁezεʁve.
fʁɑ̃swazə muʁy tʁwa ʒuʁ plys taʁ. dε ʒɑ̃ kə ʒə nə kɔnεsε pa sɔ̃ vənysz- a la mεzɔ̃.
il pʁepaʁɑ̃ ta sœʁ puʁ sɔ̃ lɔ̃ vwajaʒə mə dizε εllə, mε pʁepaʁe sa vø diʁə kwa ? ʒə lə sy ʁapidəmɑ̃, pʁepaʁe u plyto paʁe ma sœʁ də sa plys bεllə ʁɔbə puʁ ale vεʁ lo dəla pɥiz- il y la seʁemɔni a leɡlizə. pɑ̃dɑ̃ kə lə kyʁe debitε sɔ̃n- ɔʁεzɔ̃ fyneʁεʁə, ʒə nə py mɑ̃pεʃe də mə ʁətuʁne istwaʁə də vwaʁ sil i avε dy mɔ̃də dɑ̃ leɡlizə. pa plys də katʁə pεʁsɔnəz- etε la. no vwazɛ̃ lε fεʁmje ki avε pεʁmiz- a mja dapəle lə dɔktœʁ, lə dɔktœʁ e lə mεʁə. o sɔʁtiʁ də leɡlizə lə mɛ̃sə kɔʁtεʒə sebʁɑ̃la ɑ̃ diʁεksjɔ̃ dy simətjεʁə e sε pʁε dy ʃεnə kɔ̃ lɑ̃teʁa. pɑ̃dɑ̃ kə lε pεllte də teʁə sə fʁakasε bʁyiamɑ̃ syʁ lə sεʁkœj də fʁɑ̃swazə, lə kyʁe kɔ̃tinɥε sɔ̃n- ɔʁεzɔn « sεt- œ̃n- ɑ̃ʒə ki kitə la teʁə, mε sεt- œ̃n- ɑ̃ʒə ki ɡaɲə lε paʁadis ». la fʁɑ̃ʃəmɑ̃ ʒetε pa tut- a fε dakɔʁ avεk lɥi. il dy malɡʁe lɥi, aʁεte sɔ̃n- ɔʁεzɔ̃ puʁ sutəniʁ mja ki ʃɑ̃səlε o bɔʁ də la tɔ̃bə də sa fijə.
paʁ eɡaʁ puʁ ma mεʁə, lə kyʁe tεʁmina plys ʁapidəmɑ̃ kə pʁevy la seʁemɔni. lε ʒuʁ ki sɥiviʁe fyʁe difisilə. mεmə si mja nə pləʁε pa dəvɑ̃ mwa, ʒə savε kεllə pləʁε suvɑ̃ ɑ̃ kaʃεtə. sεz- iø ɡɔ̃fle, sɔ̃ kœʁ məʁtʁi ʁevelε ynə ɡʁɑ̃də sufʁɑ̃sə.
lə kyʁe nu ʁɑ̃dε vizitə də tɑ̃z- ɑ̃ tɑ̃, tuʒuʁ lε mεmə diskuʁ, lε mεmə fʁazə dɔ̃ ynə ki ʁəvənε suvεnt « djø εdə sø ki lεmə » εt a sə pʁɔpo, il səʁε bjɛ̃ kə vɔtʁə ɑ̃fɑ̃ sɥivə lε kuʁ də kateʃismə. mja mavε εksplike sə ketε lə kateʃismə, ynə istwaʁə də ʒɑ̃ mɔʁz- il i a lɔ̃tɑ̃ ki paʁtaʒε la mεmə ytɔpi e kə dε vivɑ̃ kɔ̃n- apəlε dε kʁwajɑ̃ ʁakɔ̃tε avεk pasjɔ̃ e fεʁvœʁ. apʁə- la mɔʁ də mɔ̃ pεʁə pɥi sεllə də ma sœʁ, mja avε deteʁe la-aʃə də ɡeʁə kɔ̃tʁə djø, ʒezysz- e sεz- apotʁəz- osi tʁεtʁə- lεz- œ̃ kə lεz- otʁə- də nuz- avwaʁ fε sybiʁ sε dʁamə. ʒə kɔ̃pʁi kə ʒə niʁε ʒamεz- o kuʁ də kateʃismə. puʁtɑ̃ ʒoʁε suεte i paʁtisipe. ʒə savε kə dotʁə- ɡaʁsɔ̃ də mɔ̃n- aʒə i alε e setε ynə bɔnə ɔkazjɔ̃ də mə fεʁə dε kɔpɛ̃. ʒə dəmɑ̃da kɑ̃ mεmə a mja si ʒə puvεz- ale o kateʃismə mε sə fy œ̃ ʁəfy kateɡɔʁikə. tənɑ̃ kɔ̃tə də sa dulœʁ e puʁ nə pa la blese davɑ̃taʒə, ʒə nɛ̃sista pa.

ɑ̃ sεtə peʁjɔdə duluʁøzə, ʒə nə kɔ̃tε pa syʁ la pʁɔvidɑ̃sə e puʁtɑ̃ εllə apaʁy œ̃ ʒuʁ ɑ̃ la pʁezɑ̃sə də məsjø lə mεʁə. dəpɥi la mɔʁ də ma sœʁ, mja nə mə dispɑ̃sε plys də kuʁz- e lə mεʁə lə savε. il pʁɔpoza də mɛ̃skʁiʁə a lekɔlə kɔmynalə. mja netε pa kɔ̃tʁə bjɛ̃ syʁ mεz- il falε ʁezudʁə lə pʁɔblεmə dy tʁɑ̃spɔʁ e sε la kə lə mεʁə y ynə ide ʒenjalə kil εksplika a ma mεʁə.
vɔtʁə vwazinə madamə tesje, sə ʁɑ̃ tu lε matɛ̃z- a leɡlizə puʁ fləʁiʁ lotεl e pʁepaʁe la mεsə, εllə pø dɔ̃k depoze aʁmɑ̃t- a lekɔlə.
εllə tʁuva sεtə sɔlysjɔ̃ ɛ̃teʁesɑ̃tə mεz- il ʁεstε a savwaʁ kɔmɑ̃ ʒalε ʁɑ̃tʁe də lekɔlə. la sɔlysjɔ̃ vɛ̃ ɑ̃kɔʁə də εm εʁ lə mεʁə e də madamə tesje.
vu nə lə save pø εtʁə pa, mε sε madamə tesje ki ɑ̃sεɲə lə kateʃismə oz- ɑ̃fɑ̃z- e apʁε lə kuʁ, εllə sə pʁɔpozə də depoze aʁmɑ̃ ʃe vu.
ɛ̃si, tut- avε ete ʁezɔly paʁ εm εʁ lə mεʁə, madamə tesje e avεk la benediksjɔ̃ dy kyʁe. mja nə py ʁəfyze. ɛ̃teʁjəʁəmɑ̃, ʒə sotε də ʒwa mε nə puvε lεkspʁime. tus lε matɛ̃s (ʒuʁz- u il i avε ekɔlə) mə tesje vənε mə ʃεʁʃe, mε pa kεstjɔ̃ də mɔ̃te dɑ̃ la vwatyʁə avɑ̃ kə mja y veʁifje ma tənɥ, mε ʃosyʁə ki dəvε εtʁə siʁez- e ɑ̃fɛ̃ la pʁɔpʁəte də mε mɛ̃z- e də mεz- ɔ̃ɡlə. ʒεmε bjɛ̃ lekɔlə mε boku mwɛ̃ lə kate. lekɔlə netε pa mikstə mε la kuʁ də ʁekʁeasjɔ̃ etε kɔmynə sə ki mə pεʁmi də mə fεʁə dε kɔpɛ̃z- e kɔpinə. səlɥi kə ʒapʁesja lə plysz- etε miʃεl. il etε plys ɡʁɑ̃ mεz- osi plys matyʁə kə mwa. a la ʁekʁe nuz- esjɔ̃ tuʒuʁz- ɑ̃sɑ̃blə, il avε suvɑ̃ plɛ̃ də ʃozəz- a mə ʁakɔ̃te, dεz- istwaʁə kil ɛ̃vɑ̃tε e ki mə fəzε ʁiʁə.
la kloʃə də lekɔlə sɔna ! ʒetε tʁistə də lə kite, mε dɑ̃ ma tεtə il i avε plɛ̃ də ʁεvə. fotə didɑ̃tifikasjɔ̃ patεʁnεllə e sɑ̃ mɔdεlə maskylɛ̃ pʁezɑ̃, il mə sɑ̃blε kə setε a lɥi kə ʒə dəvε ʁəsɑ̃ble.

ʒavε dɑ̃ lide dɛ̃vite miʃεl a la mεzɔ̃ mε mja nə vulε ʒamε ʁəsəvwaʁ pεʁsɔnə, mεmə miʃεl mɔ̃ kamaʁadə e ʒə dy yze də kεlk sybtεʁfyʒə puʁ kεllə aksεptə.
miʃεl aʁiva vεʁ sεzə œʁ.
bɔ̃ʒuʁ ʒənə ɔmə, vuz- εtə miʃεl ?
ui madamə.
mja nø pa lə tɑ̃ də mapəle, kə deʒa ʒə devalε lεskalje a la ʁɑ̃kɔ̃tʁə də mɔ̃ kɔpɛ̃. ʒɑ̃tʁεnε miʃεl dɑ̃ ma ʃɑ̃bʁə. sɔ̃ ʁəɡaʁ sə poza syʁ ʃakə məbləz- e ɔbʒε də ma ʃɑ̃bʁə, il nə di mo, supiʁa œ̃ pø pɥi poza tɑ̃dʁəmɑ̃ sa mɛ̃ syʁ mɔ̃n- epolə. sε vʁε kə ma ʃɑ̃bʁə netε pa məble avεk ɡu, mε ʒetε bjɛ̃ dɑ̃ mɔ̃ pəti ʁəpεʁə. fjεʁə də mwa, ʒə mɔ̃tʁε a miʃεl ma kɔlεksjɔ̃ də tɛ̃bʁə.
ʒə lε kɔlεksjɔnə dəpɥi lɔ̃tɑ̃, sε mɔ̃ pεʁə ki avε kɔmɑ̃se e kɑ̃ il
ε paʁti ʒε kɔ̃tinye.
ʒə mɔ̃tʁε a miʃεl lε tɛ̃bʁə- kə ʒεmε, la plaʒə də ʁwajɑ̃, sεllə dy tukε e lε kɔlεksjɔ̃ də tɛ̃bʁəz- a tεmə, lavjasjɔ̃, lε metje. il fœjta kεlk paʒə pɥi ʁəfεʁma lalbɔm. lə sɔlεj deklinε lεsɑ̃ plasə a la penɔ̃bʁə, lεz- wazo sə tɥe, la plεnə lynə eklεʁε paləmɑ̃ lε bɔskε, lεz- aʁbʁə- pʁənε dε fɔʁməz- ɛ̃kjetɑ̃tə kɔmə dɑ̃ lε kɔ̃tə də ɡʁim.
il etε la, ty la vy ?
mε də kwa paʁlə ty miʃεl !
bεn, dy lu, səlɥi dɔ̃ tu lə mɔ̃də paʁlə. il paʁε kil ʁəsɑ̃blə a œ̃n- ɔmə !
ø, nɔ̃, nɔ̃ ʒε pa vy də lu.

ʒə dəmɑ̃dεz- a miʃεl də mεksplike œ̃ pø sεtə istwaʁə də lu, mε ʒə nys pa lə tɑ̃, mja, dy ba də lεskalje nuz- ɛ̃vitε pʁɔ̃ptəmɑ̃ a desɑ̃dʁə puʁ pʁɑ̃dʁə ynə paʁ də ɡato. kε sə kil etε bɔ̃ sə ɡato ! il sɑ̃tε lə bəʁə, lə mjεl e lə saʁazɛ̃. syʁ lɛ̃vitasjɔ̃ də mja, miʃεl ɑ̃ pʁi dø paʁ.
œ̃ pəti ku də klaksɔ̃ sə fi ɑ̃tɑ̃dʁə, lε paʁɑ̃ də miʃεl etε dəvɑ̃ la mεzɔ̃. miʃεl fi ynə bizə a mja, la ʁəmεʁsja dy ɡute nɔ̃ sɑ̃ mɑ̃sjɔne kεllə avε dεksεllɑ̃ talɑ̃ də patisjεʁə.
la nɥi avε ɑ̃vai la kɑ̃paɲə, lε nɥaʒəz- ɔpstʁɥε la klaʁte də la plεnə lynə.
ʒə sɥivε dy ʁəɡaʁ, la vwatyʁə ki sɑ̃fɔ̃sε dɑ̃ la nɥi. ʒetε syʁ lə pwɛ̃ də ʁɑ̃te kɑ̃ ʒɑ̃tɑ̃diz- ynə vwa ʁokə, pʁεskə ymεnə sɥivi dœ̃ kʁi plɛ̃tif kɔmə səlɥi dœ̃ pəti ɑ̃fɑ̃ ki sufʁə. dɑ̃ lɔpskyʁite ʒə ʃεʁʃε nɔ̃ sɑ̃ pœʁ du puvε vəniʁ sεtə vwa e sεtə plɛ̃tə. ʒə fi kεlk pa, ʒə sɑ̃tεz- œ̃ ʁəɡaʁ ki mə sɥivε. pʁε dy pɥi døz- iø lɥizɑ̃ mɔpsεʁvε dɑ̃ la nɥi. dεz- iø kɔmə ʒə nɑ̃n- avε ʒamε vy, œ̃ ʁəɡaʁ fiksə e pεʁsɑ̃ ʒə fy pʁi də pœʁ. ʒə netε pa pʁε puʁ lə ʁɑ̃kɔ̃tʁe, pa mɛ̃tənɑ̃, sε tʁo to, ʒə nə kɔnεsε ʁjɛ̃ də lɥi.
puʁkwa etε til vəny vεʁ mwa ?
sɔ̃ ʁəɡaʁ mə fasinε. ʒə lɛ̃vitεz- a vəniʁ pʁε də mwa, il fi kεlk pa puʁ vəniʁ a ma ʁɑ̃kɔ̃tʁə, pɥiz- il ʁəkyla, mə fiksa ɑ̃kɔʁə ynə fwa pɥiz- il dispaʁy.
pø εtʁə navε ʒə pa sy lɥi paʁle, lə ʁasyʁe.
a lekɔlə, ʒə pʁɔɡʁesε mjø kə lə pɑ̃sε, ʒavε tʁε suvɑ̃ nəf syʁ diz- ɑ̃ fʁɑ̃sεz- e matematikə. mja etε fjεʁə də mwa.

lə pʁɛ̃tɑ̃ tɑ̃ atɑ̃dy apɔʁta sɔ̃n- ɔbɔlə də lymjεʁə, lε kʁɔkys, lε ʒasɛ̃təz- etε deʒa ɑ̃ flœʁ. lε butɔ̃ də la plɑ̃tə dε savətjez- etε pʁε a eklɔʁə puʁ dɔne nεsɑ̃sə a dε flœʁ ʁuʒə, ʁozəz- e blɑ̃ʃə. də la pʁεlə fʁεlə a la ljø tənɑ̃sə tut- etε ʁavisəmɑ̃. kɔmə tus lε ʒuʁ, madamə tesje vənε mə pʁɑ̃dʁə puʁ ale a lekɔlə, mε sə ʒuʁ la εllə mə dəmɑ̃da datɑ̃dʁə dɑ̃ la vwatyʁə.
ʒə dwa paʁle a ta mεʁə mə di tεllə sεʃəmɑ̃.
mɑ̃taləmɑ̃ ʒə ʁəpasεz- ɑ̃ ʁəvy lε dεʁnje ʒuʁ. bjɛ̃ syʁ kɔmə tus lε ɡamɛ̃ ʒə fəzε kεlk bεtizə. mε ʁɛ̃ də ɡʁavə.
ʒεmε bjɛ̃ madamə tesje mεz- εllə nə mεmε pa boku. sə ki pø sə kɔ̃pʁɑ̃dʁə. εllə navε pa dy tut- apʁesje ma pətitə faʁsə də la səmεnə dεʁnjεʁə. ʒavε ʁɑ̃plase lɑ̃sɛ̃ də lɔstɑ̃swaʁ paʁ dy pyʁɛ̃ də ʃəval, leɡlizə sɑ̃tε lekyʁi sə ki netε pa dy ɡu də tusz- e syʁtu pa o ɡu də səlɥi u sεllə ki mavε denɔ̃se.

sεʁmɔ̃ lə dimɑ̃ʃə a la mεsə…

sεtə afεʁə, puʁ mwa etε ʁeɡle, alɔʁ puʁkwa madamə tesje vulε tεllə vwaʁ ma mεʁə ?
mja etε syʁ lə pa də la pɔʁtə e mə fəzε siɲə də vəniʁ. ʒə desɑ̃di də la vwatyʁə e ʁɑ̃tʁa dɑ̃ la mεzɔ̃.
madamə tesje etε dəbu dɑ̃ la kɥizinə. mja mə dəmɑ̃da də masəwaʁ.
dœ̃ tɔ̃ ki sə fəzε ʁasyʁɑ̃ mja mə dəmɑ̃da
a ty vy miʃεl sεtə səmεnə ?

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Commentaire Sur La Poesie

Auteur de Poésie
17/10/2007 19:30Tiphaine15

joli

Prose Auteur
Du 13/10/2007 18:57

L'écrit contient 2651 mots qui sont répartis dans 9 strophes.