Poème:Imagination

Je m’imagine moi levé, et m’empressais de préparer ton petit déjeuner avant que ton réveil sonne.
J’étais là agenouillé au pied de ton lit, plateau à la main en te disant : bonjour, bien dormie
Je m’imagine scrutant l’horizon en rêvant à l’illumination de ton regard et de ton corps qui frissonne.
A la douceur de ton visage, de mes paroles, de ces mots et celle de ta peau qui m’envahie
Ici il pleut et je pense à toi, comme par enchantement je peux apercevoir les rayons du soleil.
Ici le ciel est gris je pense à toi et comme par magie je ne vois que la splendeur de ces merveilles
Ici le froid s’installe je me décide de penser à toi et par miracle je ne ressens que de la chaleur
Ici la solitude est pesante alors mes pensées vont vers toi et étonnement j’ai du baume au cœur

J’ai hâte de te retrouver pouvoir te voir et effleurer tes joues d’un baiser rempli de tendresse.
J’ai hâte de revoir ton visage qui m’obsède dans mes nuits comme dans mes journées
J’ai hâte de marcher à nouveau à tes côtés et écouter ta voix, ces mots pleins de sagesse
J’ai hâte de croiser ce regard qui me fait trembler en l’ayant tant imaginé.
Le jour se lève tu es là mais je ne puis te voir
Ce temps qui passe je sens cette présence
La nuit s’installe j’ai peur de mon espoir
Ces rêves n’ont plus guère d’importance

Le jour se lève et me voilà envahie par mes pensées
Ce temps qui s’écoule en entendant le son de cette voix
La nuit s’installe et je sens dans mes yeux l’humidité
Ces rêves se bousculent et perturbent mon moi

Ces mots que je prononce n’ont que blessure
Tu ne comprends pas, moi non plus d’ailleurs
Sans raison je vais cesser toutes lectures
Du plus profond de moi-même je te souhaite une vie meilleure

Des mots et encore des mots qui ne sont que souffrance
La peur d’un vrai amour certainement
Vivre une vraie histoire devrait être ma chance
Mais voilà existe-t-elle vraiment ?

Je vais me lever, sans un réveil qui sonne
Rêver à la douceur de ton visage, de mes paroles, de ces mots et celle de ta peau qui m’envahie
Je scruterais l’horizon en rêvant à l’illumination de ton regard et de ton corps qui frissonne
Agenouillé près du lit sans un bonjour à dire