Prose:Marguerite.

Vous m’aimez ma-t-on dis !
Cela ne m’étonne d’ailleurs !
Mais savez-vous que…
Le matin, lorsque le jours se lève, que la pluie tombe, que le vent m’aborde,
je ne demande rien à ce personnage aux grandes bottes.
Il insiste pourtant, croyant que pour mon bien
il se doit de m’emmener vers cet espace qu’il ma définit.
Me rebiffant, râlant même certaines fois, je lui jette un de mes regards combatifs.
Inutilement d’ailleurs, car il en a décidé comme cela.
Moi, j’aimerais resté dans cet abri, juste là, à abreuver ma soif et rassasier ma faim,
observant mes amis, comptant les oiseaux passer !
Alors une fois dans ce prés, sous l’orage et la force de l’air,
j’attends impatiemment le soirs,
et me protégeant de ces intempéries sous les branches de cet arbre,
j’observe le vide, le rien… d’ailleurs, on croit souvent que je regarde le train, les voitures passer !
Non, mon regard est livide et mon esprit tout aussi vide !
J’espère que maintenant, lorsque vous passerez devant moi,
ne faites pas de grands gestes, ne poussez pas de grands cris, je ne les voie pas, ne les entends pas !
Par contre une pensée pour moi, pour cette dure vie que j’ai !
Je m’appelle marguerite.

patrick/22. 10. 2012/www. prelude-de-lesprit. fr