Poème:La Spéléologie Du Mental (Ii)
Le Poème
Pavlov, le Russe ; notre ami le chien et la mécanique de l’esprit
Dérivons maintenant vers un autre horizon, aux conséquences presque incalculables. Qui était Pavlov Ivan, physiologue célèbre, pauvre et incapable d’assumer les frais de sa lune de miel avec sa femme Sérafina Karschevoskaya ? Mais qui, en 1895, fut nommé professeur de physiologie, et qui, en 1904, reçut le Prix Nobel ?
Un homme intègre, tout simplement, et passionné de recherches. Un homme qui se mit à réfléchir à certaines manifestations observées depuis des siècles ; et qui employa ce qui était connu, pour essayer d’expliquer l’inconnu…
On savait, bien sûr, que l’homme salivait en voyant un citron ! On savait aussi que parler d’un splendide repas faisait venir « l’eau à la bouche »… Mais on considérait ces réactions comme des phénomènes de l’ « esprit », sans y attacher d’importance. Mais songeait-on que l’histoire de l’homme et du citron, poussée dans ses limites extrêmes, pouvait anéantir la morale, le libre-arbitre, la justice et les valeurs humaines ? …
Faisons une expérience clinique : tel malade est traité, depuis un certain temps, au moyen de piqûres calmantes. Or, un jour, un infirmier, pris de haute fantaisie, injecte au malade de l’eau distillée. … Et la vertu calmante agit !
On peut croire à première vue, que le malade fut la proie d’une autosuggestion. Mais si ce malade est psychologiquement parfait ? Ne peut-on supposer alors, qu’il réagit à la piqûre proprement dite, et non plus à la substance injectée ? …
Mais rendons plutôt visite au chien de Pavlov.
Voici un chien affamé, auquel on donne une nourriture appétissante. Le chien réagit par le plaisir, naturellement. Mais, en même temps qu’il mange, on lui brûle la patte. Le chien répond par une sensation de douleur. Au bout d’un certain temps de ce double jeu (plaisir et douleur) , l’opérateur brûle la patte du chien, mais sans lui donner de nourriture.
Et le chien, devenu masochiste comme un humain, montre, sous la brûlure, tous les signes du plaisir. Que s’est-il passé ?
Le cerveau du chien a associé : Plaisir (nourriture) en même temps que : Douleur (brûlure) , et cette association est devenue : Plaisir = Douleur (brûlure) .
Laissons le chien et regardons l’homme. Le Masochisme est une anormalité psychologique assez répandue. L’écrivain Masoch lui donna son nom, non pour avoir inventé cette déviation probablement aussi vieille que l’humanité, mais pour avoir décrit plaisamment son propre comportement.
Pour cette anormalité, l’être humain éprouve une satisfaction (sexuelle ou morale) par la douleur. Cette satisfaction ne sera atteinte que si on le fait souffrir :
Soit physiquement (coups, simulacres de coups, etc) .
Soit moralement (insultes, humiliations, mépris, etc) .
Ainsi comparé, le masochisme ne serait qu’un réflexe lié à la douleur, et ne pouvant se produire sans elle. Nous voyons, semble-t-il, le comportement du chien transposé.
Les réflexes conditionnés, porte ouverte sur un abîme…
Un réflexe conditionné est un réflexe provoqué par une circonstance, appelée conditionnement.
Il existe deux espèces principales :
1° Le reflexe d’excitation, qui est la réaction immédiate au conditionnement.
2° Le réflexe d’inhibition, qui agit comme un freinage ou un arrêt.
Exemple : X… traverse la rue. Une voiture, à deux pas, klaxonne violemment. Or, une personne le regarde, et il tient à avoir une réputation de calme en toutes circonstances (par perfectionnisme, par exemple) .
A) Premier conditionnement : le klaxon.
B) Réflexe d’excitation : sursaut, effroi, émotion, courir, s’enfuir.
C) Deuxième conditionnement : on le regarde et il tient à sa réputation de calme.
D) Réflexe d’inhibition : il ne s’enfuit pas, son émotion se freine, il feint le calme.
Le second réflexe (d) , a donc contrecarré le premier, (b) .
Pavlov et ses expériences
J’hésite à les rappeler, tant elles sont bien connues. Revoyons cependant l’histoire classique du chien :
A) On donne un morceau de viande au chien. L’animal salive (par sécrétion automatique de ses glandes salivaires) .
B) En même temps que l’on présente la viande, on fait retentir une sonnerie.
C) Après un certain temps, la sonnerie seule (sans nourriture) provoquera la salivation.
Ensuite Pavlov apprit au chien :
A) à saliver en entendant une sonnerie (comme ci-dessus) . La sonnerie = signal n°1.
B) à répondre à un autre signal, mais ne se rapportant pas à la nourriture ; l’animal ne salive donc pas en entendant ce signal n°2.
Puis :
C) On présente au chien de la nourriture, en faisant retentir le signal n°2.
D) Le chien ne salive pas, alors que la nourriture devrait produire la salivation.
Donc :
Signal n°1 : Excitant (émission de la salive) .
Signal n°2 : Inhibant (absence de salivation malgré la nourriture) .
On constate donc déjà l’importance incalculable au point de vue psychologique et moral de ces deux expériences. Si le comportement de l’être humain n’était qu’une somme de réflexes purement nerveux, il va de soi qu’aucune responsabilité ne pourrait être imputée à qui que ce soit, en aucune circonstance ; la responsabilité morale deviendrait un vain mot…
Mais voyons plus loin.
Réflexes inférieurs et Réflexes supérieurs
Réflexes inférieurs : Je touche un poêle brulant ; je retire la main.
Donc :
Réflexe : retirer la main.
Conditionnement : chaleur-douleur.
Réflexes supérieurs : Je refuse de retirer la main et la garde pendant un temps maximum.
A) Réflexe simple (excitant) : de retirer la main.
B) Réflexe d’inhibition : refus de retirer la main sous conditionnement d’une vanité, de montrer sa « volonté », de prouver qu’on supporte la souffrance, etc.
C) Réflexe final : je laisse la main.
Le réflexe, ici, est passé dans les centres supérieurs du cerveau (écorce cérébrale) , où entrent en jeu la volonté, le choix, la décision, le refus, etc…
Il y a mieux : voici une grenouille sans cerveau. L’opérateur dépose une goutte d’acide sur une des pattes. Et l’on voit la grenouille qui tente, avec l’autre patte, d’enlever la goutte ! On pourrait croire à un acte calculé, volontaire… Si la grenouille avait un cerveau, et en supposant qu’elle puisse réfléchir, ne croirait-elle pas qu’elle aurait « voulu » éliminer cette goutte qui la gênait ? Ne prendrait-elle pas pour réalité cette sensation de volonté libre, bâtissant là-dessus tout un système moral ne reposant sur rien ?
Car cette grenouille n’a plus de cerveau ! Il y a donc ici, un fonctionnement automatique de cet orgue admirable qu’est le système nerveux, qui à lui seul, demanderait que l’on se jette à genoux…
Porte ouverte sur l’abîme ? Oui. Sous cet angle, l’activité volontaire, l’activité consciente, l’activité morale ne seraient qu’une somme de réflexes compliqués siégeant dans le cerveau. Par conséquent n’impliquant ni liberté, ni responsabilité…
Alors, pourrait-on « conditionner » un homme à devenir un saint, comme à devenir un bandit, selon les circonstances présentées à son système nerveux ? … (A condition, évidemment, que les expériences animales soient applicables à l’homme. )
Supposons que cela soit, et qu’un homme doive « choisir » entre A et B.
Il désire A (parce que A représente pour lui une sensation agréable) .
Mais il ne peut pas prendre A (parce que son sens moral, conditionné par l’éducation, le lui interdit) .
Il hésite, et son hésitation est conditionnée par A (désir, excitation) et par son sens moral conditionné (frein, inhibition) .
Il hésite plus ou moins fortement, plus ou moins longtemps. Le genre d’hésitation est conditionné par son état physique et mental. Un état équilibré rendra l’hésitation très courte. Un état de déficience prolongera l’hésitation jusqu’à l’irritation, l’agitation, la colère, l’impulsion, etc. (Nous allons voir la même réaction chez le chien. )
Finalement, il choisit B, ce choix étant l’aboutissement-réflexe de tous les autres réflexes conditionnés
Donc, cet homme ne serait pas responsable d’avoir refusé A. Aucune admiration, aucun mérite, aucune récompense ne pourrait lui être accordés. Pas plus qu’un blâme n’aurait pu lui être adressé s’il avait tout de même choisi A. (Dans ce cas, les réflexes « freinants » auraient été moins forts que le réflexe de désir… ) Tout ce jeu pouvant, évidemment être compliqué à l’infini…
On voit donc l’importance incalculable des expériences de Pavlov… qui, cependant, fut très sage. Car il n’étendit pas ses découvertes à l’homme. Il fit simplement une comparaison de « nature générale et nerveuse » entre l’animal et l’homme, laissant ainsi les portes ouvertes à toutes les recherches et toutes les convictions…
Un chien névrosé ! Si vous possédez un chien, peut-être l’avez vous dressé à accepter de la nourriture donnée de la main droite, mais à la refuser si elle est offerte de la main gauche ?
Donc :
Main droite = Excitation, acceptation de la nourriture.
Main gauche = Inhibition, refus de la nourriture.
Que constate-t-on lorsque l’on offre de la nourriture de la main gauche ? Le chien s’agite, avance, recule, frétille, aboie, présentant tous les symptômes d’une douloureuse contradiction entre son désir et son inhibition. En même temps qu’il est excité par l’appât, il est freiné par l’inhibition. Son penchant naturel pour la nourriture dit « Oui » ; son éducation conditionnée dit « Non ».
Et les spectateurs rient, sans se douter que cet animal réagit selon le même mécanisme qu’un homme, dans la plupart des névroses…
Pavlov conditionna un chien à réagir en le plaçant devant un cercle lumineux projeté sur un écran ; pour renforcer ce conditionnement, il nourrissait le chien.
L’opérateur lui présentait ensuite une ellipse de luminosité et de surface semblables, mais sans renforcer le conditionnement. (L’ellipse, par rapport au cercle, acquérait donc des propriétés inhibitrices, puisqu’il n’y avait pas de nourriture. )
Puis, Pavlov rendit l’ellipse de plus en plus circulaire. Jusqu’à un certain point, le chien établissait parfaitement la différence. Il ne bougeait pas devant l’ellipse. Puis son comportement changeait, lorsque l’ellipse se rapprochait du cercle. Il devenait agité, aboyait, devenait insensé, incohérent, hurlant comme un fou…
Ce chien était atteint de névrose ; parce qu’il y avait conflit entre l’excitation et l’inhibition, entre le « Oui » et le « Non ».
Or, ce conflit, le psychologue le retrouve à chaque pas…
En « freinant » le réflexe excitant, Pavlov créa chez le chien une contradiction entre les tendances ; c’est à dire une névrose.
Mais si Pavlov ne poussa pas ses conclusions jusqu’à l’homme, d’autres allèrent plus loin…
Watson l’Américain, et le Behaviourisme
De behavior = comportement. Watson, américain, (donc pratique) , s’engagea tout d’abord dans la psychologie animale ; puis passa brutalement à la psychologie humaine, en y transposant purement et simplement les procédés de la première.
Or, en psychologie animale, on doit renoncer à se représenter ce qui se passe dans la conscience des animaux observés. Watson fera de même avec l’homme, sans se préoccuper jamais de connaître son état subjectif.
En bref, pour le behaviourisme, tout le comportement humain est réflexe.
Dans Pavlov, nous avons vu que les excitations étaient simples ; son, lumière, piqûre, etc. Mais Watson, qui étend les réflexes à toute action humaine quelle qu’elle soit, devrait trouver un mot représentant ce système infiniment complexe de tous les conditionnements possibles : Situation. Le comportement humain, le caractère humain sont donc la façon dont l’individu réagit aux situations su moment, à son « environnement ».
Donc, pour le behaviourisme, tout geste, toute pensée, toute volonté, tout choix, tout refus, toute conscience, ne sont que des réflexes purs et simples, à une situation donnée.
Que dit Watson ? … « Donnez-moi une douzaine d’enfants sains, bien constitués, et l’espèce de monde qu’il me faut pour les y élever, et je m’engage, en les prenant au hasard, à les former de manière à en faire des spécialistes de mon choix, médecin, commerçant, juriste, et même mendiant et voleur, indépendamment de leurs talents, penchants, tendances, aptitudes, ainsi que de la profession et de la race de leurs ancêtres. »
L’être humain dans le Behaviourisme
1) La personnalité. Elle serait l’ensemble de nos habitudes-réflexes, absolument conditionnée par les circonstances. L’homme serait donc le produit des circonstances, ni plus ni moins.
2) La pensée. Elle serait un acte purement physiologique qui consisterait à se parler à soi-même. Rappelons la réflexion célèbre : « Le cerveau sécrète la pensée comme le foie sécrète la bile »…
3) La conscience ? Pour être inexpliquée, elle n’en est pas moins un fait. Elle naît du cerveau et disparaît avec lui.
4) La maladie mentale. C’est une « contradiction » (comme chez le chien) entre des réflexes excitants et des réflexes inhibants (nous rejoindrons cela en étudiant Freud) .
==> 5) En général : l’homme serait une magnifique machine, mais rien d’autre qu’une machine, au clavier immense. Il n’y aurait aucune différence d’avec l’animal, à part les complications humaines dues au nombre supplémentaire de cellules nerveuses. Une machine, sans liberté ni responsabilité aucune…
Pour le behaviourisme, l’homme n’est donc qu’un ensemble terriblement compliqué de réactions, aussi bien dans ses facultés supérieures que dans des actes inférieurs.
L’humilité obligatoire
Reconnaissons que, si cette position devait être vraie, elle aurait au moins un résultat : anéantir l’orgueil parfois insensé de l’homme, et lui permettre de réfléchir, de temps à autre, à sa condition… Elle anéantirait tout jugement entre les hommes, tout mépris, tout blâme ; et l’homme, redevenu humble devant l’univers, se sentirait partie intégrante et rouage conscient !
En fait, la splendide machine qu’est le cerveau n’est-elle pas, avant tout, un orgue formidable, dont le nombre de jeux serait poussé à l’infini ? Et si l’on songe que la vie d’un organiste est insuffisante à la connaissance de tous les jeux de son orgue, qu’on réfléchisse au nombre incalculable, et ignoré ! de réflexes, pouvant jouer dans les milliards de cellules du cerveau !
Et quelle que soit la vérité finale, il est certain que beaucoup d’actions et de pensées ne sont qu’habitudes et réactions apprises. Elles sont des réflexes conditionnés aux circonstances sociales, géographiques, religieuses, morales, familiales, héréditaires, ataviques.
Mais ne voyons-nous pas des millions d’hommes ne sachant jouer que quelques notes de cet instrument immense ? Ne les voyons-nous pas « vivre » autour de leurs habitudes mentales, de leurs tics, de leurs peurs, de leurs refoulements, de leurs angoisses ?
Et leur orgue mécanique joue ainsi quelques notes, toujours les mêmes, alors que leurs possibilités pourraient déclencher de grandioses symphonies… Et cependant, perdus dans ces milliers d’habitudes mentales, ne proclament-ils pas leur liberté et leur responsabilité, se permettant en outre de juger les autres ? …
L’on conçoit donc l’importance effrayante de l’éducation.
Car l’éducation première de l’enfant est basée sur des suggestions et des réflexes conditionnés, dont beaucoup, si l’apprentissage est mal fait, risquent de s’implanter à jamais. On voit que si un mauvais réflexe devient prépondérant, il empêchera l’adaptation correcte aux circonstances ! Et devenu adulte, l’être humain donnera toujours la même réponse, comme un piano remonté sur une même musique…
À Suivre…
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Dérivons maintenant vers un autre horizon, aux conséquences presque incalculables. Qui était Pavlov Ivan, physiologue célèbre, pauvre et incapable d’assumer les frais de sa lune de miel avec sa femme Sérafina Karschevoskaya ? Mais qui, en 1895, fut nommé professeur de physiologie, et qui, en 1904, reçut le Prix Nobel ?
Un homme intègre, tout simplement, et passionné de recherches. Un homme qui se mit à réfléchir à certaines manifestations observées depuis des siècles ; et qui employa ce qui était connu, pour essayer d’expliquer l’inconnu…
On savait, bien sûr, que l’homme salivait en voyant un citron ! On savait aussi que parler d’un splendide repas faisait venir « l’eau à la bouche »… Mais on considérait ces réactions comme des phénomènes de l’ « esprit », sans y attacher d’importance. Mais songeait-on que l’histoire de l’homme et du citron, poussée dans ses limites extrêmes, pouvait anéantir la morale, le libre-arbitre, la justice et les valeurs humaines ? …
Faisons une expérience clinique : tel malade est traité, depuis un certain temps, au moyen de piqûres calmantes. Or, un jour, un infirmier, pris de haute fantaisie, injecte au malade de l’eau distillée. … Et la vertu calmante agit !
On peut croire à première vue, que le malade fut la proie d’une autosuggestion. Mais si ce malade est psychologiquement parfait ? Ne peut-on supposer alors, qu’il réagit à la piqûre proprement dite, et non plus à la substance injectée ? …
Mais rendons plutôt visite au chien de Pavlov.
Voici un chien affamé, auquel on donne une nourriture appétissante. Le chien réagit par le plaisir, naturellement. Mais, en même temps qu’il mange, on lui brûle la patte. Le chien répond par une sensation de douleur. Au bout d’un certain temps de ce double jeu (plaisir et douleur) , l’opérateur brûle la patte du chien, mais sans lui donner de nourriture.
Et le chien, devenu masochiste comme un humain, montre, sous la brûlure, tous les signes du plaisir. Que s’est-il passé ?
Le cerveau du chien a associé : Plaisir (nourriture) en même temps que : Douleur (brûlure) , et cette association est devenue : Plaisir = Douleur (brûlure) .
Laissons le chien et regardons l’homme. Le Masochisme est une anormalité psychologique assez répandue. L’écrivain Masoch lui donna son nom, non pour avoir inventé cette déviation probablement aussi vieille que l’humanité, mais pour avoir décrit plaisamment son propre comportement.
Pour cette anormalité, l’être humain éprouve une satisfaction (sexuelle ou morale) par la douleur. Cette satisfaction ne sera atteinte que si on le fait souffrir :
Soit physiquement (coups, simulacres de coups, etc) .
Soit moralement (insultes, humiliations, mépris, etc) .
Ainsi comparé, le masochisme ne serait qu’un réflexe lié à la douleur, et ne pouvant se produire sans elle. Nous voyons, semble-t-il, le comportement du chien transposé.
Les réflexes conditionnés, porte ouverte sur un abîme…
Un réflexe conditionné est un réflexe provoqué par une circonstance, appelée conditionnement.
Il existe deux espèces principales :
1° Le reflexe d’excitation, qui est la réaction immédiate au conditionnement.
2° Le réflexe d’inhibition, qui agit comme un freinage ou un arrêt.
Exemple : X… traverse la rue. Une voiture, à deux pas, klaxonne violemment. Or, une personne le regarde, et il tient à avoir une réputation de calme en toutes circonstances (par perfectionnisme, par exemple) .
A) Premier conditionnement : le klaxon.
B) Réflexe d’excitation : sursaut, effroi, émotion, courir, s’enfuir.
C) Deuxième conditionnement : on le regarde et il tient à sa réputation de calme.
D) Réflexe d’inhibition : il ne s’enfuit pas, son émotion se freine, il feint le calme.
Le second réflexe (d) , a donc contrecarré le premier, (b) .
Pavlov et ses expériences
J’hésite à les rappeler, tant elles sont bien connues. Revoyons cependant l’histoire classique du chien :
A) On donne un morceau de viande au chien. L’animal salive (par sécrétion automatique de ses glandes salivaires) .
B) En même temps que l’on présente la viande, on fait retentir une sonnerie.
C) Après un certain temps, la sonnerie seule (sans nourriture) provoquera la salivation.
Ensuite Pavlov apprit au chien :
A) à saliver en entendant une sonnerie (comme ci-dessus) . La sonnerie = signal n°1.
B) à répondre à un autre signal, mais ne se rapportant pas à la nourriture ; l’animal ne salive donc pas en entendant ce signal n°2.
Puis :
C) On présente au chien de la nourriture, en faisant retentir le signal n°2.
D) Le chien ne salive pas, alors que la nourriture devrait produire la salivation.
Donc :
Signal n°1 : Excitant (émission de la salive) .
Signal n°2 : Inhibant (absence de salivation malgré la nourriture) .
On constate donc déjà l’importance incalculable au point de vue psychologique et moral de ces deux expériences. Si le comportement de l’être humain n’était qu’une somme de réflexes purement nerveux, il va de soi qu’aucune responsabilité ne pourrait être imputée à qui que ce soit, en aucune circonstance ; la responsabilité morale deviendrait un vain mot…
Mais voyons plus loin.
Réflexes inférieurs et Réflexes supérieurs
Réflexes inférieurs : Je touche un poêle brulant ; je retire la main.
Donc :
Réflexe : retirer la main.
Conditionnement : chaleur-douleur.
Réflexes supérieurs : Je refuse de retirer la main et la garde pendant un temps maximum.
A) Réflexe simple (excitant) : de retirer la main.
B) Réflexe d’inhibition : refus de retirer la main sous conditionnement d’une vanité, de montrer sa « volonté », de prouver qu’on supporte la souffrance, etc.
C) Réflexe final : je laisse la main.
Le réflexe, ici, est passé dans les centres supérieurs du cerveau (écorce cérébrale) , où entrent en jeu la volonté, le choix, la décision, le refus, etc…
Il y a mieux : voici une grenouille sans cerveau. L’opérateur dépose une goutte d’acide sur une des pattes. Et l’on voit la grenouille qui tente, avec l’autre patte, d’enlever la goutte ! On pourrait croire à un acte calculé, volontaire… Si la grenouille avait un cerveau, et en supposant qu’elle puisse réfléchir, ne croirait-elle pas qu’elle aurait « voulu » éliminer cette goutte qui la gênait ? Ne prendrait-elle pas pour réalité cette sensation de volonté libre, bâtissant là-dessus tout un système moral ne reposant sur rien ?
Car cette grenouille n’a plus de cerveau ! Il y a donc ici, un fonctionnement automatique de cet orgue admirable qu’est le système nerveux, qui à lui seul, demanderait que l’on se jette à genoux…
Porte ouverte sur l’abîme ? Oui. Sous cet angle, l’activité volontaire, l’activité consciente, l’activité morale ne seraient qu’une somme de réflexes compliqués siégeant dans le cerveau. Par conséquent n’impliquant ni liberté, ni responsabilité…
Alors, pourrait-on « conditionner » un homme à devenir un saint, comme à devenir un bandit, selon les circonstances présentées à son système nerveux ? … (A condition, évidemment, que les expériences animales soient applicables à l’homme. )
Supposons que cela soit, et qu’un homme doive « choisir » entre A et B.
Il désire A (parce que A représente pour lui une sensation agréable) .
Mais il ne peut pas prendre A (parce que son sens moral, conditionné par l’éducation, le lui interdit) .
Il hésite, et son hésitation est conditionnée par A (désir, excitation) et par son sens moral conditionné (frein, inhibition) .
Il hésite plus ou moins fortement, plus ou moins longtemps. Le genre d’hésitation est conditionné par son état physique et mental. Un état équilibré rendra l’hésitation très courte. Un état de déficience prolongera l’hésitation jusqu’à l’irritation, l’agitation, la colère, l’impulsion, etc. (Nous allons voir la même réaction chez le chien. )
Finalement, il choisit B, ce choix étant l’aboutissement-réflexe de tous les autres réflexes conditionnés
Donc, cet homme ne serait pas responsable d’avoir refusé A. Aucune admiration, aucun mérite, aucune récompense ne pourrait lui être accordés. Pas plus qu’un blâme n’aurait pu lui être adressé s’il avait tout de même choisi A. (Dans ce cas, les réflexes « freinants » auraient été moins forts que le réflexe de désir… ) Tout ce jeu pouvant, évidemment être compliqué à l’infini…
On voit donc l’importance incalculable des expériences de Pavlov… qui, cependant, fut très sage. Car il n’étendit pas ses découvertes à l’homme. Il fit simplement une comparaison de « nature générale et nerveuse » entre l’animal et l’homme, laissant ainsi les portes ouvertes à toutes les recherches et toutes les convictions…
Un chien névrosé ! Si vous possédez un chien, peut-être l’avez vous dressé à accepter de la nourriture donnée de la main droite, mais à la refuser si elle est offerte de la main gauche ?
Donc :
Main droite = Excitation, acceptation de la nourriture.
Main gauche = Inhibition, refus de la nourriture.
Que constate-t-on lorsque l’on offre de la nourriture de la main gauche ? Le chien s’agite, avance, recule, frétille, aboie, présentant tous les symptômes d’une douloureuse contradiction entre son désir et son inhibition. En même temps qu’il est excité par l’appât, il est freiné par l’inhibition. Son penchant naturel pour la nourriture dit « Oui » ; son éducation conditionnée dit « Non ».
Et les spectateurs rient, sans se douter que cet animal réagit selon le même mécanisme qu’un homme, dans la plupart des névroses…
Pavlov conditionna un chien à réagir en le plaçant devant un cercle lumineux projeté sur un écran ; pour renforcer ce conditionnement, il nourrissait le chien.
L’opérateur lui présentait ensuite une ellipse de luminosité et de surface semblables, mais sans renforcer le conditionnement. (L’ellipse, par rapport au cercle, acquérait donc des propriétés inhibitrices, puisqu’il n’y avait pas de nourriture. )
Puis, Pavlov rendit l’ellipse de plus en plus circulaire. Jusqu’à un certain point, le chien établissait parfaitement la différence. Il ne bougeait pas devant l’ellipse. Puis son comportement changeait, lorsque l’ellipse se rapprochait du cercle. Il devenait agité, aboyait, devenait insensé, incohérent, hurlant comme un fou…
Ce chien était atteint de névrose ; parce qu’il y avait conflit entre l’excitation et l’inhibition, entre le « Oui » et le « Non ».
Or, ce conflit, le psychologue le retrouve à chaque pas…
En « freinant » le réflexe excitant, Pavlov créa chez le chien une contradiction entre les tendances ; c’est à dire une névrose.
Mais si Pavlov ne poussa pas ses conclusions jusqu’à l’homme, d’autres allèrent plus loin…
Watson l’Américain, et le Behaviourisme
De behavior = comportement. Watson, américain, (donc pratique) , s’engagea tout d’abord dans la psychologie animale ; puis passa brutalement à la psychologie humaine, en y transposant purement et simplement les procédés de la première.
Or, en psychologie animale, on doit renoncer à se représenter ce qui se passe dans la conscience des animaux observés. Watson fera de même avec l’homme, sans se préoccuper jamais de connaître son état subjectif.
En bref, pour le behaviourisme, tout le comportement humain est réflexe.
Dans Pavlov, nous avons vu que les excitations étaient simples ; son, lumière, piqûre, etc. Mais Watson, qui étend les réflexes à toute action humaine quelle qu’elle soit, devrait trouver un mot représentant ce système infiniment complexe de tous les conditionnements possibles : Situation. Le comportement humain, le caractère humain sont donc la façon dont l’individu réagit aux situations su moment, à son « environnement ».
Donc, pour le behaviourisme, tout geste, toute pensée, toute volonté, tout choix, tout refus, toute conscience, ne sont que des réflexes purs et simples, à une situation donnée.
Que dit Watson ? … « Donnez-moi une douzaine d’enfants sains, bien constitués, et l’espèce de monde qu’il me faut pour les y élever, et je m’engage, en les prenant au hasard, à les former de manière à en faire des spécialistes de mon choix, médecin, commerçant, juriste, et même mendiant et voleur, indépendamment de leurs talents, penchants, tendances, aptitudes, ainsi que de la profession et de la race de leurs ancêtres. »
L’être humain dans le Behaviourisme
1) La personnalité. Elle serait l’ensemble de nos habitudes-réflexes, absolument conditionnée par les circonstances. L’homme serait donc le produit des circonstances, ni plus ni moins.
2) La pensée. Elle serait un acte purement physiologique qui consisterait à se parler à soi-même. Rappelons la réflexion célèbre : « Le cerveau sécrète la pensée comme le foie sécrète la bile »…
3) La conscience ? Pour être inexpliquée, elle n’en est pas moins un fait. Elle naît du cerveau et disparaît avec lui.
4) La maladie mentale. C’est une « contradiction » (comme chez le chien) entre des réflexes excitants et des réflexes inhibants (nous rejoindrons cela en étudiant Freud) .
==> 5) En général : l’homme serait une magnifique machine, mais rien d’autre qu’une machine, au clavier immense. Il n’y aurait aucune différence d’avec l’animal, à part les complications humaines dues au nombre supplémentaire de cellules nerveuses. Une machine, sans liberté ni responsabilité aucune…
Pour le behaviourisme, l’homme n’est donc qu’un ensemble terriblement compliqué de réactions, aussi bien dans ses facultés supérieures que dans des actes inférieurs.
L’humilité obligatoire
Reconnaissons que, si cette position devait être vraie, elle aurait au moins un résultat : anéantir l’orgueil parfois insensé de l’homme, et lui permettre de réfléchir, de temps à autre, à sa condition… Elle anéantirait tout jugement entre les hommes, tout mépris, tout blâme ; et l’homme, redevenu humble devant l’univers, se sentirait partie intégrante et rouage conscient !
En fait, la splendide machine qu’est le cerveau n’est-elle pas, avant tout, un orgue formidable, dont le nombre de jeux serait poussé à l’infini ? Et si l’on songe que la vie d’un organiste est insuffisante à la connaissance de tous les jeux de son orgue, qu’on réfléchisse au nombre incalculable, et ignoré ! de réflexes, pouvant jouer dans les milliards de cellules du cerveau !
Et quelle que soit la vérité finale, il est certain que beaucoup d’actions et de pensées ne sont qu’habitudes et réactions apprises. Elles sont des réflexes conditionnés aux circonstances sociales, géographiques, religieuses, morales, familiales, héréditaires, ataviques.
Mais ne voyons-nous pas des millions d’hommes ne sachant jouer que quelques notes de cet instrument immense ? Ne les voyons-nous pas « vivre » autour de leurs habitudes mentales, de leurs tics, de leurs peurs, de leurs refoulements, de leurs angoisses ?
Et leur orgue mécanique joue ainsi quelques notes, toujours les mêmes, alors que leurs possibilités pourraient déclencher de grandioses symphonies… Et cependant, perdus dans ces milliers d’habitudes mentales, ne proclament-ils pas leur liberté et leur responsabilité, se permettant en outre de juger les autres ? …
L’on conçoit donc l’importance effrayante de l’éducation.
Car l’éducation première de l’enfant est basée sur des suggestions et des réflexes conditionnés, dont beaucoup, si l’apprentissage est mal fait, risquent de s’implanter à jamais. On voit que si un mauvais réflexe devient prépondérant, il empêchera l’adaptation correcte aux circonstances ! Et devenu adulte, l’être humain donnera toujours la même réponse, comme un piano remonté sur une même musique…
À Suivre…
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Poète Pendantce
Pendantce a publié sur le site 282 écrits. Pendantce est membre du site depuis l'année 2011.Lire le profil du poète PendantceSyllabation De L'Écrit
Syllabes Hyphénique: La Spéléologie Du Mental (Ii)
pav=lov=le=rus=se=no=tre=a=mi=le=chien=et=la=mé=ca=ni=que=de=les=prit 20dé=ri=vons=mainte=nant=vers=un=au=tre=ho=ri=zon=aux=con=sé=quen=ces=pres=quein=cal=cu=lables=qui=é=tait=pav=lov=i=van=phy=sio=lo=gue=cé=lè=bre=pau=vre=et=in=ca=pa=ble=das=su=mer=les=frais=de=sa=lu=ne=de=miel=a=vec=sa=fem=me=sé=ra=fi=na=kar=sche=vos=kaya=mais=qui=en=mille=hu=it=cent=qua=tre=vingt=quin=ze=fut=nom=mé=pro=fes=seur=de=phy=sio=lo=gie=et=qui=en=mil=le=neuf=cent=qua=tre=re=çut=le=prix=no=bel 105
un=hommein=tè=gre=tout=sim=ple=ment=et=pas=sion=né=de=re=cherches=un=hom=me=qui=se=mit=à=ré=flé=chir=à=cer=tai=nes=ma=ni=fes=ta=tions=ob=ser=vées=de=puis=des=siè=cles=et=qui=em=ploya=ce=qui=é=tait=con=nu=pour=es=sayer=dex=pli=quer=lin=con=nu 61
on=sa=vait=bien=sûr=que=lhomme=sa=li=vait=en=voyant=un=ci=tron=on=sa=vait=aus=si=que=par=ler=dun=splen=di=de=re=pas=fai=sait=ve=nir=leau=à=la=bouche=mais=on=con=si=dé=rait=ces=ré=ac=tions=com=me=des=phé=no=mè=nes=de=l=es=prit=sans=y=at=ta=cher=dim=por=tance=mais=son=geait=ton=que=l=his=toi=re=de=l=hom=meet=du=ci=tron=pous=sée=dans=ses=li=mi=tes=ex=trê=mes=pou=vait=a=né=an=tir=la=mo=ra=le=le=li=bre=ar=bi=tre=la=jus=ti=ce=et=les=va=leurs=hu=mai=nes 119
fai=sons=une=ex=pé=rien=ce=cli=ni=que=tel=ma=la=deest=trai=té=de=puis=un=cer=tain=temps=au=moyen=de=pi=qû=res=cal=mantes=or=un=jour=un=in=fir=mier=pris=de=hau=te=fan=tai=sie=in=jec=te=au=ma=la=de=de=leau=dis=tillée=sou=li=gné=et=la=ver=tu=cal=man=te=a=git 67
on=peut=croireà=pre=miè=re=vue=que=le=ma=la=de=fut=la=proie=du=ne=au=to=sug=ges=tion=mais=si=ce=ma=la=de=est=psy=cho=lo=gi=que=ment=par=fait=ne=peut=ton=sup=po=ser=a=lors=quil=ré=a=git=à=la=pi=qû=re=pro=pre=ment=di=te=et=non=plus=à=la=sub=stan=ce=in=jec=tée 70
mais=ren=dons=plu=tôt=vi=site=au=chien=de=pav=lov 12
voi=ci=un=chien=af=fa=mé=au=quel=on=donneu=ne=nour=ri=tu=re=ap=pé=tis=sante=le=chien=ré=a=git=par=le=plai=sir=na=tu=rel=le=ment=sou=li=gné=mais=en=mê=me=temps=quil=man=ge=on=lui=brû=le=la=patte=le=chien=ré=pond=par=u=ne=sen=sa=tion=de=dou=leur=au=bout=dun=cer=tain=temps=de=ce=dou=ble=jeu=plai=sir=et=dou=leur=lo=pé=ra=teur=brû=le=la=pat=te=du=chien=mais=sans=lui=don=ner=de=nour=ri=ture 100
et=le=chien=de=ve=nu=ma=so=chiste=com=meun=hu=main=mon=tre=sous=la=brû=lu=re=tous=les=si=gnes=du=plai=sir=sou=li=gné=que=sest=il=pas=sé 35
le=cer=veau=du=chien=a=as=so=cié=plai=sir=nour=ri=ture=en=mê=me=temps=que=dou=leur=brû=lu=re=et=cet=teas=so=cia=tion=est=de=ve=nue=plai=sir=é=gal=dou=leur=brû=lu=re 43
lais=sons=le=chien=et=re=gar=dons=lhomme=le=ma=so=chis=meest=u=ne=a=nor=ma=li=té=psy=cho=lo=gi=que=as=sez=ré=pan=due=lé=cri=vain=ma=so=ch=lui=don=na=son=nom=non=pour=a=voir=in=ven=té=cet=te=dé=via=tion=pro=ba=ble=ment=aus=si=viei=lle=que=l=hu=ma=ni=té=mais=pour=a=voir=dé=crit=plai=sam=ment=son=pro=pre=com=por=te=ment 84
pour=cettea=nor=ma=li=té=lê=tre=hu=main=é=prou=ve=u=ne=sa=tis=fac=tion=sexuel=le=ou=mo=ra=le=par=la=dou=leur=cet=te=sa=tis=fac=tion=ne=se=ra=at=tein=te=que=si=on=le=fait=souf=frir 48
sou=li=gné=soit=phy=si=que=ment=coups=si=mu=lacres=de=coups=etc 15
sou=li=gné=soit=mo=rale=ment=in=sul=tes=hu=mi=lia=tions=mé=pris=etc 17
ain=si=com=pa=ré=le=ma=so=chisme=ne=se=rait=quun=ré=flexe=lié=à=la=dou=leur=et=ne=pou=vant=se=pro=dui=re=sans=elle=nous=voyons=sem=ble=til=le=com=por=te=ment=du=chien=trans=po=sé 45
les=ré=flexes=con=di=tion=nés=porteou=ver=te=sur=un=a=bîme 14
un=ré=flexe=con=di=tion=né=est=un=ré=flexe=pro=vo=qué=par=une=cir=cons=tan=ce=ap=pe=lée=con=di=ti=on=ne=ment 29
il=exis=te=deux=es=pè=ces=prin=ci=pa=les 11
un=de=gré=le=re=flexe=dex=ci=ta=tion=qui=est=la=ré=ac=tion=im=mé=diateau=con=di=ti=on=ne=ment 25
deux=de=gré=le=ré=flexe=din=hi=bi=tion=qui=a=git=commeun=frei=na=ge=ou=un=ar=rêt 21
exem=ple=x=tra=verse=la=rue=une=voi=tu=re=à=deux=pas=k=laxon=ne=vio=lem=ment=or=u=ne=per=son=ne=le=re=gar=de=et=il=tient=à=a=voir=u=ne=ré=pu=ta=tion=de=cal=meen=tou=tes=cir=cons=tan=ces=par=per=fec=ti=on=nis=me=par=exem=ple 61
a=pre=mier=con=di=ti=on=ne=ment=le=k=laxon 12
b=ré=flexe=dex=ci=ta=tion=sur=saut=ef=froi=é=mo=tion=cou=rir=sen=fu=ir 19
c=deuxième=con=di=tion=ne=ment=on=le=re=gar=deet=il=tient=à=sa=ré=pu=ta=ti=on=de=calme 23
d=ré=flexe=din=hi=bi=tion=il=ne=sen=fuit=pas=son=é=mo=tion=se=freine=il=feint=le=calme 22
le=se=cond=ré=flexe=d=a=donc=contre=car=ré=le=pre=mier=b 15
pav=lov=et=ses=ex=pé=rien=ces 8
jhé=siteà=les=rap=pe=ler=tant=elles=sont=bien=con=nues=re=voyons=ce=pen=dant=lhis=toi=re=clas=si=que=du=chien 25
a=on=donneun=mor=ceau=de=vian=de=au=chien=la=ni=mal=sa=li=ve=par=sé=cré=tion=au=to=ma=ti=que=de=ses=glan=des=sa=li=vai=res 33
b=en=même=temps=que=lon=pré=sen=te=la=vian=de=on=fait=re=ten=tir=u=ne=son=ne=rie 22
c=a=près=un=cer=tain=temps=la=sonne=rie=seu=le=sans=nour=ri=tu=re=pro=vo=que=ra=la=sa=li=va=tion 26
en=sui=te=pav=lov=ap=prit=au=chien 9
a=à=sa=li=ver=en=enten=dant=u=ne=son=ne=rie=com=me=ci=des=sus=la=son=ne=rieé=gal=si=gnal=n=de=gré=un 29
b=à=ré=pondreà=un=au=tre=si=gnal=mais=ne=se=rap=por=tant=pas=à=la=nour=ri=tu=re=la=ni=mal=ne=sa=li=ve=donc=pas=en=en=ten=dant=ce=si=gnal=n=de=gré=deux 42
puis 1
c=on=présen=teau=chien=de=la=nour=ri=tu=re=en=fai=sant=re=ten=tir=le=si=gnal=n=de=gré=deux 24
d=le=chien=ne=sa=live=pas=a=lors=que=la=nour=ri=tu=re=de=vrait=pro=dui=re=la=sa=li=va=tion 25
donc 1
si=gnal=n=de=gré=un=ex=ci=tant=é=mis=sion=de=la=sa=live 16
si=gnal=n=de=gré=deux=in=hi=bant=ab=sence=de=sa=li=va=tion=mal=gré=la=nour=ri=tu=re 23
on=cons=tate=donc=dé=jà=lim=por=tan=cein=cal=cu=la=ble=sou=li=gné=au=point=de=vue=psy=cho=lo=gi=que=et=mo=ral=sou=li=gné=de=ces=deux=ex=pé=riences=si=le=com=por=te=ment=de=lê=tre=hu=main=né=tait=quu=ne=som=me=de=ré=flexes=pu=re=ment=ner=veux=il=va=de=soi=quau=cu=ne=res=pon=sa=bi=li=té=ne=pour=rait=ê=tre=im=pu=tée=à=qui=que=ce=soit=en=au=cu=ne=cir=cons=tan=ce=la=res=pon=sa=bi=li=té=mo=ra=le=de=vien=drait=un=vain=mot 113
mais=voy=ons=plus=loin 5
ré=flexes=in=fé=rieurs=et=ré=flexes=su=pé=ri=eurs 12
ré=flexes=in=fé=rieurs=je=toucheun=poê=le=bru=lant=je=re=ti=re=la=main 17
donc 1
ré=flexe=re=ti=rer=la=main 7
condi=ti=on=ne=ment=cha=leur=dou=leur 9
ré=flexes=su=pé=rieurs=je=re=fuse=de=re=ti=rer=la=main=et=la=gar=de=pen=dant=un=temps=maxi=mum 24
a=ré=flexe=simple=ex=ci=tant=de=re=ti=rer=la=main 13
b=ré=flexe=din=hi=bi=tion=re=fus=de=re=ti=rer=la=main=sous=con=di=ti=onne=ment=du=ne=va=ni=té=de=mon=trer=sa=vo=lon=té=de=prou=ver=quon=sup=por=te=la=souf=fran=ce=èt=cé=té=ra 48
c=ré=flexe=fi=nal=je=lais=se=la=main 10
le=ré=flexe=i=ci=est=pas=sé=dans=les=centres=su=pé=rieurs=du=cer=veau=é=cor=ce=cé=ré=bra=le=où=en=trent=en=jeu=la=vo=lon=té=le=choix=la=dé=ci=sion=le=re=fus=èt=cé=té=ra 46
il=y=a=mieux=voi=ci=une=gre=nouille=sans=cer=veau=lo=pé=ra=teur=dé=po=seu=ne=gout=te=da=ci=de=sur=u=ne=des=pattes=et=lon=voit=la=gre=nouille=qui=ten=te=a=vec=lau=tre=pat=te=den=le=ver=la=gout=te=sou=li=gné=on=pour=rait=croi=re=à=un=ac=te=cal=cu=lé=vo=lon=tai=re=si=la=gre=nouille=a=vait=un=cer=veau=et=en=sup=po=sant=quel=le=puis=se=ré=flé=chir=ne=croi=rait=tel=le=pas=quel=le=au=rait=vou=lu=é=li=mi=ner=cet=te=gout=te=qui=la=gê=nait=ne=pren=drait=tel=le=pas=pour=ré=a=li=té=cet=te=sen=sa=tion=de=vo=lon=té=li=bre=bâ=tis=sant=là=des=sus=tout=un=sys=tè=me=mo=ral=ne=re=po=sant=sur=rien 156
car=cette=gre=nouille=na=plus=de=cer=veau=il=y=a=donc=i=ci=un=fonc=tion=ne=ment=au=to=ma=ti=que=de=cet=or=guead=mi=ra=ble=quest=le=sys=tè=me=ner=veux=qui=à=lui=seul=de=man=de=rait=que=lon=se=jet=te=à=ge=noux 55
porteou=ver=te=sur=la=bî=me=oui=sous=cet=an=gle=lac=ti=vi=té=vo=lon=tai=re=lac=ti=vi=té=cons=cien=te=lac=ti=vi=té=mo=ra=le=ne=se=raient=quu=ne=som=me=de=ré=flexes=com=pli=qués=sié=geant=dans=le=cer=veau=par=con=sé=quent=nim=pli=quant=ni=li=ber=té=ni=res=pon=sa=bi=li=té 71
a=lors=pour=rait=ton=con=di=tion=ner=un=hommeà=de=ve=nir=un=saint=com=me=à=de=ve=nir=un=ban=dit=se=lon=les=cir=cons=tan=ces=pré=sen=tées=à=son=sys=tè=me=ner=veux=a=con=di=tion=é=vi=dem=ment=que=les=ex=pé=rien=ces=a=ni=ma=les=soient=ap=pli=ca=bles=à=lhom=me 68
sup=po=sons=que=ce=la=soit=et=quun=homme=doi=ve=choi=sir=en=trea=et=b 18
sou=li=gné=il=dé=sirea=par=ce=que=a=re=pré=sen=te=pour=lui=u=ne=sen=sa=tion=a=gré=a=ble 25
sou=li=gné=mais=il=ne=peut=pas=prendrea=par=ce=que=son=sens=mo=ral=con=di=tion=né=par=lé=du=ca=tion=le=lui=in=ter=dit 30
sou=li=gné=il=hé=site=et=son=hé=si=ta=tion=est=con=di=ti=on=née=par=a=dé=sir=ex=ci=ta=tion=et=par=son=sens=mo=ral=con=di=ti=on=né=frein=in=hi=bi=tion 42
sou=li=gné=il=hé=site=plus=ou=moins=for=te=ment=plus=ou=moins=long=temps=le=gen=re=dhé=si=ta=tion=est=con=di=ti=on=né=par=son=é=tat=phy=si=queet=men=tal=un=é=tat=é=qui=li=bré=ren=dra=l=hé=si=ta=ti=on=très=courte=un=é=tat=de=dé=fi=cien=ce=pro=lon=ge=ra=l=hé=si=ta=ti=on=jus=quà=lir=ri=ta=tion=la=gi=ta=tion=la=co=lè=re=lim=pul=sion=èt=cé=té=ra=nous=al=lons=voir=la=mê=me=ré=ac=ti=on=chez=le=chien 109
sou=li=gné=fi=nale=ment=il=choi=sit=b=ce=choix=é=tant=la=bou=tis=se=ment=ré=flexe=de=tous=les=au=tres=ré=flexes=con=di=tion=nés 32
donc=cet=homme=ne=se=rait=pas=res=pon=sa=ble=da=voir=re=fu=sé=a=au=cu=nead=mi=ra=tion=au=cun=mé=ri=te=au=cu=ne=ré=com=pen=se=ne=pour=rait=lui=ê=tre=ac=cor=dés=pas=plus=quun=blâ=me=nau=rait=pu=lui=ê=tre=a=dres=sé=sil=a=vait=tout=de=mê=me=choi=si=a=dans=ce=cas=les=ré=flexes=frei=nants=au=raient=é=té=moins=forts=que=le=ré=flexe=de=dé=sir=sou=li=gné=tout=ce=jeu=pou=vant=é=vi=dem=ment=ê=tre=com=pli=qué=à=lin=fi=ni 110
on=voit=donc=lim=por=tancein=cal=cu=la=ble=des=ex=pé=rien=ces=de=pav=lov=qui=ce=pen=dant=fut=très=sage=car=il=né=ten=dit=pas=ses=dé=cou=ver=tes=à=lhom=me=il=fit=sim=ple=ment=u=ne=com=pa=rai=son=de=na=tu=re=gé=né=ra=le=et=ner=veu=se=en=tre=la=ni=mal=et=l=hom=me=lais=sant=ain=si=les=por=tes=ou=ver=tes=à=tou=tes=les=re=cher=ches=et=tou=tes=les=con=vic=tions 95
un=chien=né=vro=sé=si=vous=pos=sé=dez=un=chien=peut=têtre=la=vez=vous=dres=sé=à=ac=cep=ter=de=la=nour=ri=tu=re=don=née=de=la=main=droi=te=mais=à=la=re=fu=ser=si=elleest=of=fer=te=de=la=main=gauche 51
donc 1
main=droiteé=gal=ex=ci=ta=tion=ac=cep=ta=tion=de=la=nour=ri=ture 16
main=gaucheé=gal=in=hi=bi=tion=re=fus=de=la=nour=ri=ture 14
que=cons=tate=ton=lors=que=lon=of=fre=de=la=nour=ri=tu=re=de=la=main=gau=che=le=chien=sa=gi=te=a=van=ce=re=cu=le=fré=tille=a=boie=pré=sen=tant=tous=les=symp=tô=mes=du=ne=dou=lou=reu=se=con=tra=dic=tion=en=tre=son=dé=sir=et=son=in=hi=bi=tion=en=mê=me=temps=quil=est=ex=ci=té=par=lap=pât=il=est=frei=né=par=lin=hi=bi=tion=son=pen=chant=na=tu=rel=pour=la=nour=ri=tu=re=dit=oui=son=é=du=ca=ti=on=con=di=ti=on=née=dit=non 112
et=les=s=pec=ta=teurs=rient=sans=se=dou=ter=que=cet=a=ni=mal=ré=a=git=se=lon=le=même=mé=ca=nis=me=quun=hom=me=dans=la=plu=part=des=né=vroses 37
pav=lov=con=di=tion=na=un=chien=à=ré=a=gir=en=le=pla=çant=de=vant=un=cercle=lu=mi=neux=pro=je=té=sur=un=é=cran=pour=ren=for=cer=ce=con=di=ti=on=ne=ment=il=nour=ris=sait=le=chien 47
lo=pé=ra=teur=lui=présen=tait=en=sui=teu=ne=el=lip=se=de=lu=mi=no=si=té=et=de=sur=fa=ce=sem=bla=bles=mais=sans=ren=for=cer=le=con=di=tion=ne=ment=lel=lip=se=par=rap=port=au=cer=cle=ac=qué=rait=donc=des=pro=prié=tés=in=hi=bi=tri=ces=puis=quil=ny=a=vait=pas=de=nour=ri=tu=re 72
puis=pav=lov=ren=dit=lel=lip=se=de=plus=en=plus=cir=cu=laire=sou=li=gné=jus=quà=un=cer=tain=point=le=chien=é=ta=blis=sait=par=faite=ment=la=dif=fé=rence=il=ne=bou=geait=pas=de=vant=lel=lipse=puis=son=com=por=te=ment=chan=geait=lors=que=lel=lip=se=se=rap=pro=chait=du=cercle=il=de=ve=nait=a=gi=té=a=bo=yait=de=ve=nait=in=sen=sé=in=co=hé=rent=hur=lant=com=meun=fou 90
ce=chien=é=tait=at=teint=de=né=vrose=par=ce=quil=y=a=vait=con=flit=en=tre=lex=ci=ta=tion=et=lin=hi=bi=tion=en=tre=le=oui=et=le=non 35
or=ce=con=flit=le=psy=cho=lo=gue=le=re=trouveà=cha=que=pas 15
en=frei=nant=le=ré=flexe=ex=ci=tant=pav=lov=cré=a=chez=le=chien=une=con=tra=dic=tion=en=tre=les=ten=dan=ces=cest=à=di=reu=ne=né=vrose 34
mais=si=pav=lov=ne=pous=sa=pas=ses=con=clu=sions=jus=quà=lhomme=dau=tres=al=lè=rent=plus=loin 22
wat=son=la=mé=ri=cain=et=le=be=ha=viou=risme 12
de=beha=vior=é=gal=com=porte=ment=sou=li=gné=wat=son=a=mé=ri=cain=donc=pra=ti=que=sen=ga=gea=tout=da=bord=dans=la=psy=cho=lo=giea=ni=ma=le=puis=pas=sa=bru=ta=le=ment=à=la=psy=cho=lo=gie=hu=mai=ne=en=y=trans=po=sant=pu=re=ment=et=sim=ple=ment=les=pro=cé=dés=de=la=pre=mière 72
or=en=psy=cho=lo=giea=ni=male=on=doit=re=non=cer=à=se=re=pré=sen=ter=ce=qui=se=pas=se=dans=la=cons=cien=ce=des=a=ni=maux=ob=ser=vés=sou=li=gné=wat=son=fe=ra=de=mê=me=a=vec=lhom=me=sans=se=préoc=cu=per=ja=mais=de=con=naî=tre=son=é=tat=sub=jec=tif 67
en=bref=pour=le=beha=viou=risme=tout=le=com=por=te=ment=hu=main=est=ré=flexe 18
dans=pav=lov=nous=a=vons=vu=que=les=ex=ci=ta=tions=é=taient=simples=son=lu=miè=re=pi=qû=re=èt=cé=té=ra=mais=wat=son=qui=é=tend=les=ré=flexes=à=tou=teac=tion=hu=mai=ne=quel=le=quel=le=soit=de=vrait=trou=ver=un=mot=re=pré=sen=tant=ce=sys=tè=me=in=fi=ni=ment=com=plexe=de=tous=les=con=di=ti=on=ne=ments=pos=si=bles=si=tua=tion=sou=li=gné=le=com=por=te=ment=hu=main=le=ca=rac=tè=re=hu=main=sont=donc=la=fa=çon=dont=lin=di=vi=du=ré=a=git=aux=si=tua=tions=su=mo=ment=à=son=en=vi=ron=ne=ment 127
donc=pour=le=beha=viou=risme=tout=ges=te=tou=te=pen=sée=tou=te=vo=lon=té=tout=choix=tout=re=fus=tou=te=cons=cien=ce=ne=sont=que=des=ré=flexes=purs=et=sim=ples=à=u=ne=si=tua=tion=don=née 46
que=dit=wat=son=don=nez=moi=une=dou=zai=ne=den=fants=sains=bien=cons=ti=tués=et=les=pè=ce=de=mon=de=quil=me=faut=pour=les=y=é=le=ver=et=je=men=ga=ge=en=les=pre=nant=au=ha=sard=à=les=for=mer=de=ma=niè=reà=en=fai=re=des=s=pé=cia=lis=tes=de=mon=choix=mé=de=cin=com=mer=çant=ju=ris=te=et=mê=me=men=diant=et=vo=leur=in=dé=pen=dam=ment=de=leurs=ta=lents=pen=chants=ten=dan=ces=ap=ti=tu=des=ain=si=que=de=la=pro=fes=sion=et=de=la=ra=ce=de=leurs=an=cêtres 118
lê=tre=hu=main=dans=le=be=ha=viou=ris=me 11
un=la=per=son=na=li=té=el=le=se=rait=len=sem=ble=de=nos=ha=bi=tudes=ré=flexes=ab=so=lu=ment=con=di=tion=née=par=les=cir=cons=tances=lhom=me=se=rait=donc=le=pro=duit=des=cir=cons=tan=ces=ni=plus=ni=moins 51
deux=la=pen=sée=el=le=se=rait=un=ac=te=pure=ment=phy=sio=lo=gi=que=qui=con=sis=te=rait=à=se=par=ler=à=soi=mê=me=rap=pe=lons=la=ré=flexion=cé=lè=bre=le=cer=veau=sé=crè=te=la=pen=sée=com=me=le=foie=sé=crè=te=la=bile 58
trois=la=cons=cience=pour=ê=tre=i=nex=pli=quée=el=le=nen=est=pas=moins=un=fait=el=le=naît=du=cer=veau=et=dis=pa=raît=a=vec=lui 32
quatre=la=ma=la=die=men=tale=cest=u=ne=con=tra=dic=tion=com=me=chez=le=chien=en=tre=des=ré=flexes=ex=ci=tants=et=des=ré=flexes=in=hi=bants=nous=re=join=drons=ce=la=en=é=tu=diant=freud 45
égal=é=gal=su=pé=rieur=cin=q=en=gé=né=ral=lhomme=se=rait=u=ne=ma=gni=fi=que=ma=chi=ne=mais=rien=dau=tre=quu=ne=ma=chi=ne=au=cla=vier=im=mense=il=ny=au=rait=au=cu=ne=dif=fé=ren=ce=da=vec=la=ni=mal=à=part=les=com=pli=ca=tions=hu=mai=nes=dues=au=nom=bre=sup=plé=men=tai=re=de=cel=lu=les=ner=veuses=une=ma=chi=ne=sans=li=ber=té=ni=res=pon=sa=bi=li=té=au=cune 96
pour=le=beha=viou=risme=l=hom=me=nest=donc=quun=en=sem=ble=ter=ri=ble=ment=com=pli=qué=de=ré=ac=tions=aus=si=bien=dans=ses=fa=cul=tés=su=pé=rieu=res=que=dans=des=ac=tes=in=fé=rieurs 45
l=hu=mi=li=té=o=bli=ga=toi=re 10
re=con=nais=sons=que=si=cette=po=si=tion=de=vait=ê=tre=vraie=el=leau=rait=au=moins=un=ré=sul=tat=a=né=an=tir=lor=gueil=par=fois=in=sen=sé=de=lhom=me=et=lui=per=met=tre=de=ré=flé=chir=de=temps=à=au=tre=à=sa=con=di=tion=el=le=a=né=an=ti=rait=tout=ju=ge=ment=en=tre=les=hom=mes=tout=mé=pris=tout=blâ=me=et=l=hom=me=re=de=ve=nu=hum=ble=de=vant=lu=ni=vers=se=sen=ti=rait=par=tie=in=té=gran=te=et=rou=a=ge=cons=cient 110
en=fait=la=splen=dide=ma=chi=ne=quest=le=cer=veau=nest=elle=pas=a=vant=tout=un=or=gue=for=mi=da=ble=dont=le=nom=bre=de=jeux=se=rait=pous=sé=à=lin=fi=ni=et=si=lon=son=ge=que=la=vie=dun=or=ga=nis=teest=in=suf=fi=san=te=à=la=con=nais=san=ce=de=tous=les=jeux=de=son=or=gue=quon=ré=flé=chis=se=au=nom=bre=in=cal=cu=la=ble=et=i=gno=ré=de=ré=flexes=pou=vant=jouer=dans=les=milliards=de=cel=lu=les=du=cer=veau 104
et=quel=le=que=soit=la=vé=ri=té=fi=nale=il=est=cer=tain=que=beau=coup=dac=tions=et=de=pen=sées=ne=sont=qu=ha=bi=tu=des=et=ré=ac=tions=ap=prises=el=les=sont=des=ré=flexes=con=di=tion=nés=aux=cir=cons=tan=ces=so=cia=les=géo=gra=phi=ques=re=li=gieu=ses=mo=ra=les=fa=mi=lia=les=hé=ré=di=tai=res=a=ta=viques 78
mais=ne=voyons=nous=pas=des=millions=dhommes=ne=sa=chant=jouer=que=quel=ques=no=tes=de=cet=ins=tru=ment=im=men=se=ne=les=voyons=nous=pas=vi=vre=au=tour=de=leurs=ha=bi=tu=des=men=ta=les=de=leurs=tics=de=leurs=peurs=de=leurs=re=fou=le=ments=de=leurs=an=goisses 59
et=leur=or=gue=mé=ca=ni=que=joueain=si=quel=ques=notes=tou=jours=les=mê=mes=a=lors=que=leurs=pos=si=bi=li=tés=pour=raient=dé=clen=cher=de=gran=dio=ses=sym=pho=nies=et=ce=pen=dant=per=dus=dans=ces=milliers=dha=bi=tu=des=men=ta=les=ne=pro=cla=ment=tils=pas=leur=li=ber=té=et=leur=res=pon=sa=bi=li=té=se=per=met=tant=en=ou=tre=de=ju=ger=les=au=tres 86
lon=con=çoit=donc=lim=por=tance=ef=frayan=te=de=lé=du=ca=tion 15
car=lé=du=ca=tion=pre=mière=de=len=fant=est=ba=sée=sur=des=sug=ges=tions=et=des=ré=flexes=con=di=ti=on=nés=dont=beau=coup=si=lap=pren=tis=sa=geest=mal=fait=ris=quent=de=sim=plan=ter=à=ja=mais=on=voit=que=si=un=mau=vais=ré=flexe=de=vient=pré=pon=dé=rant=il=em=pê=che=ra=la=dap=ta=ti=on=cor=rec=te=aux=cir=cons=tan=ces=et=de=ve=nu=a=dul=te=lê=tre=hu=main=don=ne=ra=tou=jours=la=mê=me=ré=pon=se=com=me=un=pia=no=re=mon=té=sur=u=ne=mê=me=mu=si=que 118
à=sui=vre 3
sou=li=gné=sou=li=gné=sou=li=gné=sou=li=gné 12
Phonétique : La Spéléologie Du Mental (Ii)
pavlɔv, lə ʁysə, nɔtʁə ami lə ʃjɛ̃ e la mekanikə də lεspʁideʁivɔ̃ mɛ̃tənɑ̃ vεʁz- œ̃n- otʁə ɔʁizɔ̃, o kɔ̃sekɑ̃sə pʁεskə ɛ̃kalkylablə. ki etε pavlɔv ivɑ̃, fizjɔlɔɡ selεbʁə, povʁə e ɛ̃kapablə dasyme lε fʁε də sa lynə də mjεl avεk sa famə seʁafina kaʁʃəvɔskεja ? mε ki, ɑ̃ milə ɥi sɑ̃ katʁə vɛ̃- kɛ̃zə, fy nɔme pʁɔfesœʁ də fizjɔlɔʒi, e ki, ɑ̃ milə nəf sɑ̃ katʁə, ʁəsy lə pʁi nɔbεl ?
œ̃n- ɔmə ɛ̃tεɡʁə, tu sɛ̃pləmɑ̃, e pasjɔne də ʁəʃεʁʃə. œ̃n- ɔmə ki sə mit a ʁefleʃiʁ a sεʁtεnə manifεstasjɔ̃z- ɔpsεʁve dəpɥi dε sjεklə, e ki ɑ̃plwaja sə ki etε kɔny, puʁ esεje dεksplike lɛ̃kɔny…
ɔ̃ savε, bjɛ̃ syʁ, kə lɔmə salivε ɑ̃ vwajɑ̃ œ̃ sitʁɔ̃ ! ɔ̃ savε osi kə paʁle dœ̃ splɑ̃didə ʁəpa fəzε vəniʁ « lo a la buʃə »… mεz- ɔ̃ kɔ̃sideʁε sε ʁeaksjɔ̃ kɔmə dε fenɔmεnə də l « εspʁit », sɑ̃z- i ataʃe dɛ̃pɔʁtɑ̃sə. mε sɔ̃ʒε tɔ̃ kə listwaʁə də lɔmə e dy sitʁɔ̃, puse dɑ̃ sε limitəz- εkstʁεmə, puvε aneɑ̃tiʁ la mɔʁalə, lə libʁə aʁbitʁə, la ʒystisə e lε valœʁz- ymεnə ? …
fəzɔ̃z- ynə εkspeʁjɑ̃sə klinikə : tεl maladə ε tʁεte, dəpɥiz- œ̃ sεʁtɛ̃ tɑ̃, o mwajɛ̃ də pikyʁə kalmɑ̃tə. ɔʁ, œ̃ ʒuʁ, œ̃n- ɛ̃fiʁmje, pʁi də-otə fɑ̃tεzi, ɛ̃ʒεktə o maladə də lo distije. suliɲe… e la vεʁty kalmɑ̃tə aʒi !
ɔ̃ pø kʁwaʁə a pʁəmjεʁə vɥ, kə lə maladə fy la pʁwa dynə otozyɡʒεstjɔ̃. mε si sə maladə ε psikɔlɔʒikəmɑ̃ paʁfε ? nə pø tɔ̃ sypoze alɔʁ, kil ʁeaʒi a la pikyʁə pʁɔpʁəmɑ̃ ditə, e nɔ̃ plysz- a la sybstɑ̃sə ɛ̃ʒεkte ? …
mε ʁɑ̃dɔ̃ plyto vizitə o ʃjɛ̃ də pavlɔv.
vwasi œ̃ ʃjɛ̃ afame, okεl ɔ̃ dɔnə ynə nuʁʁityʁə apetisɑ̃tə. lə ʃjɛ̃ ʁeaʒi paʁ lə plεziʁ, natyʁεllmɑ̃. suliɲe mε, ɑ̃ mεmə tɑ̃ kil mɑ̃ʒə, ɔ̃ lɥi bʁylə la patə. lə ʃjɛ̃ ʁepɔ̃ paʁ ynə sɑ̃sasjɔ̃ də dulœʁ. o bu dœ̃ sεʁtɛ̃ tɑ̃ də sə dublə ʒø (plεziʁ e duləʁ) , lɔpeʁatœʁ bʁylə la patə dy ʃjɛ̃, mε sɑ̃ lɥi dɔne də nuʁʁityʁə.
e lə ʃjɛ̃, dəvəny mazoʃistə kɔmə œ̃n- ymɛ̃, mɔ̃tʁə, su la bʁylyʁə, tus lε siɲə dy plεziʁ. suliɲe kə sεt- il pase ?
lə sεʁvo dy ʃjɛ̃ a asɔsje : plεziʁ (nuʁʁityʁə) εn mεmə tɑ̃ kə : duləʁ (bʁylyʁə) , e sεtə asɔsjasjɔ̃ ε dəvənɥ : plεziʁ eɡal duləʁ (bʁylyʁə) .
lεsɔ̃ lə ʃjɛ̃ e ʁəɡaʁdɔ̃ lɔmə. lə mazoʃismə εt- ynə anɔʁmalite psikɔlɔʒikə ase ʁepɑ̃dɥ. lekʁivɛ̃ mazok lɥi dɔna sɔ̃ nɔ̃, nɔ̃ puʁ avwaʁ ɛ̃vɑ̃te sεtə devjasjɔ̃ pʁɔbabləmɑ̃ osi vjεjə kə lymanite, mε puʁ avwaʁ dekʁi plεzamɑ̃ sɔ̃ pʁɔpʁə kɔ̃pɔʁtəmɑ̃.
puʁ sεtə anɔʁmalite, lεtʁə ymɛ̃ epʁuvə ynə satisfaksjɔn (sεksɥεllə u mɔʁalə) paʁ la dulœʁ. sεtə satisfaksjɔ̃ nə səʁa atɛ̃tə kə si ɔ̃ lə fε sufʁiʁ :
suliɲe swa fizikəmεnt (ku, simylakʁə- də ku, εtk) .
suliɲe swa mɔʁaləmεnt (ɛ̃syltə, ymiljasjɔ̃, mepʁi, εtk) .
ɛ̃si kɔ̃paʁe, lə mazoʃismə nə səʁε kœ̃ ʁeflεksə lje a la dulœʁ, e nə puvɑ̃ sə pʁɔdɥiʁə sɑ̃z- εllə. nu vwajɔ̃, sɑ̃blə til, lə kɔ̃pɔʁtəmɑ̃ dy ʃjɛ̃ tʁɑ̃spoze.
lε ʁeflεksə kɔ̃disjɔne, pɔʁtə uvεʁtə syʁ œ̃n- abimə…
œ̃ ʁeflεksə kɔ̃disjɔne εt- œ̃ ʁeflεksə pʁɔvɔke paʁ ynə siʁkɔ̃stɑ̃sə, apəle kɔ̃disjɔnəmɑ̃.
il εɡzistə døz- εspεsə pʁɛ̃sipalə :
œ̃ dəɡʁe lə ʁəflεksə dεksitasjɔ̃, ki ε la ʁeaksjɔ̃ imedjatə o kɔ̃disjɔnəmɑ̃.
dø dəɡʁe lə ʁeflεksə dinibisjɔ̃, ki aʒi kɔmə œ̃ fʁεnaʒə u œ̃n- aʁε.
εɡzɑ̃plə : iks… tʁavεʁsə la ʁy. ynə vwatyʁə, a dø pa, klaksɔnə vjɔlamɑ̃. ɔʁ, ynə pεʁsɔnə lə ʁəɡaʁdə, e il tjɛ̃ a avwaʁ ynə ʁepytasjɔ̃ də kalmə ɑ̃ tutə siʁkɔ̃stɑ̃səs (paʁ pεʁfεksjɔnismə, paʁ εɡzɑ̃plə) .
a) pʁəmje kɔ̃disjɔnəmɑ̃ : lə klaksɔ̃.
b) ʁeflεksə dεksitasjɔ̃ : syʁso, efʁwa, emɔsjɔ̃, kuʁiʁ, sɑ̃fɥiʁ.
k) døzjεmə kɔ̃disjɔnəmɑ̃ : ɔ̃ lə ʁəɡaʁdə e il tjɛ̃ a sa ʁepytasjɔ̃ də kalmə.
d) ʁeflεksə dinibisjɔ̃ : il nə sɑ̃fɥi pa, sɔ̃n- emɔsjɔ̃ sə fʁεnə, il fɛ̃ lə kalmə.
lə səɡɔ̃ ʁeflεksə (d) , a dɔ̃k kɔ̃tʁəkaʁe lə pʁəmje, (b) .
pavlɔv e sεz- εkspeʁjɑ̃sə
ʒezitə a lε ʁapəle, tɑ̃ εllə sɔ̃ bjɛ̃ kɔnɥ. ʁəvwajɔ̃ səpɑ̃dɑ̃ listwaʁə klasikə dy ʃjɛ̃ :
a) ɔ̃ dɔnə œ̃ mɔʁso də vjɑ̃də o ʃjɛ̃. lanimal salivə (paʁ sekʁesjɔ̃ otɔmatikə də sε ɡlɑ̃də salivεʁəs) .
b) εn mεmə tɑ̃ kə lɔ̃ pʁezɑ̃tə la vjɑ̃də, ɔ̃ fε ʁətɑ̃tiʁ ynə sɔnəʁi.
k) apʁεz- œ̃ sεʁtɛ̃ tɑ̃, la sɔnəʁi sələ (sɑ̃ nuʁʁityʁə) pʁɔvɔkəʁa la salivasjɔ̃.
ɑ̃sɥitə pavlɔv apʁi o ʃjɛ̃ :
a) a salive ɑ̃n- ɑ̃tɑ̃dɑ̃ ynə sɔnəʁjə (kɔmə si dəsys) . la sɔnəʁi eɡal siɲal εn dəɡʁe œ̃.
b) a ʁepɔ̃dʁə a œ̃n- otʁə siɲal, mε nə sə ʁapɔʁtɑ̃ pa a la nuʁʁityʁə, lanimal nə salivə dɔ̃k pa ɑ̃n- ɑ̃tɑ̃dɑ̃ sə siɲal εn dəɡʁe dø.
pɥi :
k) ɔ̃ pʁezɑ̃tə o ʃjɛ̃ də la nuʁʁityʁə, ɑ̃ fəzɑ̃ ʁətɑ̃tiʁ lə siɲal εn dəɡʁe dø.
d) lə ʃjɛ̃ nə salivə pa, alɔʁ kə la nuʁʁityʁə dəvʁε pʁɔdɥiʁə la salivasjɔ̃.
dɔ̃k :
siɲal εn dəɡʁe œ̃ : εksitɑ̃t (emisjɔ̃ də la salivə) .
siɲal εn dəɡʁe dø : inibɑ̃t (absɑ̃sə də salivasjɔ̃ malɡʁe la nuʁʁityʁə) .
ɔ̃ kɔ̃statə dɔ̃k deʒa lɛ̃pɔʁtɑ̃sə ɛ̃kalkylablə suliɲe o pwɛ̃ də vɥ psikɔlɔʒikə e mɔʁal suliɲe də sε døz- εkspeʁjɑ̃sə. si lə kɔ̃pɔʁtəmɑ̃ də lεtʁə ymɛ̃ netε kynə sɔmə də ʁeflεksə pyʁəmɑ̃ nεʁvø, il va də swa kokynə ʁεspɔ̃sabilite nə puʁʁε εtʁə ɛ̃pyte a ki kə sə swa, ɑ̃n- okynə siʁkɔ̃stɑ̃sə, la ʁεspɔ̃sabilite mɔʁalə dəvjɛ̃dʁε œ̃ vɛ̃ mo…
mε vwajɔ̃ plys lwɛ̃.
ʁeflεksəz- ɛ̃feʁjœʁz- e ʁeflεksə sypeʁjœʁ
ʁeflεksəz- ɛ̃feʁjœʁ : ʒə tuʃə œ̃ pwεlə bʁylɑ̃, ʒə ʁətiʁə la mɛ̃.
dɔ̃k :
ʁeflεksə : ʁətiʁe la mɛ̃.
kɔ̃disjɔnəmɑ̃ : ʃalœʁ dulœʁ.
ʁeflεksə sypeʁjœʁ : ʒə ʁəfyzə də ʁətiʁe la mɛ̃ e la ɡaʁdə pɑ̃dɑ̃ œ̃ tɑ̃ maksimɔm.
a) ʁeflεksə sɛ̃plə (εksitɑ̃t) : də ʁətiʁe la mɛ̃.
b) ʁeflεksə dinibisjɔ̃ : ʁəfy də ʁətiʁe la mɛ̃ su kɔ̃disjɔnəmɑ̃ dynə vanite, də mɔ̃tʁe sa « vɔlɔ̃te », də pʁuve kɔ̃ sypɔʁtə la sufʁɑ̃sə, εtseteʁa.
k) ʁeflεksə final : ʒə lεsə la mɛ̃.
lə ʁeflεksə, isi, ε pase dɑ̃ lε sɑ̃tʁə- sypeʁjœʁ dy sεʁvo (ekɔʁsə seʁebʁalə) , u ɑ̃tʁe ɑ̃ ʒø la vɔlɔ̃te, lə ʃwa, la desizjɔ̃, lə ʁəfy, εtseteʁa…
il i a mjø : vwasi ynə ɡʁənujə sɑ̃ sεʁvo. lɔpeʁatœʁ depozə ynə ɡutə dasidə syʁ ynə dε patə. e lɔ̃ vwa la ɡʁənujə ki tɑ̃tə, avεk lotʁə patə, dɑ̃ləve la ɡutə ! suliɲe ɔ̃ puʁʁε kʁwaʁə a œ̃n- aktə kalkyle, vɔlɔ̃tεʁə… si la ɡʁənujə avε œ̃ sεʁvo, e ɑ̃ sypozɑ̃ kεllə pɥisə ʁefleʃiʁ, nə kʁwaʁε tεllə pa kεllə oʁεt « vuly » elimine sεtə ɡutə ki la ʒεnε ? nə pʁɑ̃dʁε tεllə pa puʁ ʁealite sεtə sɑ̃sasjɔ̃ də vɔlɔ̃te libʁə, batisɑ̃ la dəsy tut- œ̃ sistεmə mɔʁal nə ʁəpozɑ̃ syʁ ʁjɛ̃ ?
kaʁ sεtə ɡʁənujə na plys də sεʁvo ! il i a dɔ̃k isi, œ̃ fɔ̃ksjɔnəmɑ̃ otɔmatikə də sεt ɔʁɡ admiʁablə kε lə sistεmə nεʁvø, ki a lɥi səl, dəmɑ̃dəʁε kə lɔ̃ sə ʒεtə a ʒənu…
pɔʁtə uvεʁtə syʁ labimə ? ui. su sεt ɑ̃ɡlə, laktivite vɔlɔ̃tεʁə, laktivite kɔ̃sjɑ̃tə, laktivite mɔʁalə nə səʁε kynə sɔmə də ʁeflεksə kɔ̃plike sjeʒɑ̃ dɑ̃ lə sεʁvo. paʁ kɔ̃seke nɛ̃plikɑ̃ ni libεʁte, ni ʁεspɔ̃sabilite…
alɔʁ, puʁʁε tɔn « kɔ̃disjɔnəʁ » œ̃ ɔmə a dəvəniʁ œ̃ sɛ̃, kɔmə a dəvəniʁ œ̃ bɑ̃di, səlɔ̃ lε siʁkɔ̃stɑ̃sə pʁezɑ̃tez- a sɔ̃ sistεmə nεʁvø ? … (a kɔ̃disjɔ̃, evidamɑ̃, kə lεz- εkspeʁjɑ̃səz- animalə swae aplikabləz- a lɔmə. )
sypozɔ̃ kə səla swa, e kœ̃n- ɔmə dwavə « ʃwaziʁ » ɑ̃tʁə a e be.
suliɲe il deziʁə a (paʁsə kə a ʁəpʁezɑ̃tə puʁ lɥi ynə sɑ̃sasjɔ̃ aɡʁeablə) .
suliɲe mεz- il nə pø pa pʁɑ̃dʁə a (paʁsə kə sɔ̃ sɑ̃s mɔʁal, kɔ̃disjɔne paʁ ledykasjɔ̃, lə lɥi ɛ̃tεʁdit) .
suliɲe il ezitə, e sɔ̃n- ezitasjɔ̃ ε kɔ̃disjɔne paʁ a (deziʁ, εksitasjɔn) εt paʁ sɔ̃ sɑ̃s mɔʁal kɔ̃disjɔne (fʁɛ̃, inibisjɔn) .
suliɲe il ezitə plysz- u mwɛ̃ fɔʁtəmɑ̃, plysz- u mwɛ̃ lɔ̃tɑ̃. lə ʒɑ̃ʁə dezitasjɔ̃ ε kɔ̃disjɔne paʁ sɔ̃n- eta fizikə e mɑ̃tal. œ̃n- eta ekilibʁe ʁɑ̃dʁa lezitasjɔ̃ tʁε kuʁtə. œ̃n- eta də defisjɑ̃sə pʁɔlɔ̃ʒəʁa lezitasjɔ̃ ʒyska liʁitasjɔ̃, laʒitasjɔ̃, la kɔlεʁə, lɛ̃pylsjɔ̃, εtseteʁa. (nusz- alɔ̃ vwaʁ la mεmə ʁeaksjɔ̃ ʃe lə ʃjɛ̃. )
suliɲe finaləmɑ̃, il ʃwazi be, sə ʃwa etɑ̃ labutisəmɑ̃ ʁeflεksə də tus lεz- otʁə- ʁeflεksə kɔ̃disjɔne
dɔ̃k, sεt ɔmə nə səʁε pa ʁεspɔ̃sablə davwaʁ ʁəfyze a. okynə admiʁasjɔ̃, okœ̃ meʁitə, okynə ʁekɔ̃pɑ̃sə nə puʁʁε lɥi εtʁə akɔʁde. pa plys kœ̃ blamə noʁε py lɥi εtʁə adʁese sil avε tu də mεmə ʃwazi a. (dɑ̃ sə ka, lε ʁeflεksəs « fʁεnɑ̃ts » oʁε ete mwɛ̃ fɔʁ kə lə ʁeflεksə də deziʁ… ) suliɲe tu sə ʒø puvɑ̃, evidamɑ̃ εtʁə kɔ̃plike a lɛ̃fini…
ɔ̃ vwa dɔ̃k lɛ̃pɔʁtɑ̃sə ɛ̃kalkylablə dεz- εkspeʁjɑ̃sə də pavlɔv… ki, səpɑ̃dɑ̃, fy tʁε saʒə. kaʁ il netɑ̃di pa sε dekuvεʁtəz- a lɔmə. il fi sɛ̃pləmɑ̃ ynə kɔ̃paʁεzɔ̃ də « natyʁə ʒeneʁalə e nεʁvøzə » ɑ̃tʁə lanimal e lɔmə, lεsɑ̃ ɛ̃si lε pɔʁtəz- uvεʁtəz- a tutə lε ʁəʃεʁʃəz- e tutə lε kɔ̃viksjɔ̃…
œ̃ ʃjɛ̃ nevʁoze ! si vu pɔsedez- œ̃ ʃjɛ̃, pø tεtʁə lave vu dʁese a aksεpte də la nuʁʁityʁə dɔne də la mɛ̃ dʁwatə, mεz- a la ʁəfyze si εllə εt- ɔfεʁtə də la mɛ̃ ɡoʃə ?
dɔ̃k :
mɛ̃ dʁwatə eɡal εksitasjɔ̃, aksεptasjɔ̃ də la nuʁʁityʁə.
mɛ̃ ɡoʃə eɡal inibisjɔ̃, ʁəfy də la nuʁʁityʁə.
kə kɔ̃statə tɔ̃ lɔʁskə lɔ̃n- ɔfʁə də la nuʁʁityʁə də la mɛ̃ ɡoʃə ? lə ʃjɛ̃ saʒitə, avɑ̃sə, ʁəkylə, fʁetijə, abwa, pʁezɑ̃tɑ̃ tus lε sɛ̃ptomə dynə duluʁøzə kɔ̃tʁadiksjɔ̃ ɑ̃tʁə sɔ̃ deziʁ e sɔ̃n- inibisjɔ̃. ɑ̃ mεmə tɑ̃ kil εt- εksite paʁ lapa, il ε fʁεne paʁ linibisjɔ̃. sɔ̃ pɑ̃ʃɑ̃ natyʁεl puʁ la nuʁʁityʁə dit « ui », sɔ̃n- edykasjɔ̃ kɔ̃disjɔne dit « nɔn ».
e lε spεktatœʁ ʁje, sɑ̃ sə dute kə sεt animal ʁeaʒi səlɔ̃ lə mεmə mekanismə kœ̃n- ɔmə, dɑ̃ la plypaʁ dε nevʁozə…
pavlɔv kɔ̃disjɔna œ̃ ʃjɛ̃ a ʁeaʒiʁ ɑ̃ lə plasɑ̃ dəvɑ̃ œ̃ sεʁklə lyminø pʁɔʒəte syʁ œ̃n- ekʁɑ̃, puʁ ʁɑ̃fɔʁse sə kɔ̃disjɔnəmɑ̃, il nuʁʁisε lə ʃjɛ̃.
lɔpeʁatœʁ lɥi pʁezɑ̃tε ɑ̃sɥitə ynə εllipsə də lyminozite e də syʁfasə sɑ̃blablə, mε sɑ̃ ʁɑ̃fɔʁse lə kɔ̃disjɔnəmɑ̃. (lεllipsə, paʁ ʁapɔʁ o sεʁklə, akeʁε dɔ̃k dε pʁɔpʁjetez- inibitʁisə, pɥiskil ni avε pa də nuʁʁityʁə. )
pɥi, pavlɔv ʁɑ̃di lεllipsə də plysz- ɑ̃ plys siʁkylεʁə. suliɲe ʒyska œ̃ sεʁtɛ̃ pwɛ̃, lə ʃjɛ̃ etablisε paʁfεtəmɑ̃ la difeʁɑ̃sə. il nə buʒε pa dəvɑ̃ lεllipsə. pɥi sɔ̃ kɔ̃pɔʁtəmɑ̃ ʃɑ̃ʒε, lɔʁskə lεllipsə sə ʁapʁoʃε dy sεʁklə. il dəvənε aʒite, abwajε, dəvənε ɛ̃sɑ̃se, ɛ̃kɔeʁɑ̃, yʁlɑ̃ kɔmə œ̃ fu…
sə ʃjɛ̃ etε atɛ̃ də nevʁozə, paʁsə kil i avε kɔ̃fli ɑ̃tʁə lεksitasjɔ̃ e linibisjɔ̃, ɑ̃tʁə lə « ui » εt lə « nɔn ».
ɔʁ, sə kɔ̃fli, lə psikɔlɔɡ lə ʁətʁuvə a ʃakə pa…
ən « fʁεnɑ̃t » lə ʁeflεksə εksitɑ̃, pavlɔv kʁea ʃe lə ʃjɛ̃ ynə kɔ̃tʁadiksjɔ̃ ɑ̃tʁə lε tɑ̃dɑ̃sə, sεt- a diʁə ynə nevʁozə.
mε si pavlɔv nə pusa pa sε kɔ̃klyzjɔ̃ ʒyska lɔmə, dotʁəz- alεʁe plys lwɛ̃…
watsɔ̃ lameʁikɛ̃, e lə bəavjuʁismə
də bəavjɔʁ eɡal kɔ̃pɔʁtəmɑ̃. suliɲe watsɔ̃, ameʁikɛ̃, (dɔ̃k pʁatikə) , sɑ̃ɡaʒa tu dabɔʁ dɑ̃ la psikɔlɔʒi animalə, pɥi pasa bʁytaləmɑ̃ a la psikɔlɔʒi ymεnə, ɑ̃n- i tʁɑ̃spozɑ̃ pyʁəmɑ̃ e sɛ̃pləmɑ̃ lε pʁɔsede də la pʁəmjεʁə.
ɔʁ, ɑ̃ psikɔlɔʒi animalə, ɔ̃ dwa ʁənɔ̃se a sə ʁəpʁezɑ̃te sə ki sə pasə dɑ̃ la kɔ̃sjɑ̃sə dεz- animoz- ɔpsεʁve. suliɲe watsɔ̃ fəʁa də mεmə avεk lɔmə, sɑ̃ sə pʁeɔkype ʒamε də kɔnεtʁə sɔ̃n- eta sybʒεktif.
ɑ̃ bʁεf, puʁ lə bəavjuʁismə, tu lə kɔ̃pɔʁtəmɑ̃ ymɛ̃ ε ʁeflεksə.
dɑ̃ pavlɔv, nuz- avɔ̃ vy kə lεz- εksitasjɔ̃z- etε sɛ̃plə, sɔ̃, lymjεʁə, pikyʁə, εtseteʁa. mε watsɔ̃, ki etɑ̃ lε ʁeflεksəz- a tutə aksjɔ̃ ymεnə kεllə kεllə swa, dəvʁε tʁuve œ̃ mo ʁəpʁezɑ̃tɑ̃ sə sistεmə ɛ̃finime kɔ̃plεksə də tus lε kɔ̃disjɔnəmɑ̃ pɔsiblə : sitɥasjɔ̃. suliɲe lə kɔ̃pɔʁtəmɑ̃ ymɛ̃, lə kaʁaktεʁə ymɛ̃ sɔ̃ dɔ̃k la fasɔ̃ dɔ̃ lɛ̃dividy ʁeaʒi o sitɥasjɔ̃ sy mɔmɑ̃, a sɔn « ɑ̃viʁɔnəmεnt ».
dɔ̃k, puʁ lə bəavjuʁismə, tu ʒεstə, tutə pɑ̃se, tutə vɔlɔ̃te, tu ʃwa, tu ʁəfy, tutə kɔ̃sjɑ̃sə, nə sɔ̃ kə dε ʁeflεksə pyʁz- e sɛ̃plə, a ynə sitɥasjɔ̃ dɔne.
kə di watsɔ̃ ? … « dɔne mwa ynə duzεnə dɑ̃fɑ̃ sɛ̃, bjɛ̃ kɔ̃stitye, e lεspεsə də mɔ̃də kil mə fo puʁ lεz- i eləve, e ʒə mɑ̃ɡaʒə, ɑ̃ lε pʁənɑ̃ o-azaʁ, a lε fɔʁme də manjεʁə a ɑ̃ fεʁə dε spesjalistə də mɔ̃ ʃwa, medəsɛ̃, kɔmεʁsɑ̃, ʒyʁistə, e mεmə mɑ̃djɑ̃ e vɔlœʁ, ɛ̃depɑ̃damɑ̃ də lœʁ talɑ̃, pɑ̃ʃɑ̃, tɑ̃dɑ̃sə, aptitydə, ɛ̃si kə də la pʁɔfesjɔ̃ e də la ʁasə də lœʁz- ɑ̃sεtʁə. »
lεtʁə ymɛ̃ dɑ̃ lə bəavjuʁismə
yn) la pεʁsɔnalite. εllə səʁε lɑ̃sɑ̃blə də no-abitydə ʁeflεksə, absɔlymɑ̃ kɔ̃disjɔne paʁ lε siʁkɔ̃stɑ̃sə. lɔmə səʁε dɔ̃k lə pʁɔdɥi dε siʁkɔ̃stɑ̃sə, ni plys ni mwɛ̃.
døks) la pɑ̃se. εllə səʁε œ̃n- aktə pyʁəmɑ̃ fizjɔlɔʒikə ki kɔ̃sistəʁε a sə paʁle a swa mεmə. ʁapəlɔ̃ la ʁeflεksjɔ̃ selεbʁə : « lə sεʁvo sekʁεtə la pɑ̃se kɔmə lə fwa sekʁεtə la bilə »…
tʁwas) la kɔ̃sjɑ̃sə ? puʁ εtʁə inεksplike, εllə nɑ̃n- ε pa mwɛ̃z- œ̃ fε. εllə nε dy sεʁvo e dispaʁε avεk lɥi.
katʁə) la maladi mɑ̃talə. sεt- ynə « kɔ̃tʁadiksjɔn » (kɔmə ʃe lə ʃjən) ɑ̃tʁə dε ʁeflεksəz- εksitɑ̃z- e dε ʁeflεksəz- inibɑ̃ts (nus ʁəʒwɛ̃dʁɔ̃ səla ɑ̃n- etydjɑ̃ fʁød) .
eɡal eɡal sypeʁjœʁ sɛ̃k) εn ʒeneʁal : lɔmə səʁε ynə maɲifikə maʃinə, mε ʁjɛ̃ dotʁə kynə maʃinə, o klavje imɑ̃sə. il ni oʁε okynə difeʁɑ̃sə davεk lanimal, a paʁ lε kɔ̃plikasjɔ̃z- ymεnə dɥz- o nɔ̃bʁə syplemɑ̃tεʁə də sεllylə nεʁvøzə. ynə maʃinə, sɑ̃ libεʁte ni ʁεspɔ̃sabilite okynə…
puʁ lə bəavjuʁismə, lɔmə nε dɔ̃k kœ̃n- ɑ̃sɑ̃blə teʁibləmɑ̃ kɔ̃plike də ʁeaksjɔ̃, osi bjɛ̃ dɑ̃ sε fakylte sypeʁjəʁə kə dɑ̃ dεz- aktəz- ɛ̃feʁjœʁ.
lymilite ɔbliɡatwaʁə
ʁəkɔnεsɔ̃ kə, si sεtə pozisjɔ̃ dəvε εtʁə vʁε, εllə oʁε o mwɛ̃z- œ̃ ʁezylta : aneɑ̃tiʁ lɔʁɡœj paʁfwaz- ɛ̃sɑ̃se də lɔmə, e lɥi pεʁmεtʁə də ʁefleʃiʁ, də tɑ̃z- a otʁə, a sa kɔ̃disjɔ̃… εllə aneɑ̃tiʁε tu ʒyʒəmɑ̃ ɑ̃tʁə lεz- ɔmə, tu mepʁi, tu blamə, e lɔmə, ʁədəvəny œ̃blə dəvɑ̃ lynive, sə sɑ̃tiʁε paʁti ɛ̃teɡʁɑ̃tə e ʁuaʒə kɔ̃sjɑ̃ !
ɑ̃ fε, la splɑ̃didə maʃinə kε lə sεʁvo nεt- εllə pa, avɑ̃ tu, œ̃n- ɔʁɡ fɔʁmidablə, dɔ̃ lə nɔ̃bʁə də ʒø səʁε puse a lɛ̃fini ? e si lɔ̃ sɔ̃ʒə kə la vi dœ̃n- ɔʁɡanistə εt- ɛ̃syfizɑ̃tə a la kɔnεsɑ̃sə də tus lε ʒø də sɔ̃n- ɔʁɡ, kɔ̃ ʁefleʃisə o nɔ̃bʁə ɛ̃kalkylablə, e iɲɔʁe ! də ʁeflεksə, puvɑ̃ ʒue dɑ̃ lε miljaʁd də sεllylə dy sεʁvo !
e kεllə kə swa la veʁite finalə, il ε sεʁtɛ̃ kə boku daksjɔ̃z- e də pɑ̃se nə sɔ̃ kabitydəz- e ʁeaksjɔ̃z- apʁizə. εllə sɔ̃ dε ʁeflεksə kɔ̃disjɔnez- o siʁkɔ̃stɑ̃sə sɔsjalə, ʒeɔɡʁafik, ʁəliʒjøzə, mɔʁalə, familjalə, eʁeditεʁə, atavik.
mε nə vwajɔ̃ nu pa dε miljɔ̃ dɔmə nə saʃɑ̃ ʒue kə kεlk nɔtə də sεt ɛ̃stʁymɑ̃ imɑ̃sə ? nə lε vwajɔ̃ nu pas « vivʁə » otuʁ də lœʁ-abitydə mɑ̃talə, də lœʁ tik, də lœʁ pœʁ, də lœʁ ʁəfuləmɑ̃, də lœʁz- ɑ̃ɡwasə ?
e lœʁ ɔʁɡ mekanikə ʒu ɛ̃si kεlk nɔtə, tuʒuʁ lε mεmə, alɔʁ kə lœʁ pɔsibilite puʁʁε deklɑ̃ʃe də ɡʁɑ̃djozə sɛ̃fɔni… e səpɑ̃dɑ̃, pεʁdys dɑ̃ sε milje dabitydə mɑ̃talə, nə pʁɔklame til pa lœʁ libεʁte e lœʁ ʁεspɔ̃sabilite, sə pεʁmεtɑ̃ ɑ̃n- utʁə də ʒyʒe lεz- otʁə ? …
lɔ̃ kɔ̃swa dɔ̃k lɛ̃pɔʁtɑ̃sə efʁεjɑ̃tə də ledykasjɔ̃.
kaʁ ledykasjɔ̃ pʁəmjεʁə də lɑ̃fɑ̃ ε baze syʁ dε syɡʒεstjɔ̃z- e dε ʁeflεksə kɔ̃disjɔne, dɔ̃ boku, si lapʁɑ̃tisaʒə ε mal fε, ʁiske də sɛ̃plɑ̃te a ʒamε. ɔ̃ vwa kə si œ̃ movε ʁeflεksə dəvjɛ̃ pʁepɔ̃deʁɑ̃, il ɑ̃pεʃəʁa ladaptasjɔ̃ kɔʁεktə o siʁkɔ̃stɑ̃sə ! e dəvəny adyltə, lεtʁə ymɛ̃ dɔnəʁa tuʒuʁ la mεmə ʁepɔ̃sə, kɔmə œ̃ pjano ʁəmɔ̃te syʁ ynə mεmə myzikə…
a sɥivʁə…
suliɲe suliɲe suliɲe suliɲe
Syllabes Phonétique : La Spéléologie Du Mental (Ii)
pa=vlɔv=lə=ʁy=sə=nɔ=tʁə=a=mi=lə=ʃjɛ̃=e=la=me=ka=ni=kə=də=lεs=pʁi 20de=ʁi=vɔ̃=mɛ̃tə=nɑ̃=vεʁ=zœ̃=no=tʁəɔ=ʁi=zɔ̃=o=kɔ̃=se=kɑ̃=sə=pʁεs=kə=ɛ̃=kal=ky=la=blə=ki=e=tε=pa=vlɔv=i=vɑ̃=fi=zjɔ=lɔɡ=se=lε=bʁə=po=vʁə=e=ɛ̃=ka=pa=blə=da=sy=me=lε=fʁε=də=sa=ly=nə=də=mjεl=a=vεk=sa=fa=mə=se=ʁa=fi=na=kaʁ=ʃə=vɔs=kε=ja=mε=ki=ɑ̃=mi=lə=ɥi=sɑ̃=ka=tʁə=vɛ̃=kɛ̃=zə=fy=nɔ=me=pʁɔ=fe=sœʁ=də=fi=zjɔ=lɔ=ʒi=e=ki=ɑ̃=mi=lə=nəf=sɑ̃=ka=tʁə=ʁə=sy=lə=pʁi=nɔ=bεl 106
œ̃=nɔməɛ̃=tε=ɡʁə=tu=sɛ̃=plə=mɑ̃=e=pa=sjɔ=ne=də=ʁə=ʃεʁ=ʃə=œ̃=nɔ=mə=ki=sə=mit=a=ʁe=fle=ʃiʁ=a=sεʁ=tε=nə=ma=ni=fεs=ta=sjɔ̃=zɔp=sεʁ=ve=dəp=ɥi=dε=sjε=klə=e=ki=ɑ̃=plwa=ja=sə=ki=e=tε=kɔ=ny=puʁ=e=sε=je=dεk=spli=ke=lɛ̃=kɔ=ny 64
ɔ̃=sa=vε=bjɛ̃=syʁ=kə=lɔmə=sa=li=vε=ɑ̃=vwa=jɑ̃=œ̃=si=tʁɔ̃=ɔ̃=sa=vε=o=si=kə=paʁ=le=dœ̃=splɑ̃=di=də=ʁə=pa=fə=zε=və=niʁ=lo=a=la=bu=ʃə=mε=zɔ̃=kɔ̃=si=de=ʁε=sε=ʁe=ak=sjɔ̃=kɔ=mə=dε=fe=nɔ=mε=nə=də=l=εs=pʁit=sɑ̃=zi=a=ta=ʃe=dɛ̃=pɔʁ=tɑ̃=sə=mε=sɔ̃=ʒε=tɔ̃=kə=lis=twa=ʁə=də=lɔ=məe=dy=si=tʁɔ̃=pu=se=dɑ̃=sε=li=mi=tə=zεk=stʁε=mə=pu=vε=a=ne=ɑ̃=tiʁ=la=mɔ=ʁa=lə=lə=li=bʁə=aʁ=bi=tʁə=la=ʒys=ti=sə=e=lε=va=lœʁ=zy=mε=nə 120
fə=zɔ̃=zynəεk=spe=ʁjɑ̃=sə=kli=ni=kə=tεl=ma=la=də=ε=tʁε=te=dəp=ɥi=zœ̃=sεʁ=tɛ̃=tɑ̃=o=mwa=jɛ̃=də=pi=ky=ʁə=kal=mɑ̃=tə=ɔʁ=œ̃=ʒuʁ=œ̃=nɛ̃=fiʁ=mje=pʁi=də-o=tə=fɑ̃=tε=zi=ɛ̃=ʒεk=tə=o=ma=la=də=də=lo=dis=ti=je=su=li=ɲe=e=la=vεʁ=ty=kal=mɑ̃=tə=a=ʒi 70
ɔ̃=pø=kʁwaʁəa=pʁə=mjε=ʁə=vɥ=kə=lə=ma=la=də=fy=la=pʁwa=dy=nə=o=to=zyɡ=ʒεs=tjɔ̃=mε=si=sə=ma=la=də=ε=psi=kɔ=lɔ=ʒi=kə=mɑ̃=paʁ=fε=nə=pø=tɔ̃=sy=po=ze=a=lɔʁ=kil=ʁe=a=ʒi=a=la=pi=ky=ʁə=pʁɔ=pʁə=mɑ̃=di=tə=e=nɔ̃=plys=za=la=syb=stɑ̃=sə=ɛ̃=ʒεk=te 70
mε=ʁɑ̃=dɔ̃=ply=to=vi=zi=tə=o=ʃj=ɛ̃=də=pa=vlɔv 14
vwa=si=œ̃=ʃjɛ̃=a=fa=me=o=kεl=ɔ̃=dɔnəy=nə=nuʁ=ʁi=ty=ʁə=a=pe=ti=sɑ̃=tə=lə=ʃjɛ̃=ʁe=a=ʒi=paʁ=lə=plε=ziʁ=na=ty=ʁεl=lmɑ̃=su=li=ɲe=mε=ɑ̃=mε=mə=tɑ̃=kil=mɑ̃=ʒə=ɔ̃=lɥi=bʁy=lə=la=pa=tə=lə=ʃjɛ̃=ʁe=pɔ̃=paʁ=y=nə=sɑ̃=sa=sjɔ̃=də=du=lœʁ=o=bu=dœ̃=sεʁ=tɛ̃=tɑ̃=də=sə=du=blə=ʒø=plε=ziʁ=e=du=ləʁ=lɔ=pe=ʁa=tœʁ=bʁy=lə=la=pa=tə=dy=ʃjɛ̃=mε=sɑ̃=lɥi=dɔ=ne=də=nuʁ=ʁi=tyʁə 101
e=lə=ʃjɛ̃=də=və=ny=ma=zo=ʃistə=kɔ=məœ̃=ny=mɛ̃=mɔ̃=tʁə=su=la=bʁy=ly=ʁə=tus=lε=si=ɲə=dy=plε=ziʁ=su=li=ɲe=kə=sε=til=pase 34
lə=sεʁ=vo=dy=ʃjɛ̃=a=a=sɔ=sje=plε=ziʁ=nuʁ=ʁi=tyʁə=εn=mε=mə=tɑ̃=kə=du=ləʁ=bʁy=ly=ʁə=e=sε=təa=sɔ=sja=sjɔ̃=ε=də=vənɥ=plε=ziʁ=e=ɡal=du=ləʁ=bʁy=ly=ʁə 42
lε=sɔ̃lə=ʃjɛ̃=e=ʁə=ɡaʁ=dɔ̃=lɔ=mə=lə=ma=zo=ʃis=məε=ty=nə=a=nɔʁ=ma=li=te=psi=kɔ=lɔ=ʒi=kə=a=se=ʁe=pɑ̃dɥ=le=kʁi=vɛ̃=ma=zok=lɥi=dɔ=na=sɔ̃=nɔ̃=nɔ̃=puʁ=a=vwaʁ=ɛ̃=vɑ̃=te=sε=tə=de=vja=sjɔ̃=pʁɔ=ba=blə=mɑ̃=o=si=vjεjə=kə=ly=ma=ni=te=mε=puʁ=a=vwaʁ=de=kʁi=plε=za=mɑ̃=sɔ̃=pʁɔ=pʁə=kɔ̃=pɔʁ=tə=mɑ̃ 80
puʁ=sεtəa=nɔʁ=ma=li=te=lε=tʁə=y=mɛ̃=e=pʁu=və=y=nə=sa=tis=fak=sjɔ=nə=sεk=sɥεllə=u=mɔ=ʁa=lə=paʁ=la=du=lœʁ=sε=tə=sa=tis=fak=sjɔ̃=nə=sə=ʁa=a=tɛ̃=tə=kə=si=ɔ̃=lə=fε=su=fʁiʁ 49
su=li=ɲe=swa=fi=zi=kə=mεnt=ku=si=my=la=kʁə=də=ku=εtk 16
su=li=ɲe=swa=mɔ=ʁa=lə=mεnt=ɛ̃=syl=tə=y=mi=lj=a=sj=ɔ̃=me=pʁi=εtk 20
ɛ̃=si=kɔ̃=pa=ʁe=lə=ma=zo=ʃismə=nə=sə=ʁε=kœ̃=ʁe=flεk=sə=lje=a=la=du=lœʁ=e=nə=pu=vɑ̃=sə=pʁɔd=ɥi=ʁə=sɑ̃=zεllə=nu=vwa=jɔ̃=sɑ̃=blə=til=lə=kɔ̃=pɔʁ=tə=mɑ̃=dy=ʃjɛ̃=tʁɑ̃s=po=ze 47
lε=ʁe=flεk=sə=kɔ̃=di=sj=ɔ=ne=pɔʁ=tə=u=vεʁ=tə=syʁ=œ̃=na=bi=mə 19
œ̃=ʁe=flεk=sə=kɔ̃=di=sjɔ=ne=ε=tœ̃=ʁe=flεk=sə=pʁɔ=vɔ=ke=paʁ=ynə=siʁ=kɔ̃s=tɑ̃=sə=a=pə=le=kɔ̃=di=sjɔ=nə=mɑ̃ 30
il=εɡ=zis=tə=dø=zεs=pε=sə=pʁɛ̃=si=pa=lə 12
œ̃=də=ɡʁe=lə=ʁə=flεk=sə=dεk=si=ta=sjɔ̃=ki=ε=la=ʁe=ak=sjɔ̃=i=me=djatəo=kɔ̃=di=sjɔ=nə=mɑ̃ 25
dødə=ɡʁe=lə=ʁe=flεk=sə=di=ni=bi=sjɔ̃=ki=a=ʒi=kɔ=məœ̃=fʁε=na=ʒə=u=œ̃=na=ʁε 22
εɡ=zɑ̃plə=iks=tʁa=vεʁ=sə=la=ʁy=y=nə=vwa=ty=ʁə=a=dø=pa=klak=sɔ=nə=vjɔ=la=mɑ̃=ɔʁ=y=nə=pεʁ=sɔ=nə=lə=ʁə=ɡaʁ=də=e=il=tjɛ̃=a=a=vwaʁ=y=nə=ʁe=py=ta=sjɔ̃=də=kal=məɑ̃=tu=tə=siʁ=kɔ̃s=tɑ̃=səs=paʁ=pεʁ=fεk=sjɔ=nis=mə=paʁ=εɡ=zɑ̃=plə 63
a=pʁə=mj=e=kɔ̃=di=sjɔnə=mɑ̃=lə=klak=sɔ̃ 11
b=ʁe=flεk=sə=dεk=si=ta=sj=ɔ̃=syʁ=so=e=fʁwa=e=mɔ=sjɔ̃=ku=ʁiʁ=sɑ̃f=ɥiʁ 20
k=dø=zjεmə=kɔ̃=di=sjɔ=nə=mɑ̃=ɔ̃=lə=ʁə=ɡaʁ=dəe=il=tjɛ̃=a=sa=ʁe=py=ta=sjɔ̃=də=kal=mə 24
d=ʁe=flεk=sə=di=ni=bi=sjɔ̃=il=nə=sɑ̃f=ɥi=pa=sɔ̃=ne=mɔ=sjɔ̃sə=fʁε=nə=il=fɛ̃=lə=kal=mə 24
lə=sə=ɡɔ̃=ʁe=flεk=sə=d=a=dɔ̃k=kɔ̃=tʁə=ka=ʁe=lə=pʁə=mj=e=b 18
pa=vlɔv=e=sε=zεk=spe=ʁj=ɑ̃=sə 9
ʒe=zitəa=lε=ʁa=pə=le=tɑ̃=εllə=sɔ̃=bjɛ̃=kɔ=nəɥ=ʁə=vwa=jɔ̃=sə=pɑ̃=dɑ̃=lis=twa=ʁə=kla=si=kə=dy=ʃjɛ̃ 26
a=ɔ̃=dɔnəœ̃=mɔʁ=so=də=vjɑ̃=də=o=ʃjɛ̃=la=ni=mal=sa=li=və=paʁ=se=kʁe=sjɔ̃=o=tɔ=ma=ti=kə=də=sε=ɡlɑ̃=də=sa=li=vε=ʁəs 33
b=εn=mεmə=tɑ̃=kə=lɔ̃=pʁe=zɑ̃=tə=la=vjɑ̃=də=ɔ̃=fε=ʁə=tɑ̃=tiʁ=y=nə=sɔ=nə=ʁi 22
k=a=pʁε=zœ̃=sεʁ=tɛ̃=tɑ̃=la=sɔnə=ʁi=sə=lə=sɑ̃=nuʁ=ʁi=ty=ʁə=pʁɔ=vɔ=kə=ʁa=la=sa=li=va=sjɔ̃ 26
ɑ̃s=ɥi=tə=pa=vlɔv=a=pʁi=o=ʃj=ɛ̃ 10
a=a=sa=li=ve=ɑ̃=nɑ̃=tɑ̃=dɑ̃=ynə=sɔ=nə=ʁjə=kɔ=mə=si=də=sys=la=sɔ=nə=ʁi=e=ɡal=si=ɲal=εn=də=ɡʁe=œ̃ 30
b=a=ʁe=pɔ̃dʁəa=œ̃=no=tʁə=si=ɲal=mε=nə=sə=ʁa=pɔʁ=tɑ̃=pa=a=la=nuʁ=ʁi=ty=ʁə=la=ni=mal=nə=sa=li=və=dɔ̃k=pa=ɑ̃=nɑ̃=tɑ̃=dɑ̃=sə=si=ɲal=εn=də=ɡʁe=dø 42
pɥi 1
k=ɔ̃=pʁe=zɑ̃təo=ʃjɛ̃=də=la=nuʁ=ʁi=ty=ʁə=ɑ̃=fə=zɑ̃=ʁə=tɑ̃=tiʁ=lə=si=ɲal=εn=də=ɡʁe=dø 24
d=lə=ʃjɛ̃nə=sa=li=və=pa=a=lɔʁ=kə=la=nuʁ=ʁi=ty=ʁə=də=vʁε=pʁɔd=ɥi=ʁə=la=sa=li=va=sjɔ̃ 25
dɔ̃k 1
si=ɲal=εn=də=ɡʁe=œ̃=εk=si=tɑ̃t=e=mi=sj=ɔ̃=də=la=sa=li=və 18
si=ɲal=εn=də=ɡʁe=dø=i=ni=bɑ̃t=ab=sɑ̃sə=də=sa=li=va=sjɔ̃=mal=ɡʁe=la=nuʁ=ʁi=ty=ʁə 23
ɔ̃=kɔ̃s=tatə=dɔ̃k=de=ʒa=lɛ̃=pɔʁ=tɑ̃=səɛ̃=kal=ky=la=blə=su=li=ɲe=o=pwɛ̃=də=vɥ=psi=kɔ=lɔ=ʒi=kə=e=mɔ=ʁal=su=li=ɲe=də=sε=dø=zεk=spe=ʁjɑ̃=sə=si=lə=kɔ̃=pɔʁ=tə=mɑ̃=də=lε=tʁə=y=mɛ̃=ne=tε=ky=nə=sɔ=mə=də=ʁe=flεk=sə=py=ʁə=mɑ̃=nεʁ=vø=il=va=də=swa=ko=ky=nə=ʁεs=pɔ̃=sa=bi=li=te=nə=puʁ=ʁε=ε=tʁə=ɛ̃=py=te=a=ki=kə=sə=swa=ɑ̃=no=ky=nə=siʁ=kɔ̃s=tɑ̃=sə=la=ʁεs=pɔ̃=sa=bi=li=te=mɔ=ʁa=lə=də=vjɛ̃=dʁε=œ̃=vɛ̃=mo 115
mε=vwa=j=ɔ̃=plys=lwɛ̃ 6
ʁe=flεk=sə=zɛ̃=fe=ʁjœ=ʁə=ze=ʁe=flεk=sə=sy=pe=ʁjœʁ 14
ʁe=flεk=sə=zɛ̃=fe=ʁjœʁ=ʒə=tu=ʃə=œ̃=pwε=lə=bʁy=lɑ̃=ʒə=ʁə=ti=ʁə=la=mɛ̃ 20
dɔ̃k 1
ʁe=flεk=sə=ʁə=ti=ʁe=la=mɛ̃ 8
kɔ̃=di=sj=ɔ=nə=mɑ̃=ʃa=lœ=ʁə=du=lœʁ 11
ʁe=flεk=sə=sy=pe=ʁjœʁ=ʒə=ʁə=fyzə=də=ʁə=ti=ʁe=la=mɛ̃=e=la=ɡaʁ=də=pɑ̃=dɑ̃=œ̃=tɑ̃=mak=si=mɔm 26
a=ʁe=flεk=sə=sɛ̃=plə=εk=si=tɑ̃=t=də=ʁə=ti=ʁe=la=mɛ̃ 16
b=ʁe=flεk=sə=di=ni=bi=sjɔ̃=ʁə=fydə=ʁə=ti=ʁe=la=mɛ̃=su=kɔ̃=di=sjɔ=nə=mɑ̃=dy=nə=va=ni=te=də=mɔ̃=tʁe=sa=vɔ=lɔ̃=te=də=pʁu=ve=kɔ̃=sy=pɔʁ=tə=la=su=fʁɑ̃=sə=εt=se=te=ʁa 48
k=ʁe=flεk=sə=fi=na=l=ʒə=lε=sə=la=mɛ̃ 12
lə=ʁe=flεk=sə=i=si=ε=pase=dɑ̃=lε=sɑ̃=tʁə=sy=pe=ʁjœʁ=dy=sεʁ=vo=e=kɔʁ=sə=se=ʁe=bʁa=lə=u=ɑ̃=tʁe=ɑ̃=ʒø=la=vɔ=lɔ̃=te=lə=ʃwa=la=de=si=zjɔ̃=lə=ʁə=fy=εt=se=te=ʁa 47
il=i=a=mjø=vwa=si=ynə=ɡʁə=nu=jə=sɑ̃=sεʁ=vo=lɔ=pe=ʁa=tœʁ=de=po=zəy=nə=ɡu=tə=da=si=də=syʁ=y=nə=dε=pa=tə=e=lɔ̃=vwa=la=ɡʁə=nu=jə=ki=tɑ̃=tə=a=vεk=lo=tʁə=pa=tə=dɑ̃=lə=ve=la=ɡu=tə=su=li=ɲe=ɔ̃=puʁ=ʁε=kʁwa=ʁə=a=œ̃=nak=tə=kal=ky=le=vɔ=lɔ̃=tε=ʁə=si=la=ɡʁə=nu=jə=a=vε=œ̃=sεʁ=vo=e=ɑ̃=sy=po=zɑ̃=kεllə=pɥi=sə=ʁe=fle=ʃiʁ=nə=kʁwa=ʁε=tεl=lə=pa=kεl=lə=o=ʁεt=vu=ly=e=li=mi=ne=sε=tə=ɡu=tə=ki=la=ʒε=nε=nə=pʁɑ̃=dʁε=tεl=lə=pa=puʁ=ʁe=a=li=te=sε=tə=sɑ̃=sa=sjɔ̃=də=vɔ=lɔ̃=te=li=bʁə=ba=ti=sɑ̃=la=də=sy=tu=tœ̃=sis=tε=mə=mɔ=ʁal=nə=ʁə=po=zɑ̃=syʁ=ʁjɛ̃ 159
kaʁ=sεtə=ɡʁə=nu=jə=na=plys=də=sεʁ=vo=il=i=a=dɔ̃k=i=si=œ̃=fɔ̃k=sjɔ=nə=mɑ̃=o=tɔ=ma=ti=kə=də=sεt=ɔʁɡ=ad=mi=ʁa=blə=kε=lə=sis=tε=mə=nεʁ=vø=ki=a=lɥi=səl=də=mɑ̃=də=ʁε=kə=lɔ̃=sə=ʒε=təa=ʒə=nu 55
pɔʁtəu=vεʁ=tə=syʁ=la=bi=mə=ui=su=sεt=ɑ̃=ɡlə=lak=ti=vi=te=vɔ=lɔ̃=tε=ʁə=lak=ti=vi=te=kɔ̃=sjɑ̃=tə=lak=ti=vi=te=mɔ=ʁa=lə=nə=sə=ʁε=ky=nə=sɔ=mə=də=ʁe=flεk=sə=kɔ̃=pli=ke=sje=ʒɑ̃=dɑ̃=lə=sεʁ=vo=paʁ=kɔ̃=se=ke=nɛ̃=pli=kɑ̃=ni=li=bεʁ=te=ni=ʁεs=pɔ̃=sa=bi=li=te 72
a=lɔʁ=puʁ=ʁε=tɔnə=kɔ̃=di=sjɔ=nəʁ=œ̃=ɔ=məa=də=və=niʁ=œ̃=sɛ̃=kɔ=mə=a=də=və=niʁ=œ̃=bɑ̃=di=sə=lɔ̃=lε=siʁ=kɔ̃s=tɑ̃=sə=pʁe=zɑ̃=te=za=sɔ̃=sis=tε=mə=nεʁ=vø=a=kɔ̃=di=sjɔ̃=e=vi=da=mɑ̃=kə=lε=zεk=spe=ʁjɑ̃=sə=za=ni=ma=lə=swa=a=pli=ka=blə=za=lɔ=mə 69
sy=po=zɔ̃=kə=sə=la=swa=e=kœ̃=nɔ=mə=dwa=və=ʃwa=ziʁ=ɑ̃=tʁə=a=e=be 20
su=li=ɲe=il=de=ziʁəa=paʁ=sə=kə=a=ʁə=pʁe=zɑ̃=tə=puʁ=lɥi=y=nə=sɑ̃=sa=sjɔ̃=a=ɡʁe=a=blə 25
su=li=ɲe=mε=zil=nə=pø=pa=pʁɑ̃dʁəa=paʁ=sə=kə=sɔ̃=sɑ̃s=mɔ=ʁal=kɔ̃=di=sjɔ=ne=paʁ=le=dy=ka=sjɔ̃=lə=lɥi=ɛ̃=tεʁ=dit 30
su=li=ɲe=il=e=zitə=e=sɔ̃=ne=zi=ta=sjɔ̃=ε=kɔ̃=di=sjɔ=ne=paʁ=a=de=ziʁ=εk=si=ta=sjɔ=nə=εt=paʁ=sɔ̃=sɑ̃s=mɔ=ʁal=kɔ̃=di=sjɔ=ne=fʁɛ̃=i=ni=bi=sjɔ=nə 42
su=li=ɲe=il=e=zitə=plys=zu=mwɛ̃=fɔʁ=tə=mɑ̃=plys=zu=mwɛ̃=lɔ̃=tɑ̃=lə=ʒɑ̃=ʁə=de=zi=ta=sjɔ̃=ε=kɔ̃=di=sjɔ=ne=paʁ=sɔ̃=ne=ta=fi=zi=kəe=mɑ̃=tal=œ̃=ne=ta=e=ki=li=bʁe=ʁɑ̃=dʁa=le=zi=ta=sjɔ̃=tʁε=kuʁ=tə=œ̃=ne=ta=də=de=fi=sjɑ̃=sə=pʁɔ=lɔ̃=ʒə=ʁa=le=zi=ta=sjɔ̃=ʒys=ka=li=ʁi=ta=sjɔ̃=la=ʒi=ta=sjɔ̃=la=kɔ=lε=ʁə=lɛ̃=pyl=sjɔ̃=εt=se=te=ʁa=nus=za=lɔ̃=vwaʁ=la=mε=mə=ʁe=ak=sjɔ̃=ʃe=lə=ʃjɛ̃ 104
su=li=ɲe=fi=nalə=mɑ̃=il=ʃwa=zi=be=sə=ʃwa=e=tɑ̃=la=bu=ti=sə=mɑ̃=ʁe=flεk=sə=də=tus=lε=zo=tʁə=ʁe=flεk=sə=kɔ̃=di=sjɔ=ne 34
dɔ̃k=sεt=ɔmə=nə=sə=ʁε=pa=ʁεs=pɔ̃=sa=blə=da=vwaʁ=ʁə=fy=ze=a=o=ky=nəad=mi=ʁa=sjɔ̃=o=kœ̃=me=ʁi=tə=o=ky=nə=ʁe=kɔ̃=pɑ̃=sə=nə=puʁ=ʁε=lɥi=ε=tʁə=a=kɔʁ=de=pa=plys=kœ̃=bla=mə=no=ʁε=py=lɥi=ε=tʁə=a=dʁe=se=sil=a=vε=tu=də=mε=mə=ʃwa=zi=a=dɑ̃=sə=ka=lε=ʁe=flεk=səs=fʁε=nɑ̃ts=o=ʁε=e=te=mwɛ̃=fɔʁ=kə=lə=ʁe=flεk=sə=də=de=ziʁ=su=li=ɲe=tu=sə=ʒø=pu=vɑ̃=e=vi=da=mɑ̃=ε=tʁə=kɔ̃=pli=ke=a=lɛ̃=fi=ni 112
ɔ̃=vwa=dɔ̃k=lɛ̃=pɔʁ=tɑ̃səɛ̃=kal=ky=la=blə=dε=zεk=spe=ʁjɑ̃=sə=də=pa=vlɔv=ki=sə=pɑ̃=dɑ̃=fy=tʁε=sa=ʒə=kaʁ=il=ne=tɑ̃=di=pa=sε=de=ku=vεʁ=tə=za=lɔ=mə=il=fi=sɛ̃=plə=mɑ̃=y=nə=kɔ̃=pa=ʁε=zɔ̃=də=na=ty=ʁə=ʒe=ne=ʁa=lə=e=nεʁ=vø=zə=ɑ̃=tʁə=la=ni=mal=e=lɔ=mə=lε=sɑ̃=ɛ̃=si=lε=pɔʁ=tə=zu=vεʁ=tə=za=tu=tə=lε=ʁə=ʃεʁ=ʃə=ze=tu=tə=lε=kɔ̃=vik=sjɔ̃ 95
œ̃=ʃjɛ̃=ne=vʁo=ze=si=vu=pɔse=de=zœ̃=ʃjɛ̃=pø=tε=tʁə=la=ve=vu=dʁe=se=a=ak=sεp=te=də=la=nuʁ=ʁi=ty=ʁə=dɔ=ne=də=la=mɛ̃=dʁwa=tə=mε=za=la=ʁə=fy=ze=si=εlləε=tɔ=fεʁ=tə=də=la=mɛ̃=ɡoʃə 51
dɔ̃k 1
mɛ̃=dʁwa=tə=e=ɡal=εk=si=ta=sj=ɔ̃=ak=sεp=ta=sjɔ̃=də=la=nuʁ=ʁi=ty=ʁə 20
mɛ̃=ɡo=ʃə=e=ɡal=i=ni=bi=sj=ɔ̃=ʁə=fy=də=la=nuʁ=ʁi=ty=ʁə 18
kə=kɔ̃s=tatə=tɔ̃=lɔʁ=skə=lɔ̃=nɔ=fʁə=də=la=nuʁ=ʁi=ty=ʁə=də=la=mɛ̃=ɡo=ʃə=lə=ʃjɛ̃=sa=ʒi=tə=a=vɑ̃=sə=ʁə=ky=lə=fʁe=ti=jə=a=bwa=pʁe=zɑ̃=tɑ̃=tus=lε=sɛ̃p=to=mə=dy=nə=du=lu=ʁø=zə=kɔ̃=tʁa=dik=sjɔ̃=ɑ̃=tʁə=sɔ̃=de=ziʁ=e=sɔ̃=ni=ni=bi=sjɔ̃=ɑ̃=mε=mə=tɑ̃=kil=ε=tεk=si=te=paʁ=la=pa=il=ε=fʁε=ne=paʁ=li=ni=bi=sjɔ̃=sɔ̃=pɑ̃=ʃɑ̃=na=ty=ʁεl=puʁ=la=nuʁ=ʁi=ty=ʁə=dit=ui=sɔ̃=ne=dy=ka=sjɔ̃=kɔ̃=di=sjɔ=ne=dit=nɔ=nə 112
e=lε=spεk=ta=tœʁ=ʁje=sɑ̃sə=du=te=kə=sεt=a=ni=mal=ʁe=a=ʒi=sə=lɔ̃=lə=mε=mə=me=ka=nis=mə=kœ̃=nɔ=mə=dɑ̃=la=ply=paʁ=dε=ne=vʁozə 36
pa=vlɔv=kɔ̃=di=sjɔ=na=œ̃=ʃjɛ̃=a=ʁe=a=ʒiʁ=ɑ̃lə=pla=sɑ̃=də=vɑ̃=œ̃=sεʁ=klə=ly=mi=nø=pʁɔ=ʒə=te=syʁ=œ̃=ne=kʁɑ̃=puʁ=ʁɑ̃=fɔʁ=se=sə=kɔ̃=di=sjɔ=nə=mɑ̃=il=nuʁ=ʁi=sε=lə=ʃjɛ̃ 46
lɔ=pe=ʁa=tœʁ=lɥi=pʁe=zɑ̃=tε=ɑ̃s=ɥitəy=nə=εl=lip=sə=də=ly=mi=no=zi=te=e=də=syʁ=fa=sə=sɑ̃=bla=blə=mε=sɑ̃=ʁɑ̃=fɔʁ=se=lə=kɔ̃=di=sjɔ=nə=mɑ̃=lεl=lip=sə=paʁ=ʁa=pɔʁ=o=sεʁ=klə=a=ke=ʁε=dɔ̃k=dε=pʁɔ=pʁje=te=zi=ni=bi=tʁi=sə=pɥis=kil=ni=a=vε=pa=də=nuʁ=ʁi=ty=ʁə 72
pɥi=pa=vlɔv=ʁɑ̃=di=lεl=lip=sə=də=plys=zɑ̃=plys=siʁ=ky=lεʁə=su=li=ɲe=ʒys=ka=œ̃=sεʁ=tɛ̃=pwɛ̃=lə=ʃjɛ̃=e=ta=bli=sε=paʁ=fε=tə=mɑ̃=la=di=fe=ʁɑ̃=sə=il=nə=bu=ʒε=pa=də=vɑ̃=lεl=lip=sə=pɥi=sɔ̃=kɔ̃=pɔʁ=tə=mɑ̃=ʃɑ̃=ʒε=lɔʁ=skə=lεl=lip=sə=sə=ʁa=pʁo=ʃε=dy=sεʁ=klə=il=də=və=nε=a=ʒi=te=a=bwa=jε=də=və=nε=ɛ̃=sɑ̃=se=ɛ̃=kɔ=e=ʁɑ̃=yʁ=lɑ̃=kɔ=məœ̃=fu 94
sə=ʃjɛ̃=e=tε=a=tɛ̃də=ne=vʁo=zə=paʁ=sə=kil=i=a=vε=kɔ̃=fli=ɑ̃=tʁə=lεk=si=ta=sjɔ̃=e=li=ni=bi=sjɔ̃=ɑ̃=tʁə=lə=ui=εt=lə=nɔ=nə 36
ɔʁ=sə=kɔ̃=fli=lə=psi=kɔ=lɔɡ=lə=ʁə=tʁu=və=a=ʃa=kə=pa 16
ən=fʁε=nɑ̃t=lə=ʁe=flεk=səεk=si=tɑ̃=pa=vlɔv=kʁe=a=ʃe=lə=ʃjɛ̃=ynə=kɔ̃=tʁa=dik=sjɔ̃=ɑ̃=tʁə=lε=tɑ̃=dɑ̃=sə=sε=ta=di=ʁə=y=nə=ne=vʁozə 35
mε=si=pa=vlɔv=nə=pu=sa=pa=sε=kɔ̃=kly=zjɔ̃=ʒys=ka=lɔmə=do=tʁə=za=lε=ʁe=plys=lwɛ̃ 22
wat=sɔ̃=la=me=ʁi=kɛ̃=e=lə=bə=a=vj=u=ʁis=mə 14
də=bəa=vjɔʁ=e=ɡal=kɔ̃=pɔʁtə=mɑ̃=su=li=ɲe=wat=sɔ̃=a=me=ʁi=kɛ̃=dɔ̃k=pʁa=ti=kə=sɑ̃=ɡa=ʒa=tu=da=bɔʁ=dɑ̃=la=psi=kɔ=lɔ=ʒi=a=ni=ma=lə=pɥi=pa=sa=bʁy=ta=lə=mɑ̃=a=la=psi=kɔ=lɔ=ʒi=y=mε=nə=ɑ̃=ni=tʁɑ̃s=po=zɑ̃=py=ʁə=mɑ̃=e=sɛ̃=plə=mɑ̃=lε=pʁɔ=se=de=də=la=pʁə=mjεʁə 73
ɔʁ=ɑ̃=psi=kɔ=lɔ=ʒi=a=ni=malə=ɔ̃=dwa=ʁə=nɔ̃=se=a=sə=ʁə=pʁe=zɑ̃=te=sə=ki=sə=pa=sə=dɑ̃=la=kɔ̃=sjɑ̃=sə=dε=za=ni=mo=zɔp=sεʁ=ve=su=li=ɲe=wat=sɔ̃=fə=ʁa=də=mε=məa=vεk=lɔ=mə=sɑ̃=sə=pʁe=ɔ=ky=pe=ʒa=mε=də=kɔ=nε=tʁə=sɔ̃=ne=ta=syb=ʒεk=tif 68
ɑ̃=bʁεf=puʁlə=bə=a=vju=ʁis=mə=tu=lə=kɔ̃=pɔʁ=tə=mɑ̃=y=mɛ̃=ε=ʁe=flεk=sə 20
dɑ̃=pa=vlɔv=nu=za=vɔ̃=vykə=lε=zεk=si=ta=sjɔ̃=ze=tε=sɛ̃=plə=sɔ̃=ly=mjε=ʁə=pi=ky=ʁə=εt=se=te=ʁa=mε=wat=sɔ̃=ki=e=tɑ̃=lε=ʁe=flεk=sə=za=tu=təak=sjɔ̃=y=mε=nə=kεllə=kεl=lə=swa=də=vʁε=tʁu=ve=œ̃=mo=ʁə=pʁe=zɑ̃=tɑ̃=sə=sis=tε=mə=ɛ̃=fi=ni=me=kɔ̃=plεk=sə=də=tus=lε=kɔ̃=di=sjɔ=nə=mɑ̃=pɔ=si=blə=sit=ɥa=sjɔ̃=su=li=ɲe=lə=kɔ̃=pɔʁ=tə=mɑ̃=y=mɛ̃=lə=ka=ʁak=tε=ʁə=y=mɛ̃=sɔ̃=dɔ̃k=la=fa=sɔ̃=dɔ̃=lɛ̃=di=vi=dyʁe=a=ʒi=o=sit=ɥa=sjɔ̃=sy=mɔ=mɑ̃=a=sɔ=nə=ɑ̃=vi=ʁɔ=nə=mεnt 127
dɔ̃k=puʁlə=bəa=vju=ʁis=mə=tu=ʒεs=tə=tu=tə=pɑ̃=se=tu=tə=vɔ=lɔ̃=te=tu=ʃwa=tu=ʁə=fy=tu=tə=kɔ̃=sjɑ̃=sə=nə=sɔ̃=kə=dε=ʁe=flεk=sə=pyʁ=ze=sɛ̃=plə=a=y=nə=sit=ɥa=sjɔ̃=dɔ=ne 47
kə=di=wat=sɔ̃=dɔ=ne=mwa=ynə=du=zε=nə=dɑ̃=fɑ̃=sɛ̃=bjɛ̃=kɔ̃s=ti=ty=e=e=lεs=pε=sə=də=mɔ̃=də=kil=mə=fo=puʁ=lε=zi=e=lə=ve=e=ʒə=mɑ̃=ɡa=ʒə=ɑ̃=lε=pʁə=nɑ̃=o-a=zaʁ=a=lε=fɔʁ=me=də=ma=njε=ʁəa=ɑ̃=fε=ʁə=dε=spe=sja=lis=tə=də=mɔ̃=ʃwa=me=də=sɛ̃=kɔ=mεʁ=sɑ̃=ʒy=ʁis=tə=e=mε=mə=mɑ̃=djɑ̃=e=vɔ=lœʁ=ɛ̃=de=pɑ̃=da=mɑ̃=də=lœʁ=ta=lɑ̃=pɑ̃=ʃɑ̃=tɑ̃=dɑ̃=sə=ap=ti=ty=də=ɛ̃=si=kə=də=la=pʁɔ=fe=sjɔ̃=e=də=la=ʁa=sə=də=lœʁ=zɑ̃=sε=tʁə 119
lε=tʁə=y=mɛ̃=dɑ̃=lə=bə=a=vj=u=ʁis=mə 12
yn=la=pεʁ=sɔ=na=li=te=εl=lə=sə=ʁε=lɑ̃=sɑ̃blə=də=no-a=bi=ty=də=ʁe=flεk=sə=ab=sɔ=ly=mɑ̃=kɔ̃=di=sjɔ=ne=paʁ=lε=siʁ=kɔ̃s=tɑ̃=sə=lɔ=mə=sə=ʁε=dɔ̃k=lə=pʁɔd=ɥi=dε=siʁ=kɔ̃s=tɑ̃=sə=ni=plys=ni=mwɛ̃ 53
døks=la=pɑ̃se=εl=lə=sə=ʁε=œ̃=nak=tə=py=ʁə=mɑ̃=fi=zjɔ=lɔ=ʒi=kə=ki=kɔ̃=sis=tə=ʁε=a=sə=paʁ=le=a=swa=mε=mə=ʁa=pə=lɔ̃=la=ʁe=flεk=sjɔ̃=se=lε=bʁə=lə=sεʁ=vo=se=kʁε=tə=la=pɑ̃=se=kɔ=mə=lə=fwa=se=kʁε=tə=la=bi=lə 60
tʁwas=la=kɔ̃=sjɑ̃sə=puʁ=ε=tʁə=i=nεk=spli=ke=εl=lə=nɑ̃=nε=pa=mwɛ̃=zœ̃=fε=εl=lə=nε=dy=sεʁ=vo=e=dis=pa=ʁε=a=vεk=lɥi 32
katʁə=la=ma=la=di=mɑ̃=ta=lə=sε=ty=nə=kɔ̃=tʁa=dik=sjɔ=nə=kɔ=mə=ʃe=lə=ʃjən=ɑ̃=tʁə=dε=ʁe=flεk=sə=zεk=si=tɑ̃=ze=dε=ʁe=flεk=sə=zi=ni=bɑ̃ts=nus=ʁə=ʒwɛ̃=dʁɔ̃=sə=la=ɑ̃=ne=ty=djɑ̃=fʁød 49
e=ɡal=e=ɡal=sy=pe=ʁjœʁ=sɛ̃k=εn=ʒe=ne=ʁal=lɔmə=sə=ʁε=y=nə=ma=ɲi=fi=kə=ma=ʃi=nə=mε=ʁjɛ̃=do=tʁə=ky=nə=ma=ʃi=nə=o=kla=vje=i=mɑ̃=sə=il=ni=o=ʁε=o=ky=nə=di=fe=ʁɑ̃=sə=da=vεk=la=ni=mal=a=paʁ=lε=kɔ̃=pli=ka=sjɔ̃=zy=mε=nə=dɥzo=nɔ̃=bʁə=sy=ple=mɑ̃=tε=ʁə=də=sεl=ly=lə=nεʁ=vø=zə=y=nə=ma=ʃi=nə=sɑ̃=li=bεʁ=te=ni=ʁεs=pɔ̃=sa=bi=li=te=o=kynə 98
puʁlə=bəa=vju=ʁis=mə=lɔ=mə=nε=dɔ̃k=kœ̃=nɑ̃=sɑ̃=blə=te=ʁi=blə=mɑ̃=kɔ̃=pli=ke=də=ʁe=ak=sjɔ̃=o=si=bjɛ̃=dɑ̃=sε=fa=kyl=te=sy=pe=ʁjə=ʁə=kə=dɑ̃=dε=zak=tə=zɛ̃=fe=ʁjœʁ 44
ly=mi=li=te=ɔ=bli=ɡa=twa=ʁə 9
ʁə=kɔ=nε=sɔ̃kə=si=sε=tə=po=zi=sjɔ̃=də=vε=ε=tʁə=vʁε=εl=ləo=ʁε=o=mwɛ̃=zœ̃=ʁe=zyl=ta=a=ne=ɑ̃=tiʁ=lɔʁ=ɡœj=paʁ=fwa=zɛ̃=sɑ̃=se=də=lɔ=mə=e=lɥi=pεʁ=mε=tʁə=də=ʁe=fle=ʃiʁ=də=tɑ̃=za=o=tʁə=a=sa=kɔ̃=di=sjɔ̃=εl=lə=a=ne=ɑ̃=ti=ʁε=tu=ʒy=ʒə=mɑ̃=ɑ̃=tʁə=lε=zɔ=mə=tu=me=pʁi=tu=bla=mə=e=lɔ=mə=ʁə=də=və=ny=œ̃=blə=də=vɑ̃=ly=ni=veʁ=sə=sɑ̃=ti=ʁε=paʁ=ti=ɛ̃=te=ɡʁɑ̃=tə=e=ʁu=a=ʒə=kɔ̃=sjɑ̃ 109
ɑ̃=fε=la=splɑ̃=didə=ma=ʃi=nə=kε=lə=sεʁ=vo=nε=tεllə=pa=a=vɑ̃=tu=œ̃=nɔʁɡ=fɔʁ=mi=da=blə=dɔ̃=lə=nɔ̃=bʁə=də=ʒø=sə=ʁε=pu=se=a=lɛ̃=fi=ni=e=si=lɔ̃=sɔ̃=ʒə=kə=la=vi=dœ̃=nɔʁ=ɡa=nis=təε=tɛ̃=sy=fi=zɑ̃=tə=a=la=kɔ=nε=sɑ̃=sə=də=tus=lε=ʒø=də=sɔ̃=nɔʁɡ=kɔ̃=ʁe=fle=ʃi=sə=o=nɔ̃=bʁə=ɛ̃=kal=ky=la=blə=e=i=ɲɔ=ʁe=də=ʁe=flεk=sə=pu=vɑ̃=ʒu=e=dɑ̃=lε=mi=ljaʁd=də=sεl=ly=lə=dy=sεʁ=vo 105
e=kεllə=kə=swa=la=ve=ʁi=te=fi=nalə=il=ε=sεʁ=tɛ̃=kə=bo=ku=dak=sjɔ̃=ze=də=pɑ̃=se=nə=sɔ̃=ka=bi=ty=də=ze=ʁe=ak=sjɔ̃=za=pʁi=zə=εl=lə=sɔ̃=dε=ʁe=flεk=sə=kɔ̃=di=sjɔ=ne=zo=siʁ=kɔ̃s=tɑ̃=sə=sɔ=sja=lə=ʒe=ɔ=ɡʁa=fik=ʁə=li=ʒjø=zə=mɔ=ʁa=lə=fa=mi=lja=lə=e=ʁe=di=tε=ʁə=a=ta=vik 78
mεnə=vwa=jɔ̃=nu=pa=dε=mi=ljɔ̃=dɔ=mə=nə=sa=ʃɑ̃=ʒu=e=kə=kεl=kə=nɔ=tə=də=sεt=ɛ̃s=tʁy=mɑ̃=i=mɑ̃=sə=nə=lε=vwa=jɔ̃=nu=pas=vi=vʁə=o=tuʁ=də=lœʁ-a=bi=ty=də=mɑ̃=ta=lə=də=lœʁ=tik=də=lœʁ=pœʁ=də=lœʁ=ʁə=fu=lə=mɑ̃=də=lœʁ=zɑ̃=ɡwasə 63
e=lœʁ=ɔʁɡ=me=ka=nikə=ʒu=ɛ̃=si=kεl=kə=nɔ=tə=tu=ʒuʁ=lε=mε=mə=a=lɔʁ=kə=lœʁ=pɔ=si=bi=li=te=puʁ=ʁε=de=klɑ̃=ʃe=də=ɡʁɑ̃=djo=zə=sɛ̃=fɔ=ni=e=sə=pɑ̃=dɑ̃=pεʁ=dys=dɑ̃=sε=mi=lje=da=bi=ty=də=mɑ̃=ta=lə=nə=pʁɔ=kla=me=til=pa=lœʁ=li=bεʁ=te=e=lœʁ=ʁεs=pɔ̃=sa=bi=li=te=sə=pεʁ=mε=tɑ̃=ɑ̃=nu=tʁə=də=ʒy=ʒe=lε=zo=tʁə 87
lɔ̃=kɔ̃=swa=dɔ̃k=lɛ̃=pɔʁ=tɑ̃=sə=e=fʁε=j=ɑ̃=tə=də=le=dy=ka=sj=ɔ̃ 19
kaʁ=le=dy=ka=sjɔ̃pʁə=mjε=ʁə=də=lɑ̃=fɑ̃=ε=ba=ze=syʁ=dε=syɡ=ʒεs=tjɔ̃=ze=dε=ʁe=flεk=sə=kɔ̃=di=sjɔ=ne=dɔ̃=bo=ku=si=la=pʁɑ̃=ti=sa=ʒəε=mal=fε=ʁis=ke=də=sɛ̃=plɑ̃=te=a=ʒa=mε=ɔ̃=vwa=kə=si=œ̃=mo=vε=ʁe=flεk=sə=də=vjɛ̃=pʁe=pɔ̃=de=ʁɑ̃=il=ɑ̃=pε=ʃə=ʁa=la=dap=ta=sjɔ̃=kɔ=ʁεk=tə=o=siʁ=kɔ̃s=tɑ̃=sə=e=də=və=ny=a=dyl=tə=lε=tʁə=y=mɛ̃=dɔ=nə=ʁa=tu=ʒuʁ=la=mε=mə=ʁe=pɔ̃=sə=kɔ=mə=œ̃=pja=no=ʁə=mɔ̃=te=syʁ=y=nə=mε=mə=my=zikə 117
a=sɥi=vʁə 3
su=li=ɲe=su=li=ɲe=su=li=ɲe=su=li=ɲe 12
Récompense
Poesie sans commentaire
26/04/2024Poeme-France
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Poème - Sans Thème -
Du 28/08/2012 12:28
L'écrit contient 2513 mots qui sont répartis dans 3 strophes.