Poème:La Plaine

Imaginez une plaine
Une plaine immense
Imaginez cette plaine
Dieu ! Oui qu’elle est ravissante
Pleine de soleil et de fleurs
Pleine de rivières et d’odeurs

Et à chaque centimètre cube d’air
On y retrouvait des hommes
Enchantés comme des gemmes brillants
D’ailleurs des enfants naissaient
Ils s’étonnaient puis grandissaient
Et d’autres enfants naissaient
Et ils grandissaient aussi

Ils apportaient des idées pour s’amuser
L’air de la plaine leur souriait
Et les adultes baisaient
Et prenaient en s’éprenant tous entre eux

On dénombraient quelques milliers de cahutes
Puis les hommes s’étendèrent
Ils étaient de plus en plus nombreux
Ils explorèrent la plaine davantage

Mais un jour un homme vit une chose étrange, lointaine
Il ne savait pas du tout ce que c’était
La rumeur se propagea
A travers la plaine exquise
De partout les hommes voulaient savoir
Ce que pouvait bien être cette chose si étrange

Et puis un matin un homme le sut
Et il se donna la mort
Les hommes derrière lui se rapprochèrent
Pour voir ce qu’il s’était passé
Puis devant l’homme inanimé
Derrière cette chose étrange et fixe
Ils se mirent à fuir en courant
Et de nouveau la rumeur se propagea
Que le mystère de leur quête pouvait tuer
Personne ne savait ce qui pouvait tuer
Plus personne n’osa explorer la plaine

Les hommes vécurent alors dans l’inquiétude
Et leur bonheur devint désormais plus rude
Ils se mirent alors à vivre au centre de la plaine
Car le seul homme intelligent s’était donné la mort