Poème:Frère À Grande Vitesse…

Tu étais sur la route lorsque tu m’as appelé,
Je t’ai demandé si tu allais bien, tu arrivais,
Avec ta femme, ta fille, un we nous rassembler,
J’ai voulu raccroché mais tu m’as dit, suis passager…

Je t’ai alors demandé ce qu’il t’arrivait,
Je te connais pour savoir ta voiture, ne pas prêter,
Tu m’as annoncé que ce n’était ton choix, t’étais obligé,
Je me suis alors trouvé bien surprise et bouche baie…

J’ose alors te poser la question, que t’est il arrivé,
Tu me répondis, je viens de me faire flasher,
Ton permis, sur place, ils avaient mis en suppression,
Mais la vitesse était elle si élevée pour cette sanction…

J’ai cru que j’allais en perdre l’audition,
Tellement j’ai trouvé que tu avais forcer,
Le panneau 110 tu avais fait abstraction,
A 160 passé, ils avaient ton compteur relevé…

Nous avons donc plaisanté sur la punition,
Tu es chargé de famille et ta fille, tu dois déposer,
Chez la nounou tous les matins, quelle question,
Comment pouvait elle s’y rendre à part à pied…

Elle n’a que 10 mois, elle ne sait encore marcher,
Le quatre pattes pour, le village, traverser,
Cela me parait bien difficile quand même,
On ne peut lui demander çà même si on l’aime…

Tu es donc considéré comme un grand bandit,
Qui de la vitesse n’a pas fait attention, c’est dit,
Mais je te rassure, ta sœur, sera là pour t’apporter,
Tous les éléments nécessaires pour te défendre…

Le code de la route, elle va trouver et te le donner,
Pour essayer d’argumenter qu’ils ne te laissent à pied,
Juste quelque temps, une punition à exécuter,
Mais pas à vie, comme ils avaient l’air de l’annoncer…

Enfin, j’espère que çà te servira de leçon,
Les lois ne sont pas là qu’en décoration,
Il suffit savoir juger et ne pas abuser,
La prochaine fois, attention, tu seras avisé…