Poème:Un Soir D’été

Tu es entré dans ma vie un soir d’été,
Lentement tu étais de toutes mes soirées.
Petit à petit de moi tu t’approchais,
Mais moi je n’osais que te regarder.
Par toi les gens étaient fascinés,
Moi j’était curieuse mais avant tout effrayée.

Tu rendais tous les gens heureux et comblés.
Ces gens pourtant si tristes tu les faisais rêver.
Dans ma tristesse je t’ai laissée m’aborder,
Et pendant de longues heures on s’est rapprochés.
Lentement j’ai succombé à tes effets,
Et sans le réaliser, par toi j’étais charmée.

Tu m’as dit que maintenant tout irait bien,
Que tu resterais toujours à mes cotés,
Si je venais avec toi sur ton chemin.
Mes amis m’ont dit de toujours me méfier.
Je sentais qu’ils ne voulaient que mon bien,
Mais malgré ma méfiance j’étais comme envoûtée.

Tu m’as accompagnée comme un amour d’été,
Grace à toi mes idées noires se cachaient.
J’étais belle, spéciale et mes barrières s’effondraient,
Les masques tombaient quand la nuit tu venais m’embrasser.
Comment les autres pouvaient-ils ne pas t’aimer ?
Car avec toi, j’arrivais enfin à m’évader.

Tu m’enlaçais et à travers toi je me sentais en sécurité.
Mes problèmes disparaissaient et j’avais de grand projets,
Mais au matin la tristesse revenait quand, sans prévenir, tu me laissais.
Mes insomnies revenaient quand plusieurs jours ton absence durait.
Un jour je t’ai supplié de rester, et avec plaisir tu as accepté.
Je pensais pouvoir te garder sans voir que c’est moi qui était piégée.

Tu en as profité et dans ma vie le danger c’est installé.
Des journées entières tu venais m’influencer.
Loin de mes amis dans mon mal être tu m’emprisonnais.
Cachée dans mes pensées je me sentais libérée,
Mais je t’utilisais sans pouvoir m’arrêter.
Incapable de te résister je m’étais condamnée.

Tu n’es plus là car j’ai renoncée à toi désormais,
Je t’ai trop aimé, et presque succombé à ta toxicité.
J’ai su demander de l’aide et depuis j’essaie de me soigner.
Ton emprise reposait sur mes faiblesses et ma culpabilité,
Mais par ma volonté je suis revenue à la réalité.
Et je sais que contre toi je devrais toujours lutter.

Tu me manques parfois et j’ai si peur de replonger.
Chaque dose nourrissais ma dépendance et mon anxiété.
Mes insécurités m’ont poussées à toujours plus te consommer.
Mon sevrage sauvera ma santé et jamais je n’abandonnerais.
Je resterais concentrée pour pouvoir toujours t’esquiver,
Toi, la poudre blanche avec laquelle j’étais aveuglée.